3000 à 17000 personnes
Site exceptionnel de 17 000 m2, inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1975, la Halle Tony Garnier est une salle modulable aux multiples facettes pouvant accueillir des concerts, des spectacles, des salons, des conventions, des congrès ou des événementssportifs.
Plan d'accès
Halle Tony Garnier : Dernières news
En concert le 17/04/2025
Halle Tony Garnier - Lyon : les prochains concerts
Sa.
23
Nov.
2024
Me.
11
Déc.
2024
Ve.
10
Janv.
2025
Je.
17
Avril
2025
Halle Tony Garnier : les dernières chroniques concerts 265 avis
The Cure (The Cure Lost World Tour 2022)
La musique de The Cure agit comme une madeleine de Proust : si on croque dedans quand on est jeune, elle a des effets très addictifs et évocateurs, qui font qu'on a toujours envie d'y revenir et qu'une foule de souvenirs ressurgissent chaque fois qu'on l'écoute. Pour les concerts du groupe de Robert Smith, c'est la même chose : l'homme toujours coiffé en pétard et habillé en noir est si généreux et touchant quand il joue ses titres - totalement intemporels - lors de grands-messes gothiques, qu'à chaque tournée on ressent l'envie de communier à nouveau avec lui, le dieu (athée) de la cold wave teintée de pop sucrée et néanmoins dépressive. Donc, après 2016, déjà ici dans la superbe et immense cathédrale de métal de la Halle Tony Garnier, et 2019 à Rock en Seine, deux très bons concerts, on revient encore une fois (again and again and again and again... ) avec joie et émotion vers les auteurs de "Pornography", "The Head On The Door", "Disintegration", "Seventeen seconds" (pour ne citer que les disques les plus représentés dans la set list du soir). On écoute The Cure depuis 1986 sans se lasser une seule seconde, on assiste aux shows, toujours excellents, de Smith & Gallup depuis 1992, il n'y a aucune raison valable pour qu'en 2022... Lire la suite
Bring Me The Horizon, Fever 333 & LANDMVRKS
C'est une soirée de qualité qui nous attend ce soir à Lyon. Avec une date qui devait avoir lieu en février dernier, Bring Me The Horizon a quand même réussi à caler ce concert en juillet, au milieu de sa tournée de festivals. LANDMVRKS Pour commencer, ce sont les Français de LANDMVRKS qui entrent en scène, un peu avant 20 heures. Le groupe, qui est sur une lancée phénoménale, enchaîne les concerts depuis le début d'année. Il défend son dernier album, "Lost In The Waves" et commence d'ailleurs avec le titre d'introduction de ce dernier. Une chose est sûre, les Lyonnais aiment le metalcore de LANDMVRKS, il n'y a qu'à regarder le nombre de fans portant un t-shirt à leur effigie. Avec des morceaux explosifs comme "Scars", "Visage" ou "Death", les musiciens originaires de Marseille font le travail devant un public acquis à leur cause. Florent Salfati, en bon leader, signe une performance vocale toujours impeccable. "Fantasy" viendra clôturer leur petit set, et le public chante en choeur le refrain. Cela fait plaisir de voir un tel enthousiasme pour le groupe qui ouvrait le bal. Fever 333 Une demi-heure plus tard, l'ambiance monte encore d'un cran avec les américains de Fever 333. Et dès les premières secondes, on rentre... Lire la suite
Roger Waters (Pink Floyd)
Après le compte-rendu détaillé de l'ami Gandalf à Barcelone, étant donné que la set-list était rigoureusement la même à Lyon et que Concertandco n'a pas été accrédité pour des photos, je renonce à re-décrire en détail le déroulé de ce show impressionnant, qu'il a déjà évoqué avec passion ! L'info importante que j'en retiens est l'âge de Roger Waters, 74 ans, dangereusement proche de celui de mes parents : j'irais pas jusqu'à dire qu'il fait 10 ans de moins mais quand même, il porte beau ! Et beau, je le trouve davantage maintenant... que quand il était jeune ! Un dernier commentaire sur le physique et j'en aurai fini : le cochon gonflable et volant qui nous a survolé longuement sur Pigs est assurément, et de très loin, le plus beau drone que j'aie vue de toute ma vie ! Pour une fois qu'un de ces satanés appareils ne sert pas à surveiller des gens ou pire, à les tuer... bravo ! Magnifique show en effet, qui méritait amplement la galère que j'ai traversé pour le rejoindre grâce à la grève de la SNCF (3 cars à la place d'un TER, et avec un vélo non pliant en plus, qui dit mieux) ? Cela dit pouvoir faire du vélo le long des berges du Rhône au soleil couchant, fumer une clope les pieds dans l'eau au pied du pont Raymond-Barre avec des... Lire la suite
The XX
La Halle Tony Garnier à Lyon, lieu peu réputé pour un son de qualité et des concerts intimistes a pourtant été hier soir le théâtre d'un show intéressant livré par le groupe britannique The XX. On se dit que la salle et la scène sont trop grandes pour la pop rock électronico-dépressive du trio mais première bonne surprise, la présence scénique du groupe parvient à faire oublier l'immensité qui les entoure. Peut-être aussi que leur musique, parfois grandiloquente à sa manière, était en réalité taillée pour ce genre de prestation. Il n'empêche qu'on regrette un peu de ne pas avoir eu l'occasion de les voir dans une salle plus intimiste que les voix de Romy Croft et Oliver Sim auraient pu emplir de leur profondeur et de leur justesse. D'ailleurs, sur scène, le mariage de ces deux timbres produit immédiatement le même effet que sur disque et une légère chair de poule s'annonce constante pour les 75 minutes du concert, renforcée à chaque titre tiré du premier effort studio des jeunes Anglais. Malgré quelques moments... Lire la suite
The Cure
Grand moment de communion extatique en compagnie de The Cure à la Halle Tony Garnier de Lyon : une set list de rêve marquée au fer rouge par l'inoxydable album Disintegration (7 titres !) et constellée de tubes inoubliables, un Robert Smith très en voix, un groupe impeccable (Simon Gallup, Roger O'Donnell, Jason Cooper et Reeves Gabrels), 2 heures 30 minutes de show, un son impeccable, 16 000 personnes en transe dans la superbe cathédrale de métal lyonnaise... Rien à redire, tout cela méritait amplement le déplacement ! Dès le début du set fleuve des Cure, on sait que les choses vont bien se goupiller ce soir : les trois premiers titres sont aussi les morceaux inauguraux du très culte opus Disintegration, paru en 1989 : Plainsong, Pictures of You et Closedown. Instantanément, le son incomparable des torturés anglais crée une atmosphère de spleen idéal, enveloppant le corps et l'esprit pour mieux les plonger dans un état de béatitude proche de l'Ohio. A titre personnel, on se souvient du jour de sortie de l'album cité à l'instant. C'était en mai 89 et on l'avait acheté en CD, puis recopié fébrilement sur cassette audio pour pouvoir l'écouter en boucle au Walkman pendant un voyage scolaire en Angleterre. Pendant la traversée de... Lire la suite
System of a Down
Avec le recul je dois admettre que, une fois n'est pas coutume, je me suis un peu comporté en touriste à ce concert, même si SOAD est un des derniers grands groupes de metal que je n'avais encore jamais vus. Touriste d'abord parce que c'était aussi (voire surtout) une excursion entre potes : quand le concert a commencé, mine de rien, après plus de 4 heures d'apéro, notre jauge était déjà au delà de 2,5 litres de bière par personne... après en avoir éclusé en blaguant dans le TGV, en arpentant les trottoirs ensoleillés de Lyon, en divaguant agréablement sous le nouveau, tout beau (et très cher) Musée des Confluences situé à deux pas, puis assis au bord de la Saone. Or donc, commencer un concert en étant à moitié saoul n'est généralement pas annonciateur d'une écoute très active... En outre, un ami pas vu depuis trop longtemps nous ayant rejoint peu avant le concert, on ne s'est pas rués tout devant non plus et on a regardé le show assez en arrière pour pouvoir continuer à blaguer. Les 4 infatigables "types au nom en Ian" de System of a Down, en pleine forme et posés sur un tapis certifié arménien, donnaient pourtant là un concert important à plusieurs titres : leur premier en France depuis au moins 4 ou 5 ans, et la seule date... Lire la suite