Le Baraka - Clermont-Ferrand : les concerts
Le Baraka - Clermont-Ferrand : l'historique des concerts
Sa.
27
Avril
2019
Ve.
23
Nov.
2018
Je.
15
Nov.
2018
Sa.
10
Nov.
2018
Sa.
13
Oct.
2018
Sa.
08
Sept.
2018
Je.
31
Mai
2018
Ve.
18
Mai
2018
Je.
26
Avril
2018
Ve.
13
Avril
2018
Ve.
30
Mars
2018
Sa.
03
Mars
2018
Le Baraka : les dernières chroniques concerts 13 avis
Johnny Mafia + Brain Zero
Un concert garage au Baraka, ça faisait un petit moment qu'on avait pas vu ça, la programmation étant plutôt tournée sur la pop electro ces derniers temps. Alors quand un des meilleurs groupes rock français émergents, à l'instar des Toulousains de Cathédrale ou des Rouennais de MNNQNS pour ne citer qu'eux, passe dans le coin, on serait assez idiot de laisser passer cet événement. Brain Zero Arrivée en retard, je rate le tout début du set de Brain Zero, des Clermontois dont j'avais beaucoup entendu parler depuis mon arrivée il y a un an dans cette ville, mais l'occasion de les découvrir en live ne s'était pas encore présentée. Une très bonne surprise donc, avec ce trio composé d'un guitariste à la voix incisive, d'une bassiste et d'un batteur, qui décharge un son tout à fait intéressant, aux sonorités indie rock 90's, rappelant parfois Sonic Youth, ou même Chokebore sur des passages plus lents et lancinants, mais intègre aussi un pelletée de titres garage punk plus cinglants. Du chant vrillé, un déferlement de fuzz, une basse sobre mais qui fait le taf et qui aurait mérité un chouïa plus de volume si on voulait chipoter un peu, une batterie tonique, procurent des bases solides sur le fond. La forme, elle, reste encore à mûrir, on... Lire la suite
C.A.R. + RROBIN
Oubliez cartable, mauvaises notes et chamailleries entre camarades de classes ; oubliez les nouveaux objectifs corporate et disruptifs de votre start-up; oubliez ce moment où on laisse la fin de l'été glisser doucement dans un début de mélancolie, pour se jeter inexorablement aux portes de l'automne. La bonne nouvelle de septembre, c'est surtout la rentrée culturelle, et la reprise des concerts des salles clermontoises. Parce qu'on n'a pas tous eu la chance d'écumer les festivals cet été, ce silence nous a paru très long... trop, jusqu'à tomber en décrépitude tel un Gollum sans son précieux... Ce soir, c'est au tour du Baraka de faire son lancement de saison. Traversant la butte en gambadant comme une agnelle enjouée à l'idée de retrouver l'ambiance exaltée du live, mon enthousiasme s'effondre quand je découvre une salle quasi vide... "Mais il est où le public, il est où ?" Peut-être en terrasse à boire des cocktaiiiils hors de prix, à débattre sur le fameux "hum, et toi, t'es plutôt chocolatine ou pains aux chocolats ?" ou à refaire le monde, qui a d'ailleurs été refait mille fois durant l'été, comprenez donc l'inutilité de refaire la chose une énième fois, n'est-ce pas... ou peut-être était-il affalé dans son canap' devant Fort... Lire la suite
Volage
"Tu fais quoi ce soir ?" "Je vais papillonner au Baraka..." "Ah bon, c'est soirée Tinder ?" "Euuuhh non ! Y'a Volage en concert !" Un nom de groupe qui offre des promesses de plaisirs insouciants. Est-ce mal ? Quand on écoute leur dernier album, "Sittin' Sidways" (sorti chez Howlin' Banana Records ce printemps), la réponse est définitivement non, flirter avec différents styles musicaux, tantôt garage, tantôt pop ou folk, ce n'est pas mal, c'est même extrêmement séduisant. N'en déplaise aux aigris ou rageux qui leur ont collé l'étiquette "Ty Segall" après avoir uniquement entendu le single "Permanent Feeling", les Tourangeaux offrent un univers quand même bien différent du blondinet boulimique de la production rock garage extravagante, et ceux-ci l'auraient compris s'ils avaient pris la peine d'écouter le reste de la galette et de venir les voir en live. Avec son disque fraîchement sorti (les premiers vinyles sont arrivés tout juste pour nous), on s'attend donc à entendre l'intégralité des titres de celui-ci ce soir, voire des plus anciens. Que nenni ! Le monsieur à la tête de ce projet, Paul Rannaud, étant apparemment en pleine... Lire la suite
Cannibale + Thee Watched Voyeurs
On ne voulait pas manquer cette dernière date au Baraka, qui clôt sa saison d'une bien belle manière, avec Thee Watched Voyeurs et Cannibale, dans une atmosphère moite et caliente en accord avec la météo actuelle, la rendant miraculeusement beaucoup plus agréable. Nous voilà donc bien motivés, avant de prendre la route le lendemain pour l'immanquable rendez-vous de l'année à Tinals, qui lancera la saison des festivals. Arrivée juste à temps pour le début de la première partie des Thee Watched Voyeurs, un trio clermontois qui envoie efficacement des titres de rock garage vintage à base de voix perçante, de guitares fuzzy sixties, rythmés par des lignes de basses appliquées et une batterie incisive. Les commentaires ironiques du chanteur, sur le fait qu'il n'y ait pas foule, n'ont pas franchement réussi à réchauffer l'ambiance, la quinzaine de personnes disséminée aux quatre coins de l'établissement restent camper sur leur position. Malgré ça, le set d'une grosse demi-heure nous offre une introduction énergique et réjouissante, avec cerise sur le gâteau, un son très bien arrangé! Hey, tu te souviens de la pub Tahiti douche ?! Des corps nus ondulant sous la pluie au milieu de la jungle tropicale? Oublie le savon, parce que là on... Lire la suite
Jo Wedin & Jean Felzine
Après le mouvement interplanétaire #balancetonporc, et le non moins renommé local #balancetonsexe avec le passage de Rocco Siffredi dans notre chère ville il y a 3 semaines, on pourrait, après la soirée passée avec Jo Wedin & Jean Felzine au Baraka ce samedi soir, ajouter à cela #balancetonexpression, avec pour argument non pas une, mais deux confirmations :"y'a que les cons qui ne changent pas d'avis", et "Ne fais pas d'un cas particulier une généralité" ou plutôt "ne fais pas d'une généralité, une généralité". Car d'un point de vue tout à fait subjectif, je n'aime, en général, ni la pop chantée en français, encore moins celles aux influences sixties, et très rarement les voix féminines. Exceptions il y aura sur ces trois critères ce soir, comme un dépoussiérage de mes vulgaires préjugés personnels, et quand on atteint ce niveau de "put.. ces morceaux sont trop bien foutus" qui hante nos pensées tout au long du set, on ne peut que s'abandonner au charme de ce groupe. Jo, leader suédoise de MAI, s'est associée, à Jean, de Mustang, pour sortir en fin d'année dernière un premier album sous le nom de "Pique-Nique", et nous présentent ce soir un live au son rétro pop sixties, teintés de rocksteady, soul et disco. Le duo glamour,... Lire la suite
Penelope Isles
Revenir au Baraka, un an après ce live mémorable de Crocodiles, c'était plus que motivant. Agencement identique, quelques améliorations apparemment, au niveau des lumières, ma mémoire peine un peu. Ce soir, l'ambiance sera bien différente du set ultra excitant du groupe californien, on se tourne ici vers un style plutôt chill-out inside. Et alors, Penelope Isles, qui est-ce? Bon, ok, sous ce patronyme trompeur, on aurait pu s'imaginer une nana venue d'un coin paumé du milieu du Pacifique où les plages sont paradisiaques, n'est-ce pas?! Et bien, perdu! Et donc, ça vient d'où? Brighton, UK! AH, une île, tout de même! OK, on plante le décor: ils sont 4, jeunes et cool, emmenés par Jack et Lily Wolter, frère et soeur, et ont sorti un premier album en 2015, de la dreampop mélodieuse et énergique, nommé "Comfortably Swell" ... Rien que l'appellation est sympa, parce ce que ça m'évoque à la fois le titre pink floydien (si tu arrives à lire rapidement cet adjectif à voix haute 10 fois de suite, tu as gagné tout mon respect)... Lire la suite