LAM - Marseille : les concerts
LAM - Marseille : l'historique des concerts
Sa.
22
Déc.
2018
LAM : les dernières chroniques concerts 2 avis
Deadwood
Entre Deadwood et nous, c'est déjà presque une vieille histoire... On avait eu un peu l'impression d'assister en direct à leur naissance en version 2.0 sur scène, il y a plus de 6 ans (@ Lollipop Music Store & Machine à Coudre, un même soir de décembre 2015), quand un Jeremy suant et légèrement paniqué, invitait timidement sur scène une Violette un peu flippée elle aussi, et le tout pour nous mettre une inattendue mais magistrale claque dans la gueule : des voix incroyables tous les deux, des compositions rock ou électro sombres, mélodieuses et marquantes, un charisme éclatant ! Le tout traduit quelques longs mois plus tard sur un vinyle superbe, qui avait été salué à juste titre, jusque dans Rock'n'Folk. On les a revus depuis mais on a aussi raté plusieurs de leurs passages à Marseille et c'est donc une joie sincère de les revoir enfin au LAM, attachante petite salle de concert du quartier, surtout avec un son toujours costaud, mais qui nous paraîtra bien plus agréable qu'il y a quelques semaines pour les prometteurs Novitchok 234. Certes on n'y connait personnellement rien en réglage de son (private joke !) : on sait juste détecter, depuis 30 ans qu'on assiste à des concerts de groupes souvent assez velus, si on est au dessous ou... Lire la suite
Novitchok 234
Ce vendredi soir, pas mal de propositions de "concerts de vieutérans", comme dirait l'autre, c'est-à-dire de concerts de rock de vieux briscards ! Mais pour nous, en plus d'une proximité géographique avec la maison des amis qui nous ont invités ce soir, l'occasion est trop belle de découvrir un nouveau groupe, déjà raté au moins 2 fois récemment... Un projet où participe notre bon camarade Vincent F., ex The H.O.S.T., régisseur habituel et héroïque de la Rue du Rock. Autrement dit un "petit agité", appellation d'origine contrôlée Bérurier Noir dont ce groupe est un lointain descendant. En points communs, des textes en français (un petit Hasta la Victoria Siempre mis à part), engagés d'après ce qu'on y a entendu (entendu au sens, compris !), aboyés par le guitariste et relayés en choeurs par les 2 autres, batterie hargneuse et basse 5 cordes surexcitée. Une rage collective, notamment contre les médias télévisuels, et qui ne descendra jamais en dessous du 11 sur les potards, leur musique rappelant plutôt des punks méchants voire metalleux façon Dead Kennedys ou Bad Religion. Quant au nom du groupe, Novitchok 234, il résonne étrangement avec l'actualité un peu traumatisante de la semaine, évoquant évidemment les poisons chimiques... Lire la suite