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Chronique de concert Interview avec Elisa Jo
Vendredi 22 novembre 2024 : 6660 concerts, 27229 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Interview avec Elisa Jo
Vous ne connaissez peut-être pas encore Elisa Jo, mais vous ne tarderez pas à entendre son nom et sa musique partout autour de vous. Révélation pop-folk française, la jeune chanteuse rouennaise de 18 ans à peine, à la voix déjà très affirmée, s'apprête avec sa discrétion naturelle à conquérir vos oreilles. Signée depuis déjà un an par le tourneur Astérios (Olivia Ruiz, Cur de Pirate, Orelsan, Cali...) et depuis peu par le label Fontana/Mercury (après avoir été courtisée par d'autres maisons de disques prestigieuses), couvée par Laurent Manganas et produite par Benjamin Biolay, c'est comme si tout ce que l'industrie musicale hexagonale compte de gens influents s'était épris de la jeune fille.
Son premier EP, "Back Around", est sorti il y a quelques jours et annonce déjà le meilleur pour un album très attendu, qu'on devrait apercevoir d'ici la fin de l'année. Rempli de mélodies imparables, composées par David Dauthieux, ce premier disque est une réserve de tubes en puissance. Et non contente d'avoir du talent, Elisa Jo a aussi du goût puisqu'elle a fort judicieusement invité le duo de jeunes surdoués britanniques Rizzle Kicks à poser son flow sur un de ses titres. C'est d'ailleurs au lendemain d'un concert donné en commun au Nouveau Casino que l'on rencontre l'artiste...
J'étais hier au Nouveau Casino pour le concert des Rizzle Kicks, qui ont posé sur ton titre Back Around et en première partie de qui tu jouais. Peux-tu nous raconter cette rencontre ?
Back Around a un esprit assez hip hop et on a tout de suite entendu un rap dessus. On a découvert Rizzle Kicks sur Internet et j'ai adoré leur vibe, leur côté très jeune et très british. On leur a envoyé le titre et ils ont adoré, ils étaient tout de suite partants. Ils l'ont fait à fond et le résultat est énorme, ça colle parfaitement. Maintenant, je ne peux plus l'écouter autrement. Et puis, il y a quelques mois, ils sont venus faire un Taratata, je les ai rencontrés à cette occasion, on a fait une petite vidéo acoustique. Du coup, faire leur première partie hier, c'était aussi l'occasion de jouer le titre sur scène avec eux.
Tu as pu voir leur set ?
Oui, j'ai écouté tout le concert, ils sont incroyables.
Il y a un autre artiste avec qui tu aimerais collaborer de cette manière ?
Pas vraiment... Là, ça allait de soi, c'était très naturel, mais je n'ai pas forcément réfléchi à quelqu'un d'autre. Après, toute collaboration artistique est intéressante si le morceau s'y prête, que ce n'est pas artificiel et que ça apporte quelque chose, donc pourquoi pas.
On a un peu l'impression que toutes les bonnes fées de la musique se sont penchées sur ton berceau : le tourneur Astérios, le label Mercury, l'éditeur Sony et puis ton manageur, Laurent Manganas...
Oui, j'ai de la chance, j'ai réussi à bien m'entourer, je m'entends bien avec toutes les personnes dont tu parles. C'est important pour moi qu'on aille dans la même direction, qu'on soit sur la même longueur d'ondes, qu'on sache pourquoi on fait ce métier et pourquoi on veut travailler ce projet-là.
Est-ce que tu as une idée de ce qui fait qu'autant de gens s'intéressent à ton projet ?
A partit du moment où on est stable dans sa tête, dans ses choix, où on sait ce qu'on veut, on attire les gens qui sont dans le même état d'esprit. Si j'avais été complètement barje, j'aurais attiré des gens barjes ! Après, il y a aussi une part d'irrationnel : j'ai eu la chance de rencontrer ces gens-là parce qu'ils étaient au bon endroit au bon moment.
Il y a une dernière fée que je n'aie pas citée, c'est Benjamin Biolay ; quel est son rôle, concrètement ?
Benjamin est réalisateur de l'album : les morceaux sont les miens et il s'occupe des arrangements. A partir du squelette, de l'âme qu'ils ont déjà, il habille les morceaux et leur donne leur couleur.
Quel est le processus habituel de création des chansons ?
David Dauthieux compose des mélodies et me les propose, je choisis ce que j'aime et à partir de là, j'écris des textes dessus. Quand on a la mélodie et le texte, on part en studio avec Benjamin et on fait la réalisation.
Sur quels thèmes aimes-tu écrire ?
J'écris sur ce que je ressens... on vit beaucoup de choses quand on a 18 ans ! J'aime pouvoir à la fois exprimer mes émotions et, à d'autres moments, jouer avec les mots, avec la tonalité des sons, sur des morceaux plus légers.
Jusqu'à présent, tu n'as fait que des chansons en anglais, pourquoi ce choix ?
L'anglais se prête bien à la musique que je joue, et puis ça me vient naturellement quand j'écris. L'anglais est presque une deuxième langue pour moi, j'ai toujours adoré cette langue et cette culture que ma mère, qui a vécu quelques années en Angleterre, m'a transmises. J'ai beaucoup été plongée dans la musique anglophone depuis petite, c'est ce qui m'a le plus influencé, donc aujourd'hui, je ne me pose même pas la question, ça vient naturellement comme ça.
Ca peut aider pour l'export, aussi, je ne sais pas si c'est quelque chose que tu envisages...
Oui, forcément, si je peux partager ma musique outre-Manche et au-delà... Pour ça, rencontrer les Rizzle Kicks était une super opportunité, ça m'ouvre beaucoup de portes.
Qu'est-ce que tu espères pour la suite, quels sont tes objectifs ?
Surtout la scène, que j'adore, et puis la sortie de l'album. Mais le plus important, c'est vraiment que je continue à prendre du plaisir dans ce que je fais. Je fais ça parce que la musique me rend heureuse, que j'aime la partager avec les gens sur scène et pouvoir faire de belles rencontres artistiques et humaines. Ca m'apporte énormément, je ne peux que souhaiter que ça continue.
Tu as dit que tu adorais la scène : tu es plus une artiste de live que de studio ?
Dire que je préfère la scène au studio, ce ne serait pas complètement vrai, ce sont deux expériences trop différentes. Le studio, c'est l'endroit où je sors les choses de moi, où je les écris, où je les mets en forme. La scène, c'est l'endroit où je transmets ces choses et alors ça devient un échange, je ne suis plus seule. Quand je suis sur scène, j'ai besoin de voir mon public, d'aller vers lui, de le sentir venir vers moi. C'est vraiment une question de partage et d'échange.
C'est une prise de risque, aussi...
Mais c'est ça que j'aime ! Aucune date n'est pareille à une autre, il y a tellement de facteurs qui interviennent. Parfois, j'ai l'impression d'avoir complètement raté un concert et j'ai envie d'être tout de suite au suivant pour me remettre en selle. J'ai vraiment ce goût du risque.
Est-ce que tu vas aussi voir des concerts en tant que spectatrice ?
Depuis que je suis enfin rentrée dans "le métier", je vais voir pas mal de concerts à Paris. C'est souvent des artistes qui sont eux aussi en développement et c'est intéressant de voir comment ils se comportent sur scène, de voir leur rapport au public. Je m'enrichis beaucoup de ces expériences.
Tu as des salles préférées à Paris ?
J'aime beaucoup le Nouveau Casino, même si ce n'est pas toujours facile d'y jouer, parce que le bar est sur le côté et qu'on entend beaucoup les gens parler. J'aime bien la Flèche d'Or, qui a le même problème avec le bar. Mais quand on sait la difficulté de la salle et qu'on sent le public réceptif, on est d'autant plus content !
Il y a un concert qui t'a marqué récemment ?
Je suis allée voir Revolver... Ils ont joué leur deuxième album. J'avais adoré le premier, très acoustique, très épuré, alors que le deuxième est un peu plus rock, et ils ont vraiment beaucoup d'énergie. J'ai été voir Gotye au Bataclan, mais je n'ai pas eu de chance, je n'ai pu voir que les quatre derniers morceaux. Je ne connaissais que le single, mais j'ai adoré le reste de son univers.
Tu fais des festivals cet été ?
Je fais un festival de jazz à Andernos et un autre à Bruxelles en août.
Ce sera ton premier concert à l'étranger ?
Non, j'ai déjà joué en Belgique avec Selah Sue et en Suisse avec Cur de Pirate, qui a un public assez chaleureux. Du coup, même avec une très grande salle, on sent quand-même une proximité. J'en garde de très bons souvenirs.
Ca t'a aussi permis de faire des rencontres ?
Ca dépend des artistes... Je me suis très bien entendue avec l'équipe technique et les musiciens de Cur de Pirate. Après, il y en a qu'on croise et avec qui on ne tisse pas beaucoup de liens.
Hier, tu étais seulement accompagnée d'un pianiste sur scène, c'est ta formation habituelle ?
Pour l'instant, oui. Parfois, je suis même toute seule, par exemple quand j'ai fait la première partie de Bernhoft. C'est pratique d'être à deux, ça marche bien et c'est une formule légère, on peut faire facilement des premières parties, se déplacer...
Quand tu seras un peu plus installée, qu'est-ce que tu aimerais avoir comme formation sur scène ?
Tout en gardant aussi une formule à deux, qui peut toujours servir pour des premières parties, j'aimerais passer à quelque chose de plus construit, avec basse et batterie. Je sens que j'ai besoin d'être soutenue par une rythmique pour pouvoir donner encore plus.
Est-ce qu'il y a des salles ou des festivals ou tu rêverais de jouer ?
J'adorerais faire des festivals en Angleterre, en particulier celui de l'Ile de Wight.
Est-ce qu'il y a un lieu insolite où tu aimerais jouer ?
C'est une bonne question ! On ne me l'a jamais posée... Ca pourrait être sympa de jouer dans les cafétérias rétros aux Etats-Unis, un peu comme celle de Pulp Fiction.
Dernière question rituelle : as-tu une fausse rumeur à balancer sur toi-même ?
A mon avis, il y en aura assez qui se lanceront toutes seules sans que j'aie besoin d'y participer !
En même temps, on n'est jamais mieux servi que par soi-même !
C'est vrai, mais j'ai encore le temps pour trouver des rumeurs bien crades.
Eh bien ça nous donnera l'occasion de nous revoir ! Merci beaucoup, Elisa.
Merci à toi.
Un très grand merci à Elisa pour sa gentillesse et sa disponibilité.
Merci également à Lucie et à Marie chez Fontana/Mercury pour avoir permis la réalisation de cette interview.
A lire également : notre interview des Rizzle Kicks en cliquant ici.
En bonus, on vous propose de découvrir le premier clip d'Elisa Jo :
Son premier EP, "Back Around", est sorti il y a quelques jours et annonce déjà le meilleur pour un album très attendu, qu'on devrait apercevoir d'ici la fin de l'année. Rempli de mélodies imparables, composées par David Dauthieux, ce premier disque est une réserve de tubes en puissance. Et non contente d'avoir du talent, Elisa Jo a aussi du goût puisqu'elle a fort judicieusement invité le duo de jeunes surdoués britanniques Rizzle Kicks à poser son flow sur un de ses titres. C'est d'ailleurs au lendemain d'un concert donné en commun au Nouveau Casino que l'on rencontre l'artiste...
J'étais hier au Nouveau Casino pour le concert des Rizzle Kicks, qui ont posé sur ton titre Back Around et en première partie de qui tu jouais. Peux-tu nous raconter cette rencontre ?
Back Around a un esprit assez hip hop et on a tout de suite entendu un rap dessus. On a découvert Rizzle Kicks sur Internet et j'ai adoré leur vibe, leur côté très jeune et très british. On leur a envoyé le titre et ils ont adoré, ils étaient tout de suite partants. Ils l'ont fait à fond et le résultat est énorme, ça colle parfaitement. Maintenant, je ne peux plus l'écouter autrement. Et puis, il y a quelques mois, ils sont venus faire un Taratata, je les ai rencontrés à cette occasion, on a fait une petite vidéo acoustique. Du coup, faire leur première partie hier, c'était aussi l'occasion de jouer le titre sur scène avec eux.
Tu as pu voir leur set ?
Oui, j'ai écouté tout le concert, ils sont incroyables.
Il y a un autre artiste avec qui tu aimerais collaborer de cette manière ?
Pas vraiment... Là, ça allait de soi, c'était très naturel, mais je n'ai pas forcément réfléchi à quelqu'un d'autre. Après, toute collaboration artistique est intéressante si le morceau s'y prête, que ce n'est pas artificiel et que ça apporte quelque chose, donc pourquoi pas.
On a un peu l'impression que toutes les bonnes fées de la musique se sont penchées sur ton berceau : le tourneur Astérios, le label Mercury, l'éditeur Sony et puis ton manageur, Laurent Manganas...
Oui, j'ai de la chance, j'ai réussi à bien m'entourer, je m'entends bien avec toutes les personnes dont tu parles. C'est important pour moi qu'on aille dans la même direction, qu'on soit sur la même longueur d'ondes, qu'on sache pourquoi on fait ce métier et pourquoi on veut travailler ce projet-là.
Est-ce que tu as une idée de ce qui fait qu'autant de gens s'intéressent à ton projet ?
A partit du moment où on est stable dans sa tête, dans ses choix, où on sait ce qu'on veut, on attire les gens qui sont dans le même état d'esprit. Si j'avais été complètement barje, j'aurais attiré des gens barjes ! Après, il y a aussi une part d'irrationnel : j'ai eu la chance de rencontrer ces gens-là parce qu'ils étaient au bon endroit au bon moment.
Il y a une dernière fée que je n'aie pas citée, c'est Benjamin Biolay ; quel est son rôle, concrètement ?
Benjamin est réalisateur de l'album : les morceaux sont les miens et il s'occupe des arrangements. A partir du squelette, de l'âme qu'ils ont déjà, il habille les morceaux et leur donne leur couleur.
Quel est le processus habituel de création des chansons ?
David Dauthieux compose des mélodies et me les propose, je choisis ce que j'aime et à partir de là, j'écris des textes dessus. Quand on a la mélodie et le texte, on part en studio avec Benjamin et on fait la réalisation.
Sur quels thèmes aimes-tu écrire ?
J'écris sur ce que je ressens... on vit beaucoup de choses quand on a 18 ans ! J'aime pouvoir à la fois exprimer mes émotions et, à d'autres moments, jouer avec les mots, avec la tonalité des sons, sur des morceaux plus légers.
Jusqu'à présent, tu n'as fait que des chansons en anglais, pourquoi ce choix ?
L'anglais se prête bien à la musique que je joue, et puis ça me vient naturellement quand j'écris. L'anglais est presque une deuxième langue pour moi, j'ai toujours adoré cette langue et cette culture que ma mère, qui a vécu quelques années en Angleterre, m'a transmises. J'ai beaucoup été plongée dans la musique anglophone depuis petite, c'est ce qui m'a le plus influencé, donc aujourd'hui, je ne me pose même pas la question, ça vient naturellement comme ça.
Ca peut aider pour l'export, aussi, je ne sais pas si c'est quelque chose que tu envisages...
Oui, forcément, si je peux partager ma musique outre-Manche et au-delà... Pour ça, rencontrer les Rizzle Kicks était une super opportunité, ça m'ouvre beaucoup de portes.
Qu'est-ce que tu espères pour la suite, quels sont tes objectifs ?
Surtout la scène, que j'adore, et puis la sortie de l'album. Mais le plus important, c'est vraiment que je continue à prendre du plaisir dans ce que je fais. Je fais ça parce que la musique me rend heureuse, que j'aime la partager avec les gens sur scène et pouvoir faire de belles rencontres artistiques et humaines. Ca m'apporte énormément, je ne peux que souhaiter que ça continue.
Tu as dit que tu adorais la scène : tu es plus une artiste de live que de studio ?
Dire que je préfère la scène au studio, ce ne serait pas complètement vrai, ce sont deux expériences trop différentes. Le studio, c'est l'endroit où je sors les choses de moi, où je les écris, où je les mets en forme. La scène, c'est l'endroit où je transmets ces choses et alors ça devient un échange, je ne suis plus seule. Quand je suis sur scène, j'ai besoin de voir mon public, d'aller vers lui, de le sentir venir vers moi. C'est vraiment une question de partage et d'échange.
C'est une prise de risque, aussi...
Mais c'est ça que j'aime ! Aucune date n'est pareille à une autre, il y a tellement de facteurs qui interviennent. Parfois, j'ai l'impression d'avoir complètement raté un concert et j'ai envie d'être tout de suite au suivant pour me remettre en selle. J'ai vraiment ce goût du risque.
Est-ce que tu vas aussi voir des concerts en tant que spectatrice ?
Depuis que je suis enfin rentrée dans "le métier", je vais voir pas mal de concerts à Paris. C'est souvent des artistes qui sont eux aussi en développement et c'est intéressant de voir comment ils se comportent sur scène, de voir leur rapport au public. Je m'enrichis beaucoup de ces expériences.
Tu as des salles préférées à Paris ?
J'aime beaucoup le Nouveau Casino, même si ce n'est pas toujours facile d'y jouer, parce que le bar est sur le côté et qu'on entend beaucoup les gens parler. J'aime bien la Flèche d'Or, qui a le même problème avec le bar. Mais quand on sait la difficulté de la salle et qu'on sent le public réceptif, on est d'autant plus content !
Il y a un concert qui t'a marqué récemment ?
Je suis allée voir Revolver... Ils ont joué leur deuxième album. J'avais adoré le premier, très acoustique, très épuré, alors que le deuxième est un peu plus rock, et ils ont vraiment beaucoup d'énergie. J'ai été voir Gotye au Bataclan, mais je n'ai pas eu de chance, je n'ai pu voir que les quatre derniers morceaux. Je ne connaissais que le single, mais j'ai adoré le reste de son univers.
Tu fais des festivals cet été ?
Je fais un festival de jazz à Andernos et un autre à Bruxelles en août.
Ce sera ton premier concert à l'étranger ?
Non, j'ai déjà joué en Belgique avec Selah Sue et en Suisse avec Cur de Pirate, qui a un public assez chaleureux. Du coup, même avec une très grande salle, on sent quand-même une proximité. J'en garde de très bons souvenirs.
Ca t'a aussi permis de faire des rencontres ?
Ca dépend des artistes... Je me suis très bien entendue avec l'équipe technique et les musiciens de Cur de Pirate. Après, il y en a qu'on croise et avec qui on ne tisse pas beaucoup de liens.
Hier, tu étais seulement accompagnée d'un pianiste sur scène, c'est ta formation habituelle ?
Pour l'instant, oui. Parfois, je suis même toute seule, par exemple quand j'ai fait la première partie de Bernhoft. C'est pratique d'être à deux, ça marche bien et c'est une formule légère, on peut faire facilement des premières parties, se déplacer...
Quand tu seras un peu plus installée, qu'est-ce que tu aimerais avoir comme formation sur scène ?
Tout en gardant aussi une formule à deux, qui peut toujours servir pour des premières parties, j'aimerais passer à quelque chose de plus construit, avec basse et batterie. Je sens que j'ai besoin d'être soutenue par une rythmique pour pouvoir donner encore plus.
Est-ce qu'il y a des salles ou des festivals ou tu rêverais de jouer ?
J'adorerais faire des festivals en Angleterre, en particulier celui de l'Ile de Wight.
Est-ce qu'il y a un lieu insolite où tu aimerais jouer ?
C'est une bonne question ! On ne me l'a jamais posée... Ca pourrait être sympa de jouer dans les cafétérias rétros aux Etats-Unis, un peu comme celle de Pulp Fiction.
Dernière question rituelle : as-tu une fausse rumeur à balancer sur toi-même ?
A mon avis, il y en aura assez qui se lanceront toutes seules sans que j'aie besoin d'y participer !
En même temps, on n'est jamais mieux servi que par soi-même !
C'est vrai, mais j'ai encore le temps pour trouver des rumeurs bien crades.
Eh bien ça nous donnera l'occasion de nous revoir ! Merci beaucoup, Elisa.
Merci à toi.
Un très grand merci à Elisa pour sa gentillesse et sa disponibilité.
Merci également à Lucie et à Marie chez Fontana/Mercury pour avoir permis la réalisation de cette interview.
A lire également : notre interview des Rizzle Kicks en cliquant ici.
En bonus, on vous propose de découvrir le premier clip d'Elisa Jo :
Interview réalisée le 10 juin 2012 par Fredc
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