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Chronique de concert Interview de Keziah Jones
Lundi 23 décembre 2024 : 6830 concerts, 27255 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Interview de Keziah Jones
Avant d'entamer une tournée cet été pour promouvoir son prochain album "Nigerian Wood" (sortie en septembre), Keziah Jones était à Marseille le 19 juin dans le cadre du Diesel music Tour. Ayant eu l'occasion de le rencontrer avant son concert au Poste à Galène (!!), j'ai pu revenir brièvement avec lui sur sa période d'absence (5ans depuis Black Orpheus) et la conception de son album.
Live in Marseille : Tu as été assez discret depuis ton dernier album, peux tu nous dire ce que tu as fait depuis et comment tu en es arrivé à Nigerian Wood ?
Keziah Jones : En fait je suis parti aux Etats-Unis il y a 5 ans. J'y ai trouvé beaucoup de similitudes entre New York et le Nigeria. C'est de ça que l'album est parti, il décrit New York avec une perspective africaine. J'ai aussi trouvé beaucoup d'inspiration en retournant chez moi en décembre puisque ma musique a toujours été une façon d'expliquer l'Afrique au monde occidental.
Je crois qu'avec ce nouvel album j'ai trouvé la meilleure métaphore pour le faire. New York et plus particulièrement Brooklyn comparé à Lagos (Capitale du Nigeria).
Là-bas il y a autant de monde, c'est aussi dingue mais New York reste la ville la plus spéciale du monde.
LIM : Quelle a été l'influence de New York sur ta vie et ta musique ?
KJ : New York m'a influencé de plusieurs façons, il a fallu d'abord que je redéfinisse vraiment qui j'étais.
Là-bas le Hip-Hop domine tout, il y a bien des mouvements Black rock, Trash, Funk ou acoustique mais pas beaucoup à Brooklyn.
Ensuite j'ai du prendre mes marques, faire quelques concerts et petit à petit les gens ont commencé à comprendre ce que je faisais.
En conséquence, je suis désormais plus confiant en moi-même et en ma musique. En fait aux Etats-Unis tous les artistes ont confiance en eux et en leur musique.
LIM : Musicalement comment définirais-tu ton prochain album ?
KJ : On peut dire que la base est toujours le Bluefunk parce que ma guitare est toujours l'instrument principal. En même temps c'est une évolution. Mes 4 albums précédents étaient tous du Bluefunk à travers des faces différentes. Nigerian Wood est lui plus mélodique. C'est un album plus riche et harmonique.
LIM : Enfin est ce que tu peux nous dire deux mots sur ta relation avec le public français
KJ : Le fait d'avoir été ici quand j'étais jeune à jouer dans la rue à Paris et toute l'histoire qu'on connaît nous a permis de lier une amitié assez inhabituelle. Ce n'est pas comme si j'étais un artiste dont il aime juste la musique, c'est plus que ça. Quand je vivais en France, je jouais avec vous et je parlais de Paris. J'ai vraiment été connecté avec les gens. Du coup quand mon disque est sorti, ils connaissaient déjà l'histoire complète. Depuis lorsque je joue à Paris et dans le reste de la France c'est toujours un moment très spécial.
Un grand merci à Yann Bertrand sans qui cette interview n'aurait pas été possible et bien sûr à l'inventeur du Bluefunk Mister Keziah Jones pour sa disponibilité.
Live in Marseille : Tu as été assez discret depuis ton dernier album, peux tu nous dire ce que tu as fait depuis et comment tu en es arrivé à Nigerian Wood ?
Keziah Jones : En fait je suis parti aux Etats-Unis il y a 5 ans. J'y ai trouvé beaucoup de similitudes entre New York et le Nigeria. C'est de ça que l'album est parti, il décrit New York avec une perspective africaine. J'ai aussi trouvé beaucoup d'inspiration en retournant chez moi en décembre puisque ma musique a toujours été une façon d'expliquer l'Afrique au monde occidental.
Je crois qu'avec ce nouvel album j'ai trouvé la meilleure métaphore pour le faire. New York et plus particulièrement Brooklyn comparé à Lagos (Capitale du Nigeria).
Là-bas il y a autant de monde, c'est aussi dingue mais New York reste la ville la plus spéciale du monde.
LIM : Quelle a été l'influence de New York sur ta vie et ta musique ?
KJ : New York m'a influencé de plusieurs façons, il a fallu d'abord que je redéfinisse vraiment qui j'étais.
Là-bas le Hip-Hop domine tout, il y a bien des mouvements Black rock, Trash, Funk ou acoustique mais pas beaucoup à Brooklyn.
Ensuite j'ai du prendre mes marques, faire quelques concerts et petit à petit les gens ont commencé à comprendre ce que je faisais.
En conséquence, je suis désormais plus confiant en moi-même et en ma musique. En fait aux Etats-Unis tous les artistes ont confiance en eux et en leur musique.
LIM : Musicalement comment définirais-tu ton prochain album ?
KJ : On peut dire que la base est toujours le Bluefunk parce que ma guitare est toujours l'instrument principal. En même temps c'est une évolution. Mes 4 albums précédents étaient tous du Bluefunk à travers des faces différentes. Nigerian Wood est lui plus mélodique. C'est un album plus riche et harmonique.
LIM : Enfin est ce que tu peux nous dire deux mots sur ta relation avec le public français
KJ : Le fait d'avoir été ici quand j'étais jeune à jouer dans la rue à Paris et toute l'histoire qu'on connaît nous a permis de lier une amitié assez inhabituelle. Ce n'est pas comme si j'étais un artiste dont il aime juste la musique, c'est plus que ça. Quand je vivais en France, je jouais avec vous et je parlais de Paris. J'ai vraiment été connecté avec les gens. Du coup quand mon disque est sorti, ils connaissaient déjà l'histoire complète. Depuis lorsque je joue à Paris et dans le reste de la France c'est toujours un moment très spécial.
Un grand merci à Yann Bertrand sans qui cette interview n'aurait pas été possible et bien sûr à l'inventeur du Bluefunk Mister Keziah Jones pour sa disponibilité.
Interview réalisée le 07 juillet 2008 par Guillaume Zucca
> Réponse le 10 juillet 2008, par KJB13
Keziah Jones,superbe prestation,guitare sur le dos , torse nu,est-ce une surprise?non (déjà vu 3 fois sur scène) par contre n'étant pas vraiment branché rock, j'ai étais "agréablement" surpris par"Wilson Drama" groupe sans prétention(il fallait assuré la 1ére partie) qui dégage une vraie énergie, plus proche d'un Beach Boys que d'un" sous girl..." Bonne route pour Wilson Drama, pour Keziah il n'y a pas trop de souci à se faire, je crois!!! Réagir