Espace Doun - Rognes : les concerts
Espace Doun - Rognes : l'historique des concerts
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06
Avril
2012
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09
Mars
2012
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23
Oct.
2010
Ve.
02
Avril
2010
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05
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2009
Sa.
28
Fév.
2009
Me.
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Déc.
2008
Sa.
20
Sept.
2008
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26
Oct.
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Sa.
15
Sept.
2007
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Sept.
2007
Espace Doun : les dernières chroniques concerts 44 avis
Boy and the Echo Choir + Laetitia Sheriff + Elysian Fields
Les concerts de l'espace Doun sont de plus en plus rares, mais comme beaucoup de choses rares (pas toutes, mais là, oui), ces concerts ont tendance à devenir de plus en plus précieux... Il est loin en effet le temps où cette salle magique, perchée au dessus de la vallée de la Durance accueillait des artistes tous les deux ou trois mois, attirant les fans de musique live de toute la région. Il est loin, aussi, le temps où chaque automne un festival dans ce caveau magique nous faisait faire deux allez-retour à Rognes dans le week-end... Oui, je suis un peu nostalgique de ce temps là, oui, je regrette de ne pas avoir l'occasion de faire plus souvent le trajet pour monter là-haut... Mais si je suis nostalgique, c'est qu'il y a une bonne raison : on ne revient jamais déçu de Doun. Et ce 23 Octobre 2010 ne fera pas exception à la règle. Depuis 2005 (date de mon premier concert là-bas), l'espace Doun a accueilli des groupes de grande classe. Connus ou pas, en formation restreinte ou pas, en acoustique ou pas, je suis revenu à chaque fois avec de la musique plein les oreilles et des émotions plein la tête. L'année dernière, en Février, il y avait eu une soirée avec Elysian Fields et Thousand and Bramier, soirée à laquelle je n'avait pas pu... Lire la suite
Narrow Terrence / Mansfield Tya
" Deux Garçons, Trois Filles : 5(0000) Possibilités... " " Préquelle... " Le temps de glisser son blaze au sein du cadre de bois pendu à cet effet, et voici le Professeur Sloggy lancé à " donf " dans Célestine : une chronique d'une mort annoncée toute nimbée de cynisme, qui tranche franchement avec les apparats vestimentaires exhibés à nos sens (une sorte de grand footballeur brésilien en tongs, béret et short long, qui flâne de goguette sur la côte d'après match !). Annoncée d'un sonore et tentant " prochain passage au dégueulasse ! " son ode poignante à la sodomie, achève de détendre l'atmosphère (et les sphincters compatissants posés à quelques mètres en contrebas !) une bossa céleste et décalée, qui visite indifféremment : lune (pleine) et amples Trous Noirs... Après l'instant " dépression " - pas celle qui guette le marin à l'horizon solitaire, non, non, plutôt celle qui plombe l'humanité en pleine période " post " récession ! - voici que l'on nous tire le portrait du " ... Roi de la déprave ! Roi de l'empire néo-naze ! " : une suite d'images grinçantes sous caustique prose, que l'on appliquerait volontiers aux actuels gluants Traders (de sinistre et récente mémoire...). Photo Pirlouiiiit Place désormais à... Lire la suite
Interview d' Elysian fields
"Un Duo Nommé Désir...". Immédiatement, elle se dirige vers-moi et m'interroge du regard, sourcils aux aguets. Une interrogation doublée immédiatement d'une question un poil sèche : " Alors, elle est comment en vrai TA Jennifer " machin ", là... Hein ? ". Je dois avouer que cette question me glace le pouls et que ma réponse s'avère piteuse, fusant au ras du sol : " Beaucoup, beaucoup moins bien, en " vrai ! ". Tu sais, tout ce que j'ai vu durant l'interview, c'est une sorte de pompiste, de cosmonaute naine masquée du visage par un vilain bonnet de laine, genre Péruvien alter-mondialiste... Qui ne dit mot et traverse les pièces en tirant une lourde valise derrière-elle... Voilà ! ". La réponse semble la satisfaire, momentanément en tout cas. Du moins, jusqu'à ce qu'elle la voit " en vrai " sur la scène de l' Espace Doun deux heures plus tard : fragile, touchante, enveloppée dans une robe du soir " collée collée " et portée par une voix suave, grave, en limite d'envoûtement... Elle est comme ça, Jennifer Charles : présente et absente, fragile et assurée des cordes (vocales) en équilibre et chancelante, frêle et imposante (d'humaine condition) à la fois. Quant au concert, il sera en tous points conforme à cette vision : fait de... Lire la suite
Elysian Fields + Thousand and Bramier
L'espace Doun affiche ce soir complet pour la seconde date en France de la nouvelle tournée d'Elysian Fields, le groupe de la troublante Jennifer Charles et Oren Bloedow. Le groupe New Yorkais, qui vient juste de sortir son 5e album, The Afterlife, fait un crochet par le petit village de Rognes entre une date à Lyon et une autre à ... Grenoble. C'est donc, comme d'habitude à l'espace Doun, un petit miracle de voir débarquer sur scène des groupes de cette trempe. Et comme à Rognes, on aime bien recevoir, pour 14 euros, vous avez aussi droit à une première partie. Ce sera ce soir Thousand and Barmier qui l'assure. Il est composé de Guilhem Granier, l'un des fondateurs du groupe Madrid, l'une des rares expériences post-rock en France dans les années 90 et de Stéphane Bramier. Le groupe, qui existe depuis 5 ans, vient de sortir un nouvel album Go Typhoon. Rognes est la dernière date de leur tournée. L'un à la folk, l'autre à la gretch, une batterie discrète derrière eux et nous voilà embarqué dans des ballades pop folk de la plus belle facture. Malgré quelques problèmes techniques, les 2 compères parviennent à nous faire décoller doucement. La voix éraillée de Guilhem ressemble de temps en temps à celle de Springsteen quand... Lire la suite
Giant Sand feat. The Desoto Caucus, Lucie Idlout & Lonna Kelley
Howe Gelb fait partie des musiciens pour qui j'ai le plus profond respect. De ceux qui ont accompagné ma vie depuis l'adolescence. De ceux qui font que la musique typiquement américaine a accompagné chacun des instants de ma vie. De ceux qui font qu'aujourd'hui, j'aime Calexico, Bonnie Prince Billy, M. Ward, Grandaddy, Magnolia Electric Co. et tant d'autres. Howe Gelb est celui qui a créé des groupes géniaux et plus ou moins éphémères comme OP8 (pour un unique et gigantesque album, Slush avec Lisa Germano), The Band of Blacky Ranchette (quatre albums indispensables dont l'anthologique Still Lookin' Good To Me entre 1985 et 2003), The Friends of Dean Martinez ou plus récemment le fabuleux Arizona Amp And Alternator. Sous ces formations se cache ce géant du folk américain moderne, Howe Gelb, qui outre ces groupes est également le leader incorrigible et inamovible de Giant Sand, groupe à géométrie variable. Faire la liste des gens avec qui il a collaboré pour ses albums serait trop long. Mais cette liste comprend la crème des musiciens, chanteur et auteurs anglophone (qui apparaissent toujours discrètement, dans les crédits des albums)... N'oublions pas qu'Howe Gelb est également le "papa" de Calexico, puisque John Convertino et Joey... Lire la suite
Nervous Cabaret & 21 Love Hotel
Nervous Cabaret. Nul groupe n'a sans doute aussi bien porté son nom. Cette chronique pourrait presque s'arrêter là, mais ce ne serait pas faire honneur aux quatre barjos énervés, qui ont joué pour notre plus grand bonheur ce soir là à l'espace Doun,. Pour la première partie de la soirée, l'association Bouche à Oreille (qui organise les concerts dans cette magnifique salle qu'est l'espace Doun) avait fait venir de Paris le groupe 21 Love Hôtel. Un groupe qui monte, un groupe dont on entend parler ici et là depuis environ deux ans, le plus souvent en bien. Ils ont l'air charmants et jouent une pop-folk planante également charmante. 21 Love Hôtel, c'est un batteur (un peu brutal à mon goût), deux guitaristes dont Frédéric D. Oberland, un des deux membres fondateurs (qui utilise trois fort belles guitares, et joue également, sur scène, du xylophone, de l'accordéon, du banjo) et une jolie chanteuse (Clémence Léauté, deuxième membre fondatrice). Je vais faire assez court sur cette première partie, parce que je n'ai été touché ni par leur musique, ni par leur performance... Les compositions de 21 Love Hôtel, même si on ne peut pas leur reprocher grand chose, me laissaient un goût de déjà entendu, et j'ai surtout trouvé que, sur scène, tout ça... Lire la suite