La Dar Centre Social Autogéré - Marseille : l'historique des concerts
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La Dar Centre Social Autogéré : les dernières chroniques concerts 48 avis
Crache + Conger! Conger! (en soutien à la Dar)
La Dar, centre social auto-géré, souhaite racheter ses propres murs pour ne plus dépendre d'un propriétaire, et ancrer un point de résistance sociale dans un quartier - comme tout Marseille - un peu en gentrification (et plus récemment, en airbnbsation). Si le résultat paraît difficile à atteindre, l'intention est louable, on à envie d'y participer comme on peut et ce soir, les deux groupes jouent précisément pour la soutenir !Evidemment il n'y a à peu près qu'un seul idiot pour se pointer à 21 heures (heure annoncée) mais c'est ma façon de reprendre mes bonnes habitudes, à commencer par celle de ma naïveté historique. Evidemment c'est plutôt vers 21 h 47 que ça va se passer. Au moins c'est l'occasion de blaguer avec les copains, notamment celui au joli prénom qui va peut-être illustrer cette chronique. Peu à peu, arrivent donc les usual suspects/collègues de ce genre de musique, à qui cette belle date n'a évidemment pas échappé.Premère partie, Crache ! Non, ce n'est pas un impératif à la 2e personne du singulier, mais ça y ressemble, et c'est comme ça qu'il faut sans doute le dire, avec point d'exclamation ! Ces 4 jeunes gens sont surmotivés, guitare et basse portées haut, pas du tout punk dans le look même si punk, leur son l'est d'abord,... Lire la suite
Glitch + Poutre (soutien au Vortex)
Splendide soirée en forme de retrouvailles avec notre vie d'avant, ce vendredi soir au Dar Lamifa, où se presse une petite foule compacte d'amateurs de rock autogéré, aux très nombreux visages familiers. Le haut de la rue d'Aubagne vous aurait comme un petit air de Rue du Rock, si vous voyez... Retour à la normale, enfin ? Puisqu'on soutient ce soir le Vortex, s'il y a un Vortex, donc un agenda de concerts, c'est bien que ceux-ci sont de retour pour de vrai, non ? Ca fait déjà quelques semaines bien sûr, et chacun espère que ça va durer au delà de l'été ! On retrouve plein de copines et de copains avec qui on va pouvoir blaguer longuement en faisant tourner le bar jusqu'à en épuiser la tireuse, en attendant la fin de longues balances... Programmé en premier, le trio Glitch (chaudement vanté par un punk mystico-pinguinoïde) défouraille un son hybride, principalement post-punk mais également avec des mélodies ambitieuses, presque new wave, qu'on entend surgir agréablement entre deux tempêtes rageuses. Je suis d'abord gêné par le réglage du son, où une guitare couvre un peu l'autre (et surtout, où la batterie couvre tout le monde quand elle s'énerve). Pas suffisant toutefois pour gâcher le plaisir d'être enfin à nouveau en... Lire la suite
Pierpoljak + Taya
Fin de la longue soirée que je dois au refus de(s agents de) Tryo d'avoir des retours de leur concert au Dôme de la part de quelqu'un d'autre que la PQR (presse quotidienne régionale) ... Après un début de soirée fort sympathique au Lollipop Music Store en compagnie des BabyCart, j'ai donc fait le yoyo entre le Lounge où se produisaient Pollyanna et Zebowka et le Paradox où j'étais curieux de voir ce qu'était devenu Pierpoljak. A ma première arrivée au Paradox c'est donc le jeune Taya qui est sur scène. Seul épaulé par un DJ qui lance les instrus de son laptop, il parcourt la scène de long en large malgré la relative discrétion du public. En effet ce même public qui quelques temps après se pressera au bord de la scène pour chanter avec PK est là plutôt dispersé entre dehors (trop occupés à s'empoisonner lentement tout en remplissant les poches de dealers qui tuent avec la bénédiction de la société) ou dedans dans la partie restau (mezzanine) ou au bar ... Le morceau que Taya est en train d'interpréter est un morceau un peu trop fleur bleue à mon goût, mais je suis quand même frappé par le cur qu'il met à chanter cette chanson qui parle de sa mère (Mama) malgré le peu de soutien du public, et la sincérité qu'il s'en dégage.... Lire la suite
Tante Hortense
Grosse semaine au boulot et en plus beaucoup de bons concerts (notamment rock et chansons) ces soirs ... Ce soir, comme je sais que le Pinguin a prévu de couvrir le concert de N-Twin and co à la Machine je me rends donc au Paradox pour la deuxième fois (hier j'étais là pour Fabien Sacco). Ce soir il s'agit du grand retour de Tante Hortense c'est-à-dire Tante Hortense en format big band avec de gauche à droite sur scène Christophe Rodomisto à la guitare, Stéphane Massy au chant, Jean Philippe Barrios à la batterie, Eddy Godeberge au cavaco et Mjo au clavier ... tout le monde chantant aussi de temps en temps. Après une semaine de répète pour bosser les nouveaux morceaux, la tension / stress étaient parait ils palpable en début de set (en tout cas sur scène), ce dont je ne me rendrai pas compte puisque (pour cause de téléphone mis sur silencieux) j'arriverai pendant le 7ème morceau, le très festif La Vache (tiré du très joli Hortensia Du Samba) grâce auquel je suis tout de suite rentré dedans. Du disque issu de leur rencontre avec les brésiliens ils joueront aussi (de mémoire) : Bel Amant du Berry, Sao Paulo et du précédent Plus Cher le Bus 531 ... pour ce qui est des autres, comme je ne connais pas les précédents... Lire la suite
Fabien Sacco
4 chroniques en retard ... dont celle-ci d'un concert qui a eu lieu il y a plus d'une semaine ! Bon il faut dire c'est un peu la soirée à Marsatac de samedi dernier qui m'a mis dedans comme on dit. Petit retour indispensable sur ce qui s'est passé la semaine dernière donc, en ce mercredi soir avec Fabien Sacco au Paradox ... Fabien Sacco fait partie de ces quelques représentants locaux (Aubagne) d'une chanson française qui refuse de déposer les armes. Curieusement je ne l'ai vu qu'une seule fois en concert et c'était il y a déjà 10 ans . Depuis c'est donc sur disques que j'ai eu de ses nouvelles ... Après une petite pause où Sacco et les Amis est devenu Fabien Sacco, le revoici donc en chair et en os à Marseille. Passablement fatigué, j'arrive au Paradox vers 22h15 alors que le concert a déjà commencé. Pas grand monde dans la salle et en plus les gens sont repartis entre le parterre et la mezzanine (où se trouvent les tables, puisqu'il s'agit aussi d'un restau). Je retrouve tout de suite et avec plaisir ce timbre de voix qui m'évoque les immenses Casse Pipe (pour moi vraiment l'une des références de la chanson française "réaliste"). Mais contrairement à ses derniers le ton et les sujets abordés sont moins graves / plus... Lire la suite
Méandres
Concert de sortie d'album du groupe Méandres au Paradox. Inratable pour ce qui me concerne tant ce qu'exprime ce groupe est beau, original et habité. C'est le sousaphone de Simon Balleyguier qui donne le la, très grave, sur cette merveilleuse composition qu'est Songe, mosaïque de plages successives dont la diversité nous surprend et nous tourneboule les sens. Le violoncelle d'Emmanuel Cremer nous susurre un secret, la rythmique se construit, les neuf notes du thème s'installent et Wim Welker (c'est sa composition) fait pleurer sa guitare sous les coups assénés par Damien Ravnich avant la première prise de parole de la soirée du saxophone de Fabien Genais, pas la plus accessible au quidam de passage, mais riche en intensité. Le ton est donné - pour la moitié du répertoire en tout cas - et le clou enfoncé par Balkan Dance, qui semble être une pièce sortie des années 50 relookée XXIème siècle. Il n'en est rien, tous les morceaux joués sont des originaux. Mais les influences surgissent. L'autre moitié du répertoire apparait lorsque Simon Balleyguier s'allège de son sousaphone et s'approche du micro. Les basses sont toujours présentes, assurées tantôt par le violoncelle qui se mue en contrebasse tantôt par la guitare qui se... Lire la suite