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Chronique de concert NATION (interview à l'approche de leur concert au Nomad Café)
Dimanche 22 décembre 2024 : 6841 concerts, 27254 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
NATION (interview à l'approche de leur concert au Nomad Café)
Nation n'est pas un groupe du Sud de la France, je crois même qu'ils n'y sont pas encore passés, mais comme ils nous ont été chaudement recommandés par Musigamy (à qui l'on doit déjà la découverte de Makja) nous avons décidé de leur donner la paroles à quelques semaines de leur passage aux côtés de Tahiti 80 au Nomad Café le 23 Novembre prochain. Donc en attendant de découvrir à Marseille, ce projet hybride et son ADN futuro-vintage entre électronique ténébreuse et vibration soul, on donne la parole à Guillaume Destot à l'origine de ce projet.
On dit Nation ou NATION (en anglais) ?
- Ca dépend de mon humeur et du contexte. L'un des intérêts de ce mot, c'est justement qu'on peut choisir. Les paroles sont en anglais, donc le prononcer à l'anglaise a du sens, mais bizarrement j'ai tendance à le prononcer à la française.
Tu as un son vraiment particulier plein de références au passé et au futur à la fois. Qu'est-ce qui t'a guidé vers ce concept ? C'est quoi la formule secrète de Nation ?
- Dans mon projet précédent, Vim Cortez, les influences 80s étaient encore plus marquées. Comme c'est l'époque où j'ai grandi, ce sont des sons qui m'ont marqué et que j'aime encore beaucoup. Avec Nation, je voulais quelque chose de plus mûr, de plus actuel, voire futuriste, de plus sombre aussi. Actuellement mon processus de composition est souvent le même : je commence par un beat assez lent, je construis une progression harmonique souvent au clavier, je donne une place prépondérante aux synthétiseurs, et je saupoudre le tout de quelques notes de guitare plutôt dans un registre aérien et atmosphérique.
Nation, c'est un groupe ? un alter ego ? un concept ?
- C'est un peu tout ça à vrai dire. Je suis au centre du projet puisque je composer et que j'écris, mais je suis accompagné sur scène par des musiciennes. C'est aussi un concept, c'est un pays imaginaire auquel j'essaye de donner une existence tangible.
La plaquette de présentation de ce projet présente un story telling torturé. C'est ton histoire ?
- Oui c'est mon histoire. Je n'ai pas l'habitude de trop étaler ces choses-là en général, mais au moment de se demander quoi dire sur le projet, cette sincérité s'est imposée. Ce n'est pas un projet qui procède d'une joie de vie débordante, c'est certain, mais en tout cas il a pour ambition de trouver et de donner du sens à des instants de vie, voire de (re)donner de l'espoir, qui sait. A celles et ceux qui l'écoutent, et à moi-même aussi.
Tu as réalisé la pochette de ton EP vinyle, ton premier clip au moyen d'un Iphone X ? D'où te viennent ces talents multiples ?
- Je suis bien entouré, j'ai eu la chance de faire plusieurs tournages avec des gens qui savent ce qu'ils font, et j'ai appris à construire un scénario et les documents techniques nécessaires. Mon ami Rémy Solomon m'a pratiquement tout appris en la matière. Et sur ce tournage, j'ai eu la chance de travailler avec d'autres personnes qui savaient utiliser les éclairages et les angles de vue. Je n'ai donc eu qu'à diriger, clarifier mes intentions artistiques.
Pour les visuels encore je travaille encore en autodidacte, mais souvent avec les conseils de mon ami Rémy et les retours des gens dont j'apprécie les conseils. Je tâtonne et je finis par arriver à un résultat qui me plaît.
Qui laisses-tu venir mettre son grain de sel dans cet univers si personnel ?
- Nicolas Gueguen, qui co-réalise avec moi les titres de Nation. J'ai grande confiance dans son sens esthétique, qui s'appuie sur une expérience très riche. Philippe Manivet, mon éditeur. Il y a aussi ma pote et partenaire de scène Swanny Elzingre, qui fait souvent partie des premières personnes à entendre les nouveaux titres, et qui me donne son avis spontanément. Si le titre ne la botte pas, souvent je laisse tomber. Enfin mon ami Rémy Solomon, qui est aussi parmi les premiers à entendre des nouveaux titres, quand il a un coup de cur pour un titre, je sais que je suis sur la bonne voie.
C'est le premier concert de NATION à Marseille. As-tu lien avec cette ville ? Si oui lequel ?
- C'est une ville que je ne connais pas encore, à part la gare St Charles, comme beaucoup de monde, et bien sûr c'est la ville d'origine et de cur de mon éditeur et ami, Philippe Manivet, donc je suis impatient d'y jouer!
Le futur 2019 de Nation, c'est quoi ?
- De nouveaux titres, de nouvelles dates, de nouvelles aventures.
Ton mot marseillais préféré ?
- tarpin
Le premier artiste marseillais qui te vient à l'esprit ?
- IAM, dont j'avais acheté le premier CD à sa sortie.
Ton meilleur souvenir à Marseille ?
- Il faut que je m'en fasse, justement :)
Merci pour tes réponses et bon concert !
- Merci à vous!
Liens utiles :
- https://www.musigamy.com/nation-fr
- https://soundcloud.com/thesoundofnation
- https://twitter.com/nationsounds
photos Rémy Solomon
On dit Nation ou NATION (en anglais) ?
- Ca dépend de mon humeur et du contexte. L'un des intérêts de ce mot, c'est justement qu'on peut choisir. Les paroles sont en anglais, donc le prononcer à l'anglaise a du sens, mais bizarrement j'ai tendance à le prononcer à la française.
Tu as un son vraiment particulier plein de références au passé et au futur à la fois. Qu'est-ce qui t'a guidé vers ce concept ? C'est quoi la formule secrète de Nation ?
- Dans mon projet précédent, Vim Cortez, les influences 80s étaient encore plus marquées. Comme c'est l'époque où j'ai grandi, ce sont des sons qui m'ont marqué et que j'aime encore beaucoup. Avec Nation, je voulais quelque chose de plus mûr, de plus actuel, voire futuriste, de plus sombre aussi. Actuellement mon processus de composition est souvent le même : je commence par un beat assez lent, je construis une progression harmonique souvent au clavier, je donne une place prépondérante aux synthétiseurs, et je saupoudre le tout de quelques notes de guitare plutôt dans un registre aérien et atmosphérique.
Nation, c'est un groupe ? un alter ego ? un concept ?
- C'est un peu tout ça à vrai dire. Je suis au centre du projet puisque je composer et que j'écris, mais je suis accompagné sur scène par des musiciennes. C'est aussi un concept, c'est un pays imaginaire auquel j'essaye de donner une existence tangible.
La plaquette de présentation de ce projet présente un story telling torturé. C'est ton histoire ?
- Oui c'est mon histoire. Je n'ai pas l'habitude de trop étaler ces choses-là en général, mais au moment de se demander quoi dire sur le projet, cette sincérité s'est imposée. Ce n'est pas un projet qui procède d'une joie de vie débordante, c'est certain, mais en tout cas il a pour ambition de trouver et de donner du sens à des instants de vie, voire de (re)donner de l'espoir, qui sait. A celles et ceux qui l'écoutent, et à moi-même aussi.
Tu as réalisé la pochette de ton EP vinyle, ton premier clip au moyen d'un Iphone X ? D'où te viennent ces talents multiples ?
- Je suis bien entouré, j'ai eu la chance de faire plusieurs tournages avec des gens qui savent ce qu'ils font, et j'ai appris à construire un scénario et les documents techniques nécessaires. Mon ami Rémy Solomon m'a pratiquement tout appris en la matière. Et sur ce tournage, j'ai eu la chance de travailler avec d'autres personnes qui savaient utiliser les éclairages et les angles de vue. Je n'ai donc eu qu'à diriger, clarifier mes intentions artistiques.
Pour les visuels encore je travaille encore en autodidacte, mais souvent avec les conseils de mon ami Rémy et les retours des gens dont j'apprécie les conseils. Je tâtonne et je finis par arriver à un résultat qui me plaît.
Qui laisses-tu venir mettre son grain de sel dans cet univers si personnel ?
- Nicolas Gueguen, qui co-réalise avec moi les titres de Nation. J'ai grande confiance dans son sens esthétique, qui s'appuie sur une expérience très riche. Philippe Manivet, mon éditeur. Il y a aussi ma pote et partenaire de scène Swanny Elzingre, qui fait souvent partie des premières personnes à entendre les nouveaux titres, et qui me donne son avis spontanément. Si le titre ne la botte pas, souvent je laisse tomber. Enfin mon ami Rémy Solomon, qui est aussi parmi les premiers à entendre des nouveaux titres, quand il a un coup de cur pour un titre, je sais que je suis sur la bonne voie.
C'est le premier concert de NATION à Marseille. As-tu lien avec cette ville ? Si oui lequel ?
- C'est une ville que je ne connais pas encore, à part la gare St Charles, comme beaucoup de monde, et bien sûr c'est la ville d'origine et de cur de mon éditeur et ami, Philippe Manivet, donc je suis impatient d'y jouer!
Le futur 2019 de Nation, c'est quoi ?
- De nouveaux titres, de nouvelles dates, de nouvelles aventures.
Ton mot marseillais préféré ?
- tarpin
Le premier artiste marseillais qui te vient à l'esprit ?
- IAM, dont j'avais acheté le premier CD à sa sortie.
Ton meilleur souvenir à Marseille ?
- Il faut que je m'en fasse, justement :)
Merci pour tes réponses et bon concert !
- Merci à vous!
Liens utiles :
- https://www.musigamy.com/nation-fr
- https://soundcloud.com/thesoundofnation
- https://twitter.com/nationsounds
photos Rémy Solomon
Interview réalisée le 26 octobre 2018 par Pirlouiiiit
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