Epicerie - Marseille 6ème : les concerts
Epicerie : les dernières chroniques concerts 4 avis
Fire Warriors
Les Fire Warriors sont des fous dangereux, qu'on se le dise. Sous prétexte d'un talent insolent de musiciens, il se permettent tous les dérapages scéniques possibles, tous les pétages de plomb, et livrent une prestation totalement déconcertante mais par moment, complètement jouissive... Pourtant au début ils paraissent relativement sains d'esprit, voire banals. Il y a trois musiciens : un contrebassiste, un guitariste et ce qu'on croît être un chanteur. Ils ont un aspect relativement normal et rien ne laisse à penser qu'ils puissent s'être échappés d'une institution quelconque ! Mais très vite on s'aperçoit que l'on va perdre tous ses repères : en fait, à peu près quand ils commencent à jouer. Il s'avère que chacun des trois chante à son tour (quand ce n'est pas tous en même temps), hurle, danse comme un taré, pète les plombs ... On est plutôt inquiet pour leurs instruments qui finalement s'en tirent par... Lire la suite
the buck project
On (moi) ne prêchera pour the Buk project, pas plus que pour Bukowski. On saura apprécier les jambes d'une serveuse, les rues et les hôtels de New Orleans; on aimera les insectes, la boisson; on sera tendre, amoureux et, pour finir en colère, avec les mots beaux de Bukowski, lu... Lire la suite
Melc
Après avoir pris notre carte d'adhèrent qui a la forme d'une magnifique étiquette Soldes et après s'être acquitté du tarif "royal" 14 euros, "normal" 9 euros ou "fauché" 4 euros (à décider en son âme et conscience sans demande de justificatifs), nous voilà assis dans la petite salle de l'Epicerie (ou il vaut mieux avoir réservé si on vuet être sûr de pouvoir entrer) ; quelques rangées de chaises et au fond une scène a peine plus grande que celle de l'Exodus. Je ne sais pas si c'est le lieu ou le style mais le public me parait un peu plus âgés que dans les autres lieux de musique environnants. A peine plus tard que l'heure annoncée le concert commence. Les 4 musiciens s'installent c'est-à-dire au centre Jeanne Added derrière son violoncelle, au fond Gildas Etevenard que je ne verrai pratiquement plus du concert (caché par Jeanne). A gauche et à la guitare Thibault Frisoni (déjà croisé à de multiples reprises sur scène, que ce soit en compagnie de Oshen il y a un moment, ou surtout de David Lafore dont il fait partie du Cinq Têtes) et à droite Julien Tamisier coincé entre ses claviers et son piano. J'ai eu la surprise de découvrir qu'il y avait une fille dans le groupe, car sur la photo que j'avais vu il n'y avait... Lire la suite
HomosuperioR
Iah ! Iah ! Shub Niggurat ! HomosuperioR signe un magnifique voyage autour de la peur et de l'attraction du vide. Avec ce nouvel opus, HomosuperioR a réussi à nous surprendre une fois de plus. Flirtant de nouveau avec les ambiances glauques, c'est autour de textes tirés de Ctulhu, le livre mythique de H.P. Lovecraft, que le groupe multifacettes a construit sa prestation. Le spectacle incluant vidéo, bande son enregistrée, musique et chant en live et une prestation scénique épurée mais magnifiquement oppressante a réussi a marquer les esprits autant que les âmes. Autour d'un corps allongé, les six musiciens assis... Lire la suite
Iah ! Iah ! Shub Niggurat !! Un spectacle d'Homosuperior
Le rideau se lève. Au centre de la scène on devine un corps sous un drap ensanglanté. De part et d'autres de la litière macabre, 6 silhouettes encapuchonnées sont accroupies. Une voix s'élève. Le corps raconte son agonie. Il s'étouffe, se noie dans un marécage, les algue s'enfonce dans sa gorge. Peu à peu ses souvenirs reviennent. Tout cela a commencé quand il a emménagé dans cette maison en bordure du marais avec sa famille... Le dernier spectacle de la bande à Homosuperior est une pure réussite d'angoisse Lovecraftienne. Ceux qui connaissent les nouvelles du maître de l'horreur de Providence ne seront pas dépaysés. Le texte de Nadia Drici serait digne de figurer dans une anthologie de Lovecraft. La mise en scène se renforce avec les vidéos qui illustrent la pensée du mourrant. Il ne s'agit en aucun cas d'un fil narratif. Les images se succèdent, souvent en boucle, avec en fond la musique, entre electro, jazz déjanté et musique Badalamantinienne composée par Dominique Viger, Roger Rami, Benjamin Darnaud, Christophe Rodomisto.... Lire la suite