80 places
Salle incontournable de l'underground marseillais, on y entend aussi bien la crème du punk phocéen que des fascinants guitaristes de flamenco, de la chanson réaliste ou des soirées électro pointues. Indispensable et d'une intégrité sans faille.Mystic Punk Pinguin, Liveinmarseille.com
Plan d'accès
La Machine à Coudre - Marseille : les concerts
La Machine à Coudre - Marseille : l'historique des concerts
Sa.
25
Mai
2019
Je.
01
Nov.
2018
Me.
31
Oct.
2018
Lu.
29
Oct.
2018
Ve.
26
Oct.
2018
Me.
24
Oct.
2018
Ma.
23
Oct.
2018
Sa.
20
Oct.
2018
Ve.
19
Oct.
2018
Sa.
13
Oct.
2018
Ve.
12
Oct.
2018
Ve.
05
Oct.
2018
La Machine à Coudre : les dernières chroniques concerts 453 avis
Interview du Père Noël, par (the Great) J2P
J2P, l'ancien programmateur de la feue et regrettée Machine à Coudre, maintenant "DJ résident" au Sing or Die à Marseille est parti en Suède, il y a rencontré le Père Noël et nous livre dans une corbeille de Noël Suédoise une interview exclusive, tout y est sauf que le foie gras a été remplacé par du Surstromming. J2P : Ayant fui la France in-extremist en Suède juste avant les dernières mesures liberticides gouvernementales (marre de faire des ausweis), j'en ai profité pour rencontrer le Père Noël autour d'un Glögg chaud et d'une assiette de Surstromming (du hareng fermenté) dans une taverne de Örnsköldsvik située à quelques heures de traîneau de Laponie. L'interview exclusive... J2P : Hello, Père Noël ! PN : Hyvää... J2P : on peut parler Français parce que le Finnois... PN : nö pröblëmskÿ ! J2P : merci, vous êtes fin prêt pour le réveillon PN : Dä, je suis surtout Finlandais, hö, hö, hö ! J2P : Ok, je ne vais pas tourner autour de la bouse d'élan, comme on dit chez vous, dites moi cher Père Noël, comment faites vous pour livrer 5 milliards de cadeaux en une nuit, c'est quoi votre secret si ce n'est pas trop indiscret ? PN : Höw, höw, höw, je suis en quelque sorte un Xxxxxx Man, je me déplace à 700 000 km... Lire la suite
Sing or Die ! Karaoke (special Halloween), à La Machine à Coudre
Petite chronique-prétexte en forme d'hommage et de soutien, à la Machine à Coudre et à ce qu'elle représente pour tout le public "underground" de Marseille. A l'heure où j'écris, on sait seulement que cette salle ô combien mythique et chaleureuse ne pourra pas réouvrir (peut-être) avant début 2019... Elle fait partie du périmètre impacté par les événements dramatiques survenus ce lundi 5 novembre : un immeuble inoccupé mais vétuste s'est effondré rue d'Aubagne, à Marseille, dans le quartier très populaire de Noailles. Entraînant dans sa chute un immeuble voisin habité, ce qui a fait 8 victimes, 5 hommes et 3 femmes. Comme on pouvait le craindre, la Machine à Coudre, dont l'arrière donne sur ces immeubles, a été concernée par le périmètre d'évacuation de sécurité du pâté de maison, étendu ce vendredi. Autant dire que ça ne sent pas très bon pour elle... Bien évidemment, le fait qu'une salle de concert soit fermée (temporairement ?) paraît totalement anecdotique par rapport au drame humain, résultat de l'incurie municipale sur le mal-logement à Marseille depuis 23 ans, et dont toute la presse locale et nationale s'est largement fait écho cette semaine... Et pourtant, cet épiphénomène appliqué à la salle la plus attachante de la ville, a... Lire la suite
Jeffrey Lewis & Los Bolts
On devrait toujours faire confiance à ce magnifique outil qu'est le site Concertandco ! Grâce à son agenda bien à jour (et à quelques critiques déjà élogieuses trouvées sur le site), il m'a permis de ne pas manquer un inattendu magnifique grand/petit concert du groupe Jeffrey Lewis & Los Bolts, dont j'ignorais parfaitement l'existence le matin-même ! Ce chanteur multi-talent est en fait plutôt un chansonnier (au sens noble du terme), qui raconte des histoires amusantes (et tout à fait intelligibles) de la vie de tous les jours (par exemple une amusante sur son addiction aux vinyles, déclinée sur 3 décennies). Le tout en s'appuyant sur sa propre guitare (sèche mais souvent électrifiée, et bien maîtrisée), ainsi que sur un batteur (qui pourrait bien être son frère, manifestement) et une petite bassiste chic et choc, les deux étant capables de très bien l'appuyer vocalement ou même de dialoguer avec lui sur certaines chansons en forme de sketches. Fait très amusant et vraiment jamais vu pour ma part, Jeffrey Lewis (qui a une super bonne bouille et un charisme d'enfer, soit dit en passant) est aussi dessinateur (il édite un magazine appelé Fluff). Et donc à plusieurs reprises dans le concert, il illustre littéralement ses chansons par ce... Lire la suite
Parade - Welcome to the Parade
Critique écrite le 16 septembre 2018, par Catherine B.
La Machine à Coudre Marseille 14 septembre 2018
... Parade. La musique prend tout son sens. Le truc authentique. Je suis simplement conquise pour la deuxième fois. Le meilleur reste à venir et comme me glissait un Pro à l'oreille hier soir, les petits détails à régler, n'enlèvent absolument rien à la verve et à ce talent inné (je vois pas autre chose ...). Ils sont bien là, avec cette maturité qui sort d'on ne sait où mais avec cette fraîcheur et cette honnêteté qui n'apparait que très rarement. 2 guitaristes. 1 voix (et... Lire la suite
Stella Pire + Jawohl Mi Amor
Après superbe concert de Bögö au théâtre du Têtard, pas assez de temps pour aller manger un bout, mais largement assez de temps pour repasser à la maison pour raccompagner notre babysitter avant de me mettre en route vers la Machine à Coudre pour aller revoir Stella Pire et découvrir Jawohl Mi Amor. Je prends d'autant plus mon temps que j'ai un indic dans la salle censé me dire quand Stella attaque. Du coup je fais même un petit détour par la Meson pour voir si le concert de et dans le cadre du festival Avec le Temps n'est pas encore en cours. Je trouve le rideau tiré (c'est vrai il commençait en fait à 18h pour ensuite enchainer sur les Docks) et lorsque j'arrive à la Machine par contre Stella est visiblement sur scène depuis une vingtaine de minutes. Comme la dernière fois où je l'avais vue ici le public (très nombreux) est massé devant elle. Elle c'est donc la plus bigoudène des marseillaises (ou le contraire) son synthé et ses accessoires. Je crois que je suis arrivé au moment de son morceau sur les sonorisateurs, morceau où elle peut dire avec humour tout le mal de ce qu'elle pense peut-être des sonorisateurs non compétents et tout le bien de ceux qu'elle aime et qu'elle cite. La recette improbable du succès de ces... Lire la suite
Moondawn + Sirius Void + Moon Rã
Une absence totale d'illustrations, et un retard phénoménal à l'allumage, vont me permettre de faire seulement une chronique sans doute un peu light. Pas question pourtant de ne pas laisser une trace d'une si copieuse soirée, composée de trois concerts extrêmement différentes les uns des autres. Dans ces cas-là on est bien content de retrouver 10 jours après un papier griffonné de quelques notes au fond d'une poche de jean, ça aide ! Moondawn est un one-man-band qui joue très fort (en tout cas ce soir), mais avec un beau son, des motifs assez calme de type blues éthéré à la guitare, n'hésitant pas à répéter certains accords jusqu'à la recherche de la transe. C'est agréable et beau, y compris quand il chante, même si je ne suis pas captivé tout le temps. D'autres sur ce site ont eu des formules plus percutantes à son sujet, je n'ai pas mieux : "motifs folk blues abstraits, folk spectral flirtant avec le drone"... parfois il faut juste s'avouer vaincu, quand on a pas mieux en magasin. Parvenir à ne pas être chiant en rejouant jusqu'à la transe une série de deux accords, nécessite en tout cas un certain talent. C'est quand même un petit peu calme à mon goût pour commencer la soirée mais vu ce qui va suivre, ce n'est pas plus mal. Car... Lire la suite