Le Grand Mix : Dernières news
En concert le 17/11/2024
En concert le 07/02/2025
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Le Grand Mix - Tourcoing : les prochains concerts
Ve.
13
Déc.
2024
Sa.
05
Avril
2025
Le Grand Mix : les dernières chroniques concerts 21 avis
The Phantom Band
Ami mélomane, ami lecteur, de deux chose l'une : soit tu étais au concert de Phantom Band mercredi soir au Grand Mix, auquel cas tu te seras fait ta propre opinion de leur prestation, soit tu n'y étais pas et tu as eu tort. Ecoute donc pourquoi. D'abord, très franchement, aucune excuse ne sera recevable : France-Brésil sur la une, c'était pas folichon. En revanche, le team resserré de ces six Ecossais venant jouer en terres tourquennoises, c'était quand même autre chose. Quand bien même leur chanteur, malade, n'aura pu donner toute latitude à sa magnifique voix de baryton. Des excuses rigolotes, quelques quintes de toux, une grosse heure de concert : 200 personnes les ont applaudis avec un enthousiasme non feint ; c'était la moindre des choses. Car ces six gars-là ont : du talent à revendre, une joie visible à jouer ensemble, des mélodicas en... Lire la suite
Lilly Wood & The Prick + 1973
Ils en ont fait, du chemin, Ben et Nili, depuis leur concert sur la troisième scène du festival Rock en Seine en 2009, lorsque leur talent et leur fraîcheur avaient éclaboussé une foule qui ne les attendait pas, mais qui s'est rapidement laissé conquérir. Un an et un album plus tard, on les retrouve en pleine tournée nationale, qui fait étape ce soir à Tourcoing. Ne manquez d'ailleurs pas l'interview qu'ils nous ont accordée quelques minutes avant le concert ! En première partie, c'est la troupe de 1973 qui doit chauffer la salle. Connus depuis leur tube estival Bye Bye Cellphone, ils arrivent sur scène à quatre pour enchaîner des ballades un peu molles. Ce n'est pas désagréable, mais encore moins transcendant. Le chanteur semble jouer plus sur son physique avantageux que sur sa voix, et l'ensemble donne une image assez fade de pop-rock pour groupies en fleur. C'est sympa, c'est léger, mais c'est rarement enthousiasmant et leur musique glisse sur nous sans laisser de trace. On notera en revanche qu'ils font beaucoup de blagues, avec une bonne dose d'autodérision, comme lorsqu'ils essayent de faire participer un public peu réactif et qu'ils en viennent à se demander à voix haute s'ils sont "en train de se prendre un gros vent par 650... Lire la suite
Ratatat
Le Grand Mix de Tourcoing affichait complet depuis déjà quelques semaines pour ce concert du duo new-yorkais Ratatat. Recommandés par Daft Punk, Mike Stroud et Evan Mast se sont forgés une solide réputation en six albums, dont certains sont de vrais chefs d'uvres (notamment Classics, sorti en 2006). Pourtant, le groupe peut encore être qualifié d' "underground", avec une production exclusivement instrumentale et assez exigeante. On passera rapidement sur l'indigeste première partie, assurée par le bruxellois DJ Elephant Power, qui s'écoute sans doute mieux en rave party sous acides qu'à 18h un dimanche à Tourcoing. Les deux New-Yorkais entrent en scène à 20h tapantes. Derrière eux, un écran géant surplombe la salle. En dessous, on a disposé un treillis de lampes et des stroboscopes. Sur les côtés de la scène, on remarque la présence de deux vitres en plexiglas, sur lesquelles des images sont également projetées. L'ambiance est sombre et mystérieuse, à l'image de la musique du groupe. Seulement équipé d'une guitare et d'une basse, mais entouré de divers synthétiseurs, d'un pad électronique et de deux tambours, le duo Américain parvient sans mal à occuper toute la petite scène tourquennoise. Les effets de lumière en... Lire la suite
Fool's Gold + The Bewitched Hands
Il y a de toute évidence mieux à faire un samedi soir qu'aller à Tourcoing. A moins, bien-sûr, que les Bewitched Hands, chouchous rémois des Inrocks depuis plusieurs semaines, et Fool's Gold, valeur montante du rock africano-judéo-californien, ne soient venus partager la scène du Grand Mix. Si les "mains ensorcelées sur le dessus de nos têtes" sont annoncées en première partie, nombreux sont les spectateurs qui sont venus pour eux plutôt que pour la "tête d'affiche" du soir. Du coup, dès les premiers accords à 20h30, la petite salle est déjà bien remplie. Et ils sont sympas, les Bewitched Hands, toutes bedaines dehors, chevelures hirsutes et pilosité galopante. Avec leur look, qui de bucheron canadien en chemise à carreaux, qui de rockeur du dimanche mal rasé en t-shirt débraillé, qui de geek à lunettes, on dirait qu'ils jouent encore sur les scènes en carton des fêtes de village champenoises. Pourtant, c'est dans une tournée nationale que le groupe est lancé, avec une notoriété grandissante pour l'accompagner. Découverts sur le premier opus de Yuksek, ils ont depuis sorti un album salué par la critique, et leurs prestations scéniques font déjà parler d'elles. Et il faut dire que dès qu'on les voit apparaître, on pense à... Lire la suite
The Warlocks + Moloko Velocet
Dans la grande famille rock-indé-tendance-psyché façon Brian Jonestown Massacre et The Velvet Underground, The Warlocks faisait figure d'incontournable héritier. Oui, faisait. Car, en 2007 patatrac : changement de cap sans (presque) crier gare. Fini le côté indie classique enjoué, la filiation directe avec les groupes précédemment cités. Place à la lenteur, aux guitares noyées sous les effets ou broyées par la fuzz. Tout côté mélodique est réprimé, le chant devient plaintif et la musique exprime désormais ce que Surgery avait commencé à mettre en texte : le spleen, tendance plus suicidaire que rêveur. Et au final The Warlocks accouchait de son meilleur disque : Heavy Deavy Skull Lover - avis purement subjectif loin de faire l'unanimité. Deux ans plus tard The Mirror Exploses, dernier album en date, continuait sur cette voie. Or le problème avec les groupes qui changent de style, c'est qu'à un moment donné il faut choisir son camp. Les soutenir dans leur choix ou pas. Surtout avant d'aller les voir en concert. Et forcément, de camps, il y en avait deux ce... Lire la suite
Midnight Juggernauts + Shiko Shiko
Première au Grand Mix de Tourcoing pour notre équipe de choc et premier constat : c'est loin. Mais deuxième constat : c'est vachement cool. Une salle à taille humaine, avec une vraie proximité entre la scène et le public, et puis une ambiance des plus conviviales. Info HS mais utile quand-même : si les privilégiés que nous sommes n'ont pas droit à un bar VIP avec petits fours à volonté (eh, on peut pas tout avoir), le prix des consommations est plus que raisonnable, et c'est suffisamment rare pour être souligné. Mais trêve de bavardage, rentrons dans le vif du sujet. C'est devant une salle bien vide que débarquent les Lillois de Shiko Shiko, chargés d'assurer la première partie du concert du soir. Un coup d'il à leur MySpace laissait augurer de bonnes choses... Résultat : c'était avant tout bruyant et brouillon. Le chanteur est des plus véhéments (mais pourquoi tant de haine ?), bien plus d'ailleurs que son bassiste, pourtant affublé d'un masque de catcheur. Pris d'élans rageurs, le groupe assène des stridences insupportables et quelques bonnes inspirations rythmiques sont bien incapables de sauver nos tympans de ce déluge assourdissant. Les jeunes musiciens livrent une prestation confuse, brutale, décousue, parfois à la limite... Lire la suite