Art-Positions - Marseille : les concerts
Art-Positions - Marseille : l'historique des concerts
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Art-Positions : les dernières chroniques concerts 2 avis
Christian Brazier / Katy Roberts / Rasul Siddik
Art-Positions est une petite galerie d'art, vers le milieu de la rue d'Aubagne. Dévolue aux expositions, elle organise occasionnellement des concerts. Ce soir, c'est un trio de jazz composé de Christian Brazier : contrebasse Katy Roberts : piano Rasul Siddik : trompette L'accueil est discret mais chaleureux. L'hôtesse me propose gentiment un verre de vin rouge avec un bel accent latino. Etant bien élevé, j'accepte volontiers, et m'installe en fond de salle, c'est-à-dire à moins de dix mètres des musiciens, appuyé contre une lourde table pour effectuer quelques prises vidéo. Et là, la magie commence. Les musiciens, tous trois excellents, ont immédiatement le talent d'exprimer à la fois une grande individualité, une forte personnalité et une cohésion parfaite. "Alone Together" comme disait l'autre. Le jazz qu'ils nous dispensent est cool mais constamment teinté d'un brin de folie, grâce aux égarements délicieux de la pianiste rousse, Katy Roberts, et à ceux que dissimule sous une apparence sérieuse, flegmatique et pondérée le contrebassiste Christian Brazier. Quant au trompettiste Rasul Siddik, il est au top. Recouvert d'une épaisse couche de vêtements, d'un chapeau, d'une écharpe (comment fait-il pour tenir ?) il souffle... Lire la suite
Zaj Quartet (Jazz Sur La Ville)
La présence de Christian Brazier au sein de ce Zaj Quartet a attisé ma curiosité. Mais ce projet-là, c'est Dan Roth qui le porte, saxophoniste et maître des lieux, une accueillante galerie rue d'Aubagne. La musique jouée est ambitieuse, inventive. Angoissante tout d'abord tout au long d'une pièce qui aiguillonne notre imagination. La mienne m'envoie des images de Rosemary's Baby. Les portes grincent, le sax ténor peut être soupçonné d'avoir conclu un pacte avec le diable puis se libère magistralement de ses chaînes. Exploratrice ensuite comme la main gauche de René Perez Zapata qui plonge dans les entrailles du piano, comme celles de Brazier qui heurtent la contrebasse après l'avoir caressée d'un archet, comme les doigts de Dan Roth qui choisissent diverses percussions pour mode d'expression. Et puis la construction prend forme, inexorablement pour parvenir à l'apogée avant un doux dialogue entre piano et sax alto. Paroxysmique encore lors d'une de ces créations qui vous font mécaniquement fermer les yeux. L'instant est propice à la réflexion sinon à la méditation, qu'un piano aérien et de discrets cliquetis viennent clore. Mutante enfin lors de l'arrivée du violoniste Pascal Delalée, invité surprise. Quatre mains... Lire la suite