Cité de la Musique - Paris 19e : les concerts
Cité de la Musique - Paris 19e : l'historique des concerts
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Cité de la Musique : les dernières chroniques concerts 14 avis
Bertrand Belin
En deux heures et quelques 17 titres, le dandy breton Bertrand Belin a embarqué le public de la Cité de la Musique dans son univers empreint de poésie et de musique sophistiquée.Accompagné de 5 musiciens talentueux, cela va sans dire : Thibault Frisoni aux claviers, à la basse et aux choeurs, Julien King Omé à la guitare, Sylvain Joasson à la batterie, Lara Oyedepo au xylophone, aux claviers et aux choeurs, et Jean-Baptiste Julien aux claviers, ce groupe qui jouait ce soir sa 109ème date de la tournée "Tambour Vision" semble prendre un plaisir fou à jouer son set comme si c'était la première fois autant que nous sommes heureux de l'écouter. Chaque titre est par ailleurs éclairé subtilement et sublimement, sans effet inutile, par un jeu de couleurs qui illustre chacune des 17 Chansons comme autant de tableaux.Si Belin était un temps il serait sans conteste le présent perfect. Il est le parfait trait d'union entre le 20ème et le 21ème siècle. Comme si le meilleur d'hier souhaitait nous offrir du rabe. C'est d'autant plus remarquable à travers les titres de ce dernier album "Tambour Vision"... Lire la suite
P.I.L. (Public Image Limited) - Expo Europunk
Quand on a un déplacement pro prévu de longue date à Paris, et avec l'aide de l'agenda Concertandco, on arrive toujours à trouver quelque chose à aller voir en concert. Ca n'a pas raté ce soir où, après avoir passé l'après-midi à la Cité des Sciences de la Villette à écouter parler de pollution de l'air (c'est mon vrai travail à moi que j'ai), il n'y a eu qu'à longer la très jolie Galerie de la Villette (promenade urbaine et champêtre à la fois) pour atteindre la Cité de la Musique, siège de l'exposition "Europunk 1976-1980 - une révolution artistique" ! Où l'on programme opportunément ce/ceux qui restent du punk 1976, à savoir les Buzzcocks demain (j'aurais préféré je crois, surtout avec les géniaux Frustration en première partie) et P.I.L., Public Image Limited, ce soir. Groupe dont je suis loin d'être fan... Enfin ça fera toujours une légende vivante de plus à mon tableau de chasse de spectateur... Ma soeur étant perdue dans le RER et les bières ayant un prix presque surréaliste (Heineken 33 cl, boite, 5 euros ! Alors ça c'est punk, ça les vaudrait même pas en francs !), je m'offre donc l'expo à la place (et pour à peine plus cher) : jolie évocation historique de l'explosion du punk dans toute l'Europe (enfin surtout en... Lire la suite
Public Image Limited aka PIL
Les vieux punks parisiens historiques survivants étaient de sortie à la Cité de la Musique pour le concert de Public Image Limited, qui est avant tout le groupe de John Lyndon, le chanteur des Sex Pistols, plus connu du grand public sous le nom de Johnny Rotten. Fondé très peu de temps après la dissolution des Pistols, Public Image limited, Aka PIL avait à l'époque complètement déconcerté les fans de l'album Never mind the bollocks. La musique de PIL était un virage complet qui sonnait la fin de l'ère PUNK historique et posait les bases de la new wave et du post Punk. Au début des années 80, l'album Metal Box prenait à rebours le public de Johnny Rotten, en proposant des chansons déstructurées, sans réels refrains et pouvant s'étirer sur plus de 10 minutes. La guitare n'était plus une usine à Riffs ni l'instrument porteur de la mélodie. Elle laissait ce rôle à des lignes de basse lourdes, glaciales presque DUB, renforcées par une batterie métronomique. Elle n'était plus qu'un instrument bruitiste apportant de la dissonance à la rythmique ou répondant au chant outrancier et azimuté de John Lyndon. Cet album, unique en son genre à l'époque, est considéré à juste titre depuis près de trente ans comme un chef d'uvre fondateur par une... Lire la suite
Claire Diterzi
La merveilleuse et atypique Claire Diterzi était ce soir à la cité de la Musique à la Villette pour présenter son nouvel album fraîchement sorti "Le Salon Des Refusés". Quelques jours auparavant, j'ai eu l'occasion et le grand plaisir de rencontrer cette belle artiste. Le fruit de cet entretien se retrouvera à la rubrique interview d'ici peu ce qui vous donnera l'occasion de mieux connaître Claire. C'est peu dire qu'elle mérite d'être connue davantage du grand public tant cette femme est charmante, lumineuse, talentueuse et drôle. Surtout, Claire Diterzi propose un univers unique, riche, beau et dérangeant qui peut séduire ou pas, mais en aucun cas laisser indifférent. Autant le dire d'entrée, on a raté le début car ici dans ce lieu magique à l'exceptionnelle acoustique les concerts commencent à 20 heures pétantes. C'est un peu tôt à mon goût. Heureusement qu'Arte Live Web a eu la bonne idée de filmer et de diffuser ce concert purement magique (vous trouverez le lien en bas), au moins je n'aurai rien raté. Enfin, on se console comme on peut. Bref, on finit par rentrer avec Francesca (une grande fan de Claire) dans la salle. Il est 20h30 et on prend donc le spectacle en cours. On est placé tout en haut et vu que j'ai raté les 3... Lire la suite
I'm From Barcelona + Soko (Festival Days Off 2011)
Méchamment euphorisante, la soirée de clôture du Festival Days Off 2011 le dimanche 10 juillet, avec la troupe folledingue d'I'm From Barcelona en tête d'affiche pop venue de Norvège et la première partie folk pop Lo FI made in France de Soko... Soko Avant le lâcher de ballons, les canons à confettis et les tubes de pop folk rock légèrement synthétiques et 100% réjouissants, il faut subir, la longue, très longue première partie proposé par Soko, une jolie découverte à l'occasion du Printemps de Bourges 2008, qui s'est visiblement transformée depuis en artiste auto complaisante et fatigante... Même s'il se peut bien que ce concert soit le plus raté de sa naissante carrière, Soko fait bien pâle figure dans son rôle de fan énamourée des géniales approximations de Daniel Johnston et des Flaming Lips... Si ses héros sont touchants et inspirés, la chanteuse guitariste batteuse semble, elle, perdue dans ses propres chansons, très mal interprétées, pas assez répétées en compagnie de ses deux musiciens et un peu ridicules dans le style féministe activiste autoproclamée. Avoir un joli brin de voix éraillée, de bonnes idées, une belle culture pop Lo Fi et un petit buzz dans le milieu bobo ne suffit pas à faire un bon concert...... Lire la suite
Einstürzende Neubauten
C'était une soirée intéressante parce qu'improbable. Il y en a des comme ça, où on ne peut pas vraiment dire aux absents qu'ils avaient tort - mais quand même, on est bien content d'avoir été là. Le contexte? Ces 16 et 17 novembre derniers, la Cité de la Musique mettait à l'honneur le groupe Einstürzende Neubauten - collectif berlinois digne représentant de la scène industrielle - et les invitait à fêter leur trentaine d'années d'existence ininterrompue en une soirée "best of" et une soirée "side projects". La veille, le groupe nous avait généreusement donné deux heures et demie de concert, qui ont plus ou moins bien été reçues par les fans: les amateurs de balades (ceux qui écoutent plutôt l'album silence is sexy) se sont réjouit, les puristes du début ont déploré le manque de vivacité des membres du groupe et le peu de morceaux réellement indus. Certes, la qualité du son était là, franche et puissante, on pourra dire qu'après trente ans de carrière, les neubauten savent envoyer la purée sans mouiller la chemise, à prendre ou à laisser. Petit bémol: le "best of" concernant majoritairement les dix dernières années de carrière du groupe que l'ensemble de leur production... de quoi se demander s'ils ne feraient pas mieux de retourner aux... Lire la suite