Ce soir-là après une journée de mistral à vous en décorner les cocus, fallait vraiment avoir envie de ressortir à la nuit, même à 19 heures... Et ça s'est un peu ressenti sur l'affluence, certes qualitative mais pas exceptionnelle en quantité, aux 18 ans du Lollipop Music Store de Marseille ! L'avantage étant qu'avec un vent pareil, personne au moins ne trainait longtemps dehors (on a souvent vu des événements ici où il y avait plus de monde dans la rue que devant le concert...) 18 ans, eighteen fucking years ?!... Et si l'on ne compte plus à combien de ces anniversaires on a assisté (une grosse moitié, a priori ?), on peut en tout cas affirmer qu'on était déjà là pile un an avant le premier, au soir de l'inauguration, ambiancé par le Godfather du rock marseillais et qu'on avait chroniqué avec gourmandise - we had been heroes, just for one day ! Depuis on a vu s'empiler modestement, puis gaillardement, puis résolument, puis presque sereinement, les anniversaires de ce lieu unique et irremplaçable - au bout de 3 ans on a arrêté d'avoir peur pour eux, au bout de 7 ou 8 ans on s'est mis à apporter du champagne, au bout de 10 ans on a quasi été moins surpris qu'ils soient encore là qu'au bout de 5... Et au final on ne s'étonne presque plus de... Lire la suite

Les Nitwits et Concertandco, vieille histoire ! 25 chroniques en ligne avant celle-ci (et depuis 2002 !), même à moi seul j'en suis au moins à 5 : collectivement ils doivent sûrement être dans notre Top 10... On les croyait partis dans les limbes, mais tout a (re)commencé il y a quelques mois avec un crowdfunding pour sortir en vinyle leur premier disque, Death to Lo-Fi. Mais qui peut bien vouloir d'une telle vieillerie, sortie confidentiellement à 500 exemplaires en 2004 (et que j'avais du emprunter à la BMVR pour le tenir en main - rappelons qu'on était en l'an 2 avant Lollipop Music Store, par ailleurs)... Qui pourrait donc convoiter ce vieux truc, me direz-vous ?Bah pas mal de gens, si l'on en croit les fonds manifestement réunis pour passer le cap et produire ce bel objet monochrome, mais aussi l'affluence de ce soir au Lollipop Music Store ! Pour citer Vince lui-même à la fin du set, il y a vraiment tous ses copains ce soir ! Et on peut faire l'hypothèse qu'il avait un autre objectif ce jour-là : prouver au monde que la longue maladie merdique qui l'accapare depuis une décennie (et qui n'est pas secrète), ajoutée à sa grippe de la semaine (en bonus !), n'allaient pas empêcher Vince Venkman, a.k.a. l'asperge famélique (c'est de moi,... Lire la suite

J'aime quand les showcases du Lollipop sont le jeudi parce que le lendemain est férié. En cette veille du 1er novembre pour lequel il faut remercier le pape Grégoire 3 et Napoléon Bonaparte, j'ai profité que les enfants étaient en vadrouille dans le quartier en train de sacrifier à la tradition américaine (il le peut puisqu'ils le sont) du "trick or treat" pour leur donner rendez-vous au Lollipop. A la base je n'étais pas venu pour le showcase (ah ah ah) mais pour acheter le dernier Amyl and the Sniffers dont j'ai pas mal écouté les quelques morceaux accessibles ces temps-ci, après avoir récupéré mon colis de chez Rouquemoute (maison d'édition à qui on doit l'excellent Michel de la Teigne et tout un tas d'autres trucs un peu hors normes, chez qui je n'arrête pas de commander des trucs en espérant que cela les sauvera) A mon arrivée il n'y a pas encore grand monde ... Ce sont les balances qui se transforment pour moi en showcase privé. Pendant que je prends en plus du Cartoon Darkness à la pochette floutée (je pensais qu'ils auraient fait le coup de l'autocollant bien placé comme le magnifique EP Tanger, ville ouverte de Tanger en son temps), le Grive que j'avais aussi beaucoup écouté sur bandcamp ... et je commande le dernier Sammy... Lire la suite

Retour aux showcase de Lollipop, après une durée d'absence assez déraisonnable au vu du plaisir généralement retiré. Mais il est vrai que le vendredi soir nous est souvent la rampe de lancement d'un week-end d'escapade réussi... Heureusement, on y retrouve des visage amicaux, ceux des tauliers autant que ceux des copains historiques du rock : les usual suspects d'ici, sont des gens pas rancuniers de nos coupables absences. Le groupe du soir s'appelle Sandcastle, il comporte 5 filles dont 4 garçons, on y pratique du post-punk sous les influences (revendiquées) de Idles, Slowdive, Cure. En effet, on jurerait avoir entendu un peu des trois, et certes ce sont de belles références ! De toutes façons rien que le fait de jouer à autant chez Lollipop et d'être tous audibles sans pour autant esquinter les oreilles, est déjà une belle performance technique, voire artistique.Par ailleurs tout y est pour constituer... Lire la suite

Aujourd'hui Cyril à 12 ans. Aujourd'hui la Salle Gueule à 12 ans. Aujourd'hui le Santo Cachon à 12 ans. C'est fou comme le temps passe vite. Aujourd'hui c'est aussi (presque) le dernier jour du mois d'août (en tout cas mon dernier concert). Après avoir eu des hauts le coeur en voyant que la pollution (visuelle et tout court) a encore gagné du terrain (quand on sait ce que ça coûte comme argent public c'est vraiment a minima tristissime), nous voilà devant Lollipop. J'ai dit à Cyril qu'il pourrait choisir ce qu'il voulait dans le magasin. Personne devant, signe qu'il ne fait pas trop chaud dedans et que le concert a commencé. C'est si doux que je n'en étais pas sûr. En effet ayant déjà vu et écouter Nathan Hégo au sein de Sovox (voir chronique par ici) et de Crache (voir chronique par ici), je ne croyais q'à moitié la com' du Lollipop lorsqu'ils annonçaient "folk pop rock"). Je me faufile tout devant. A peine suis-je accroupi que je sens le tissu de ma chemise qui commence à se coller à ma peau. Nathan, perché sur le tabouret piqué au bar est en train de jouer Oublier dont je capte la fin en vidéo (ne sachant pas à ce moment là que ce n'est que le premier du set). Chant en français délicat. D'ailleurs si on devait lui coller une étiquette,... Lire la suite

The hand that wrote this letter...C'est la mienne.Bé-attitude totale pour cette soirée de juillet pendant laquelle Le Trio redoutable nous a fait le chaud.Encore une fois, sous l'oeil ravi du beau David, les morceaux se promènent dans le temps, sans prise rapide, dans le béton de ma... Lire la suite