Le Fil - Saint-Etienne : les prochains concerts
Sa.
30
Nov.
2024
Le Fil : les dernières chroniques concerts 5 avis
ROVER
Ambrée ou blonde. La bière coule à flot pour cette première soirée d'été précoce à Saint-Etienne. Le fond musical de The Toad Elevating Moment laisse présager la puissance de cette soirée. Pas d'écoute préalable du dernier album de Rover, "Let it glow", déjà daté du cru 2015, impossible de me souvenir si le songwriter est français ou américain (j'entends d'ici hurler les fans), aucune critique lue avant ce grand plongeon dans l'inconnu, oubliée l'annulation de dernière minute des précédentes dates pour cause de fracture de la jambe. L'artiste est-il tombé dans la fosse à Lyon ? Copie involontaire du jeu de jambes de l'Iguane ? Le colosse entre en scène. Bâti, fort, bien calé sur ses deux jambes,... Lire la suite
Mansfield Tya
Ce samedi 5 décembre, Le Fil de Saint-Etienne accueillait un ovni de la chanson française : Mansfield TYA. Pour les fans, ce fut d'abord l'occasion de découvrir avec stupeur (et tremblements) que le duo nantais venu présenter son quatrième opus, n'assurait que la première partie du concert (la tête d'affiche étant tenue par Jeanne Added, artiste pop-rock révélée aux Trans Musicales de Rennes). Inquiets, ils ont toutefois été vite rassurés par un set d'une heure et quart, qui plus est très réussi. Avec leur belle complicité, qu'elles partagent depuis plus de dix ans, Julia Lanoë et Carla Pallone ont ouvert avec l'inquiétant "Cerbère" du troisième album (NYX), puis elles ont enchaîné des titres variés, issus de l'ensemble de leur discographie, tantôt entraînants, tantôt intimistes, entrecoupés de quelques blagues et de remerciements de la chanteuse, faussement timide (Julia Lanoë incarne aussi Rebeka Warrior, son doppelgänger déjanté au sein du groupe d'électro Sexy Sushi). Pendant plus d'une heure, Mansfield TYA a su amuser ("Le Dictionnaire Larousse", "Logic... Lire la suite
W.A.S.P
Déjà, en 2010, la tournée Française de W.A.S.P avait été amputée de plusieurs dates au dernier moment (voir le jour même !) faute de réservations. Deux ans plus tard, on prend les mêmes et on recommence puisque le groupe a annulé sa prestation Toulousaine et est remonté dans son tour bus, à Lille, alors même que la première partie était sur scène... Alors, pour cette date de St Etienne, il flotte une certaine anxiété : jouera ou jouera pas ? Blackie Lawless brise finalement le suspense après une courte intro sonore, en déboulant sur "On Your Knees". La première impression est forte tant la puissance délivrée par le quatuor est phénoménale. Le premier acte du set est axé sur la période 1984/89 du groupe et ne contient que des tueries : "The Real Me", "L.O.V.E Machine", "Wild Child" etc, etc...En guise de Backdrop, trois écrans diffuseront,... Lire la suite
Catherine Ringer, Klint
Catherine Ringer dans la SMAC stéphanoise la veille de son passage au printemps de Bourges, c'est un événement qui ne se rate pas. Pas de barrière ce soir devant la scène et c'est tant mieux, on est plus près des artistes, on peut s'accouder, c'est plus confortable. Ambiance sympa d'avant concert, le public arrive doucement. La première partie est confiée à Klint, groupe pop-rock local qui a enfin une chance de se lancer dans le grand bain. 20h30, le groupe entre sur scène, la salle est déjà bien remplie. C'est parti pour une (trop) petite demie heure de concert.Le set est bien enlevé, les musiciens sont heureux d'être là. Thibault à fond sur sa batterie, Christophe et ses " jouets " aux sonorités parfois étranges, Jean-Sébastien au chant et à la guitare, Benoît à la basse et Johan à la guitare. Un show tout électrique et plutôt rock qui nous emmène sur des routes où l'amitié et l'amour prennent place. Même si certaines histoires d'amour finissent mal... Les chansons défilent, en français ou en anglais, le public accroche, tape des mains et des pieds, c'est bon signe. 7 chansons c'est court, mais c'est déjà un grand moment rêvé depuis longtemps. Un seul regret, ne pas avoir entendu One day pourtant... Lire la suite
Ghinzu
Concert décevant au Fil à Saint-Etienne pour les Belges de Ghinzu, pourtant auteurs d'une dernière tournée (en 2004/2005) incroyablement ébouriffante... Est-ce à cause des réglages inhérents à tout début de tournée ? Est-ce dû à la longue pause scénique que le groupe s'est accordée entre les deux derniers albums (Blow et Mirror Mirror) ? Est-ce la conséquence du son de la salle (pourtant flambant neuve) ou d'un ingé son tâtonnant ? Est-ce dû à un jour sans, à une soirée trop arrosée la veille ou à l'enchaînement trop rapide des dates ? Mystère... Toujours est-il qu'après avoir manqué la première partie (The Black Box Revelation) à cause d'une rocambolesque double panne sur l'autoroute Clermont/Saint-Etienne (arghh !), l'attente se fait longue dans la superbe salle qu'est le Fil. Tout le monde semble guetter fébrilement l'arrivée sur les planches des membres Ghinzu, attendus comme des héros dans une salle comble. Puis, le groupe arrive enfin, et semble vraiment très emprunté sur les premiers morceaux, pas exactement en forme ou particulièrement ravi d'être là (malgré les propos lénifiants du chanteur, type Céline Dion à Las Vegas... "on est extrêmement contents d'être là ce soir..." Ah bon, ça ne se voit pas. ) Pendant... Lire la suite