L'Intermédiaire - Marseille : les prochains concerts
Ve.
27
Déc.
2024
Sa.
04
Janv.
2025
Ve.
31
Janv.
2025
Sa.
01
Fév.
2025
20H L'entrée à la soirée c'est 5€, et tous les sous vont aux groupes.
L'Intermédiaire : les dernières chroniques concerts 178 avis
Abstract Puppet, Lodi Gunz, Parade, Sovox (Masssilia's Burning Release Party - part 1)
Rendez-vous incontournable à l'Intermédiaire ce soir de vendredi 13 pour célébrer la sortie de la compilation Massilia's Burning , sortie par le tout fringant label Fracas Records avec Anaëlle la taulière du lieu en chef d'orchestre, coproduit par Lollipop et coaché par Alban Relaxomatic . Du bien beau monde à la manoeuvre. Massilia's Burning ou les millenials du rock'n roll local dans ta face, la preuve - s'il en fallait encore une - de l'effervescence musicale de la deuxième ville de France (mais à jamais les premiers). Quinze groupes nomades explorant chacun des territoires soniques variés : (power) pop, blues, rock indé, garage psyché, punk rock dont quatre font exploser la jauge de l'Intermédiaire ce soir, avec Victor de Cheap Entertainment aux platines, maître décibels de l'entre-plateau. Dans un timing germanique, à 21h pétantes, Abstract Puppet lance les hostivités et ouvrent les portes de l'espace-temps avec leur rock indé 90's ricanisé on the rocks, flirtant avec le shoegaze et les notes suspendues. Marrant de voir ce style ressurgir dans le Marseille sound system de 2024. Et bien fait en prime. Voix gutturale ou fragile, plutôt une atmosphère, s'accrochant aux parois feutrées de la salle avec comme catalyseur la... Lire la suite
Jules Henriel + Stefan Murphy
Comme promis à Jules mercredi soir (voir chronique par ici) me voici à l'Intermédiaire en cette fin d'après midi de dimanche. Enfin plutôt début de soirée puisqu'il est presque 19h et qu'il fait donc nuit. Aussi quand j'arrive je suis soulagé de voir que Jules dont c'est l'anniversaire aujourd'hui n'a pas encore tout à fait fini. Je passe à toute vitesse devant le gâteau au chocolat dont il a soufflé la bougie un peu plus tôt. Juste le temps de prendre 2 photos et de filmer ce qui s'avère être le dernier morceau. Une magnifique version dépouillée mais non moins habitée de It all went bad somehow de Parade. Il n'y a pas la grosse foule des vendredi ou samedi soir mais il y a quand même plus de monde que ce que j'imaginais en venant. Ce soir l'intermédiaire accueille un songwriter folk de Dublin du nom de Stefan Murphy. J'avais jeté une oreille un peu plus tôt à son dernier album sur bandcamp et n'avait pas été subjugué. Mais comme c'était l'anniversaire de Jules et que j'étais à peu près à jour de mes chroniques de concert je me suis laissé tenter. Je profite de la pause pour offrir un Frozen Fall et un Jean-Jacques Boitard à Jules (j'espère qu'il appréciera le grand écart), puis je m'approche du stand de merchandising de Stefan Murphy sur... Lire la suite
Usken, De la Crau, x25x - Pirlouiiiit's 21st birthday bash
21 ans, voyons voir... ça nous mène à donc 2003, WTF ? Pourtant il était déjà là bien avant, non, le fameux photographe fou, stakhanoviste et ubiquitaire ? Ah mais oui, sommes-nous bêtes, depuis 1998 en fait, mais c'est qu'avant il se faisait appeler Hum ! et même au tout début un peu... François. - 468 chroniques sous ce nom, saperlipopette, et depuis février 1998, allez donc vérifier si vous ne me croyez pas ! Les anciens ne s'y trompent donc pas : derrière ce chiffre 21 de pure façade, c'est bien plutôt 25 années d'activisme (photos et chroniques) sur la scène locale, qu'il y a à célébrer ce soir... Sam Karpienia, pas dupe (hein !), saluera d'ailleurs précisément, au milieu de son concert, ces 25 ans de bons et loyaux services dans la, euh... presse régionale !Deuxième trompe-l'oeil, il se murmure que derrière le fameux personnage cyclopéen, inlassablement accroupi au pied de toutes les scènes de Marseille et d'ailleurs, se cacherait un alter-ego qui lui, fêterait ses 50 ans. Cette rumeur est invérifiable hélas, puisqu'à l'évidence son avatar ne les fait pas du tout ... On dirait d'ailleurs que le temps n'a pas de prise sur lui : à quelques boucles de cheveux en moins près, il a toujours gardé cette même silhouette écoeurante de... Lire la suite
Uksen, De La Crau, x25x (Anniversaire de Pirlouiiiit)
Hier, Pirlouiiiit fêtait ses 21 ans ; non pas le nain chevaleresque de Peyo, mais le photographe mélomane de Marseille. D'ailleurs, celui-ci possède quatre 'i', rendant d'autant plus inédits, intrépides, irrésistibles et inoubliables ses intermèdes nocturnes. 21 ans, soit une majorité américaine à sillonner les clubs, salles de concerts et autres bars de nuits, pour certains toujours ouverts ... la Maison Hantée ou l'Intermédiaire, pour certains rebaptisés ... l'ex Balthazar ou l'ex Poste à Galène ; d'autres encore, enterrés et mythifiés ... comment ne pas penser à la Machine à Coudre, qui s'est éteinte brutalement, entourée de décombres.21 ans à documenter du larsen comme d'autres traquent les scoops ou chassent les faits d'hiver, et autant d'années à capturer les envolées lyriques ou gutturales, les pulsations, les communions, entouré d'une foule au bord du pogo ou de silhouettes les yeux clos au beau milieu d'un silence vertigineux. En plein coeur, dans le ventre même de ces lieux où se tissent des moments uniques, jubilatoires, extatiques, des piétinements, des brouillards de fin de soirée ; juste avant le point du jour, entre la bière tiède et la cendre froide, se perçoivent encore l'écho, la rumeur, le grain de ces coups de foudre... Lire la suite
Usken, De La Crau, x25x (Anniversaire de Pirlouiiiit l'activiste)
Avertissement : cette chronique pulvérise le record de parenthèse et d'apartés à l'intérieur d'un récit impossiblement linéaire. Les amateurs de circoncision, de clarté et d'organisation risquent l'épilepsie.Cabwaylingo by Pirlouiiiit 22/05/2006J'ai écrit ma première "vraie" chronique sur (Concert & Co) Live In Marseille le 22 mai 2006 *, pour relater un concert de (feu) Jack The Ripper, précédés ce soir-là du génial Cabwaylingo (désormais associé à la multi-talentueuse Claire Von Corda, du côté de Toulouse) organisé au Poste à Galène. 18 ans en arrière. Ça fait donc officiellement 5 mois que je suis majeur en chroniquologie. Ca va être difficile de ne pas sombrer dans la nostalgie, camarade ("Qu'est-ce qui t'a pris, bordel", demande le Gainsborough).En sus de cette troublante "majorité rédactionnelle", voilà qu'un aéropage de signes se succède en ce soir d'anniversaire et là, attention : cette chronique est bel et bien dédiée aux 21 ans d'activisme iconique de François "Pirlouiiiit" D-biiiip-d, qui pulvérise ma soudaine très modeste contribution avec ses 2104 "critiques" (aie : j'ai toujours détesté ce terme, à peu près autant que "avis" : non seulement ces deux principes me semblent constituer une faute ontologique vis-à-vis de la... Lire la suite
Dirteez + Cagnard (soutien aux jeunes en exil du collectif 113)
Vendredi soir après être passé plusieurs heures chez un ami, je suis rentré chez moi où m'attendaient des donuts de Doux Péché (ils étaient excellents). Puis mes soeurs étant trop fatiguées sont allées se coucher. Quant à moi je suis allé avec mon père à l'intermédiaire ...Il y avait en ce vendredi soir un concert en soutien au Collectif du 113 (une association pour les jeunes en situation d'exil). Au programme de la soirée il y avait 3 groupes : Giz Medium, the Dirteez et Cagnard. Le même jour il y avait le match OM vs Angers (nous sommes arrivées à la mi-temps). Le premier groupe avait déjà joué et c'était au tour de the Dirteez. Je les avais déjà vus à la fête de la bière de la plaine, il y avait de la bonne ambiance (voir chronique par ici). Ils étaient un chanteur, un bassiste, un batteur et une guitariste qui chantait aussi. Il y avait vraiment beaucoup de monde, et des gens grands. Je ne suis pas resté très longtemps car je suis allé voir le match, de loin sur la terrasse du Bar de la Plaine. Entre les 2 concerts les jeunes du collectif 113 sont montés sur scène pour nous lire un texte expliquant la raison de ce concert. A la fin du match, je suis retourné à l'intermédiaire, car le 3ème concert avait commencé. Il y avait encore un... Lire la suite