Interview avec Courtney Barnett dans le cadre de la sortie de son nouvel album, Tell Me How You Really Feel
Par l'intermédiaire d'un très pertinent logiciel de visioconférence (mais sans que la vidéo ne soit activée, ce serait trop facile), la sémillante, douée et rêveuse australienne Courtney Barnett nous a appelé sur notre ordinateur high tech (ou pas) un lundi matin à huit heures vingt, oui 8h20 très précisément... Le but de cet entretien matinal (pour nous) et nocturne (pour elle, il est presque minuit à Melbourne si l'on a bien compris) n'était pas de nous réveiller ou de lutter contre l'insomnie pour l'auteure de "Tell Me How You Really Feel", mais bien de parler de son très bon nouvel album. Mais également de ses collaborations avec les Breeders, Kurt Vile, Jen Cloher, de son label Milk! Records, du groupe INXS, de Nirvana et Jimi Hendrix, du mariage pour tous australien et de son concert au Bataclan le 9 juin, entre autres...
Comment s'est déroulé l'enregistrement de ton nouvel album, "Tell Me How You Really Feel" ?
Courtney Barnett : Ça s'est très bien passé ! On est restés un peu plus de 10 jours en studio, en gros à peu près le même nombre de jours que la dernière fois... Et pendant ces longues heures de séances d'enregistrement, j'ai essayé de repousser le plus possible mes limites pour obtenir le meilleur de ce que je pouvais faire.
Tu as travaillé avec la même équipe de musiciens que pour l'album précédent - Bones Sloane (basse, choeurs), Dave Mudie (batterie, percussions) et Dan Luscombe (claviers, orgue, guitare, choeurs) - et le même ingé son et co producteur, Burke Reid... C'est une manière de se sentir "en famille" et en confiance ?
Oui ! J'ai vraiment apprécié la manière dont on a bossé sur l'album précédent, " Sometimes I Sit and Think, and Sometimes I Just Sit ", on était tous très contents du résultat final ! Donc, sur ce nouveau disque je voulais continuer à expérimenter en studio avec les mêmes personnes, avec qui je m'entends très, très bien...
Après l'énorme succès de ton album précédent "Sometimes I Sit and Think, and Sometimes I Just Sit", tu étais dans quel état d'esprit au moment de commencer à penser à un nouvel opus ?
Et bien je crois que j'étais un peu effrayée à l'idée de donner une suite à ce disque ! Je suis toujours un peu dans cet état d'esprit quand j'écris, je n'ai pas forcément hyper confiance en moi quand il s'agit d'écrire des morceaux... Donc, oui, j'avais peur de faire des mauvaises chansons. Mais pour éviter ça, j'ai mes petits trucs, j'écris beaucoup et chaque jour, je cherche à me pousser moi-même dans mes derniers retranchements pour progresser. Je jette pas mal de morceaux que je ne juge pas assez bons et intéressants pour être publiés.
Parallèlement à la création de l'album, tu as bossé en studio et donné des concerts avec Kurt Vile, Jen Cloher et The Breeders, ça a influé sur le disque à ton avis ?
Oui, tout ce que je vis tous les jours et tout ce qui m'entoure m'influence quand j'écris des chansons... Une fois que j' ai décidé de faire un nouvel album, je bosse sur mes chansons quasiment tout le temps. Je m'assois, je grattouille ma guitare et j'attends l'inspiration, mais en fait ça ne sert pas à grand chose de la chercher, normalement elle vient toute seule si tu as une vie bien remplie...
Après avoir participé à l'album "All Nerve" des Breeders, tu as invité Kim Deal et Kelley Deal à participer à l'album "Tell Me How You Really Feel". Vous avez l'air de bien vous entendre...
Oui, j'ai rencontré Kim Deal il y a de cela quelque temps et on est devenu amies... Je l'ai appelée et je suis passée voir les Breeders quand le groupe était en Studio dans l'Ohio en train de plancher sur son album. Et du coup, j'ai enregistré des voix pour la chanson "Howl at the Summit" en compagnie de Bones Sloane et Dave Mudie. Et puis, plus tard, quand je faisais mon disque, Kim m'a proposé de participer, je lui ai envoyé mes chansons et elle m'a répondu en m'envoyant ses parties vocales pour deux titres : elle chante sur "Nameless, Faceless" et "Crippling Self-Doubt And A General Lack Of Confidence"...
Tu as déjà repris le tube des Breeders, "Cannonball", sur scène, c'est un des groupes qui t'as donné envie de faire de la musique ?
Oui, si on veut, mais en fait quand j'étais plus jeune , je n'avais pas tant de disques que ça : j'avais les albums de Nirvana, de Jimi Hendrix. Donc ce sont plutôt ces disques, les premiers que je possédais, comme "Nervermind" et "Are You Experienced?" qui m'ont donné envie de faire de la musique...
Plus généralement les groupes des années 90, c'est un truc qui t'a marqué dans ton parcours ?
Ouais, pas tant que ça en fait, j'avais seulement quelques disques de groupes estampillés "années 90"... J'ai toujours écouté des groupes qui venaient de toutes les époques ! Si je ne m'abuse, Jimi Hendrix n'est pas un artiste des nineties, non ? (rires)
Heu, non, je ne peux pas dire le contraire ! On oublie les années 90 alors ! La manière dont tu chantes rappelle un peu la manière dont Lou Reed plaçait sa voix sur ses morceaux... Tu l'as écouté assidûment ?
Ah oui, j'ai beaucoup passé ses disques chez moi, j'adore Lou Reed ! Oui, là, je ne peux pas cacher que ça a été une grosse inspiration pour moi ! Je l'ai découvert quand j'avais 20 ans, et la manière dont il écrivait ses chansons et sa façon de les enregistrer m'ont vraiment marqué. Quand je suis en studio, j'écoute souvent ses albums pour me mettre dans l'ambiance adéquate, ça me sert pour me donner des pistes sur lesquelles se baser...
Pour les Français qui n'ont pas appris correctement l'anglais à l'école et n'ont rien retenu de leurs cours, tu peux expliquer de quoi parle l'album ?
(Rires) Je crois qu'on peut dire que l'album parle des problèmes de communication entre les gens, les difficultés qu'on rencontre tous pour se connecter les uns aux autres. Au début, je voulais écrire à propos des problèmes des autres, et puis de fil en aiguille l'album s'est transformé en quelque chose de très introspectif...
"Friends treat you like a stranger and Strangers treat you like their best friend". Cette phrase extraite de la chanson City looks pretty, c'est ce que tu ressens quand tu rentres de tournée mondiale ?
Oui, ça peut arriver parfois ! On est un peu déconnectés de la vie réelle et paumés quand on tourne tout le temps et dans le monde entier... J'en ai parlé à des amis proches et ils m'ont dit qu'ils ressentaient la même chose que moi. J'ai eu cette discussion avec des gens qui ne sont pas musiciens, donc cette phrase c'est plus un commentaire sur le fait que les êtres humains en général sont capables d'être plus affectés à propos de choses qui arrivent à des personnes inconnues plutôt que de compatir aux états d'âmes de leurs proches. C'est assez paradoxal comme constat...
J'ai assisté à ton premier concert en France, aux Transmusicales de Rennes, le show était classe et l'accueil avait été hyper chaleureux, c'est un bon souvenir pour toi ?
Ah oui, tu étais là ? Oui, c'est un très bon souvenir pour tout le groupe ! Ça fait partie des endroits où je n'aurais jamais pensé pouvoir aller, donc ça avait un côté magique de voyager autour du globe pour jouer mers chansons devant des gens !
Quand vous aviez joué aux Trans, il y avait un autre excellent groupe australien à l'affiche, Money For Rope... Tu as des nouvelles d'eux ?
Ah oui, c'est vrai, on était en tournée en Europe avec eux à cette époque là... J'ai croisé certains des membres du groupe en ville il y a quelque temps mais je ne sais pas s'ils font toujours de la musique ensemble.
Sur ta tournée 2018, il y a de jeunes groupes australiens qui font tes premières parties... C'est toi qui les choisis ?
Oui, je fais une liste des mes groupes favoris du moment que j'envoie à mon manager et à mon tourneur, et ils font de leur mieux pour proposer des premières parties aux artistes que j'ai choisis...
Parle nous de l'aventure Milk! Records, le label que tu as lancé en 2012 pour sortir ton premier EP, "I've Got A Friend Called Emily Ferris" et qui sort pas mal de trucs chaque année...
C'est une super aventure Milk! Records ! On progresse d'années en années, on signe des groupes tous les ans... Jen m'aide à bosser sur le label. On a réussi à créer une petite communauté de musiciens qui sortent de très bons disques, on fait les choses comme on le sent, à notre manière, c'est cool !
Y-a-t-il des nouveaux groupes signés sur Milk Records que tu soutiens particulièrement et qu'on pourra bientôt voir en concert en France ?
Oui, Loose Tooth, un groupe australien qui vient de sortir un album, m'accompagnera en tournée en France et en Europe. Je crois que tu les aimeras, ils écrivent de bonnes chansons et ils sont très à l'aise sur scène... Loose Tooth m'accompagnera en Europe ce printemps et sera en première partie de mon concert à Paris en juin.
A Paris, tu vas jouer au Bataclan... Ça va être un truc un peu spécial de se produire là-bas, non ?
Oui, je pense que ça sera une moment assez particulier... J'ai parlé avec pas mal de gens qui étaient dans cette salle de concert le 13 novembre 2015, ils m'ont raconté ce qu'il avaient vécu et ressenti ce soir-là. Je suis contente de venir jouer de la musique au Bataclan, pour que ce lieu continue à vivre sa vie de salle de spectacle et à accueillir chaque soir des groupes qui se produisent en live.
L'année dernière, tu as tourné en tant que guitariste et choriste avec ta compagne Jen Cloher (en septembre 2017 au festival Levitation à Angers en particulier) dans des lieux plus petits qu'habituellement et en étant en retrait. Pas en tant que leader du groupe donc... Comment tu as trouvé cette expérience ?
J'ai trouvé ça super, j'adore jouer de la guitare dans le groupe de Jen ! Je suis très fan des chansons qu'elle écrit, donc c'est un vrai plaisir d'apporter ma contribution sur ses morceaux en live ! C'est génial quand on fait de la musique avec Jen...
J'avais déjà remarqué lors de ton propre concert, mais quand tu joues avec les autres (comme Jen Cloher) on le voit mieux : tu es une excellente guitariste avec un style original. C'est un instrument souvent associé à l'homme et aux mecs un peu macho... Ça te fait plaisir de reprendre le flambeau et de montrer que les femmes peuvent jouer de la guitare mieux que les mecs ?
Bah oui, bien sûr, que je peux le faire ! (rires) Ce n'est pas un instrument réservé aux mecs que je sache ! Je joue de la guitare depuis que j'ai 10 ans, et c'est vraiment un truc qui me passionne, donc ce n'est pas près de s'arrêter...
Tu as repris sur scène et en solo l'intégralité de l'album "Kick" d'INXS... Comment t'es venue cette idée ? C'était un truc sympa à faire ? Des commentaires sous la vidéo disent " ça sonne comme INXS repris par le Velvet Underground "...
Ah, c'est cool si ça sonne comme ça ! (rires) C'était super de reprendre cet album, que j'adore, en entier. Plus tard, ma version de la chanson d'INXS "Never Tear Us Apart" a été utilisée pour soutenir l'opération " same sex mariage " qui militait pour le mariage entre personnes du même sexe en Australie, finalement légalisé fin 2017 chez nous. Sinon, inutile de préciser que je suis très fan de ce tube d'INXS, c'est un titre incroyable !
Un autre groupe australien que tu reprends souvent sur scène, c'est The Saints, avec le tube "Know Your Product"... Tu cherches à promouvoir la musique australienne ?
(rires) Oui, c'est vrai, on reprenait ce titre sur la dernière tournée ! Actuellement, il y a plein de bons groupes qui viennent d'Australie et l'histoire de la musique d'ici est vraiment riche... Comme on est de l'autre côté du globe, on nous oublie parfois un peu au détriment des groupes anglais et américains.
Sur scène, tu n'hésites pas à faire des duos avec les artistes que tu apprécies comme Evan Dando des Lemonheads ("Being Around") ou Billy Bragg ("Sunday Morning")... Tu as l'air d'adorer faire ça !
Oui, c'est toujours un plaisir de faire de la musique avec des gens que tu respectes ! Ça s'est fait comme ça, un peu à l'arrache, en fonction des rencontres qu'on a faites quand on était en tournée. Quand on croise des artistes avec lesquels le courant passe bien, c'est génial de pouvoir se lancer dans un morceau ensemble sur scène...
Une autre collaboration en duo, cette fois en studio sur la durée d'un disque, l'album "Lotta See Lice", paru fin 2017 et qui est très bon ! Comment c'était de faire cette collection de chansons en commun avec Kurt Vile ? On a l'impression que vous êtes des amis d'enfance tellement votre association fonctionne bien...
Oui, à force de se croiser un peu partout aux quatre coins du monde lors de nos tournées respectives, on est devenus très bons amis avec Kurt. On a donc décidé de louer un studio pour enregistrer deux ou trois morceaux et puis finalement c'est devenu un album entier. Faire un disque avec Kurt, c'était une super expérience ! En plus d'être un mec bourré de talent, c'est quelqu'un de très cool et chaleureux ! La tournée avec lui a été une vraie partie de plaisir, on a monté un super groupe pour jouer ensemble, c'était le pied à faire !
Aide précieuse pour la traduction des questions lors de la préparation de l'entretien : Olivier Benjamin
Photos : Pooneh Ghana et Titouan Massé (en noir et blanc, avec le copyright en bas de l'image) www.facebook.com/pages/Titouan-Mass%C3%A9-Photography, titouanmasse.tumblr.com, www.flickr.com/photos/titouanbzh, twitter.com/titouanbzh...
Liens : www.facebook.com/courtneybarnettmusic, courtneybarnett.com.au, courtneybarnett.bandcamp.com/album/tell-me-how-you-really-feel, twitter.com/courtneymelba, www.instagram.com/courtneymelba...
Interview réalisée le 20 mai 2018 par Pierre Andrieu
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