Etoiles : les dernières chroniques concerts 4 avis
Maxwell Farrington & le SuperHomard
C'est aux Etoiles, une magnifique petite salle intime du nord de Paris que Maxwell Farrington & Le SuperHomard (hommage au nom de la Boite de nuit de Michel Constantin dans le chef d'uvre de Georges Lautner "Ne nous ne fâchons Pas") venaient défendre sur scène leur magnifique album commun "Once". Clairement, on était hyper impatients car cet album, sorti en avril dernier, est un bijou dans lequel se marient la formidable voix de crooner baryton de Maxwell Farrington avec une pop sixties ultra élégante dont la filiation avec les orfèvreries de Lee Hazlewood et de Burt Bacharach est assumée, évidente et réussie. De prime abord, on est assez surpris par la confidentialité de l'évènement tant le disque a été, à juste titre, encensé par la critique. C'est avec une formation serrée (un batteur, une guitare et une batterie) que le duo se présente devant le public. D'emblée, la voix de Farrington emporte le public. C'est... Lire la suite
Robert Jon and the Wreck
Enfin. Après vingt mois de disette musicale, nous reprenons le chemin des salles de spectacle. Si le monde d'aujourd'hui est sensiblement différent de celui d'hier, le rock actuel ressemble à s'y méprendre à celui d'il y a un demi siècle. Prenez Robert Jon and the Wreck, puisque c'est d'eux qu'il s'agit. Leur son nous transporte à la grande époque de Muscle Shoals: duels de guitares sudistes, piano bastringue, section rythmique souple et funky, le tout enrobant des chansons parfaitement ciselées. Et pourtant à aucun moment n'avons nous eu l'impression d'assister à un concert rétro, nostalgique, vieux con. C'est parce que ce style et ce son sont (son sont!) intemporels. Les envolée lysergiques du guitariste... Lire la suite
Kazu
Rue du Paradis. Tout est dit. Il m'aura fallu attendre l'âge d'Or pour traverser la rue de Paradis. Passer du côté pair au côté impair. S'engouffrer dans cet endroit qui de la fenêtre ressemblait à un lieu d'ultime débauche. S'engouffrer sous les étoiles. S'engouffrer encore. A deux pas du New Morning. Le petit cabaret, ciné de quartier, boite de nuits, accueille désormais des étoiles filantes. Bar, balcon, mini scène, jeu de lumières d'un autre temps. On se sent chez soi. Entre trentenaires du quartier du Château-d'Eau. Et érudits musicos venus écouter l'émancipée Kazu. Les plus jeunes gloussent en espérant voir la pochette de l'EP "Salty" sur scène. Les plus vieux attendent, bras croisés, de voir la belle demoiselle quinqua, délivrée des frères Pace après 25 ans de vie commune. Fini Blonde Redhead, terminé... Lire la suite