Contrairement à la veille, ce soir n'affiche pas complet mais encore beaucoup de monde au J4 pour une soirée où les femmes sont à l'honneur.C'est néanmoins un chanteur et musicien qui ouvre le bal sur la scène étoile, avec le concert tout en groove de Jon Onj.Le néo Marseillais a gagné le tremplin Orizon Sud au Makeda il y a quelques mois, le voici devant un public clairsemé mais résolument enthousiaste.Il est au départ au clavier pour le premier morceau puis est au centre pour un show quelque part entre Prince et D'Angelo, sensuel et enflammé.Souriant et affirmé dans sa voix et sa gestuelle, avec des musiciens discrets mais efficaces.Un peu comme King Krab la veille c'est une belle découverte pour commencer les festivités, avant les têtes d'affiches sur la grande scène.Content de retrouver Olivia Ruiz plus de 20 ans après le seul concert que j'ai eu la chance d'assister, en première partie de Hawksley Workman (qui remplissait à l'époque l'espace julien).Pas écouté tous ses disques mais agréablement surpris par celui sorti cette année, "La réplique" dont on découvre ce soir des versions live très électriques.L'introduction étonne les premiers rangs, ce sont d'abord les musiciens qui investissent les lieux en jupette, tandis la star déboule... Lire la suite

Il est des rendez vous dont on est plus ou moins assidus, et début octobre c'est la fiesta des suds en fait partie, elle qui s'est installée de manière pérenne devant le Mucem pour trois soirs de live et de djs, et depuis l'an dernier un 4e après midi gratuit pour chiller en famille le dimanche.On avait quelques craintes la veille du premier soir avec un déluge très impressionnant avec le vieux port qui débordait et la canebière sous les inondations, quelques semaines après les déboires du Delta Festival (où l'on aurait du revoir Justice). Heureusement la météo jeudi et le vendredi auront été relativement clémentes et n'auront pas découragé les fêtards dont ce jeudi qui affiche complet.Coté programmation, des habitués du circuit des festivals, des artistes locaux à découvrir et un petit évènement avec la venue de Mc Solaar dont les tournées récentes ne passaient que par Aix.La soirée commence sur la scène étoile (la plus accessible) avec le retour de King Krab qu'on avait croisé y a quelques années (avant Martha High notamment) et qui viennent de sortir un album "Tomorrow can wait" qui m'a donné envie de les revoir même s'ils était programmés très tôt, à 19h30 en semaine c'est jamais évident.Pour autant ils jouent devant un public restreint... Lire la suite

Pour cette première soirée, la Fiesta propose une programmation plutôt variée et rassembleuse avec pour la plupart des artistes de retours davantage que des découvertes, contrairement aux deux autres soirs.A cause des transports en commun toujours très aléatoires les soirs de match (là c'était OM-Brighton de sinistre mémoire), quelques détours imprévus m'ont fait rater le début des festivités avec le reggae convenu, mais toujours sympa, de Patrice.PatriceVu en 2009 à Marsatac, c'était déjà d'ailleurs au J4, ses afficionados sur la grande scène ont du apprécier comme un de nos photographes du soir qui y était.De La CrauPour ma part par chance, j'ai pu apprécier quelques titres du concert de De La Crau pas encore terminé dans la petite scène Major vu que c'est la plus proche de l'entrée.Le trio Marseillais toujours plus électrisant ne déçoit jamais, entre la contrebasse la batterie et la guitare, le son est massif et la voix hantée. Et dans un cadre pareil en fond, c'est encore plus scotchant qu'à l'Espace Julien où je les avais découverts.VoyouBeaucoup plus léger mais pas moins intéressant, la pop colorée de Voyou fait le plein sur la scène étoile. Assez surpris de voir autant de monde quelques années après les avoir apprécié au Makeda en... Lire la suite

Dernier soir (même s'il y avait une après midi gratuit le lendemain avec Temenik Electrik entre autres) sous le signe de la découverte avec des artistes encore jamais vu pour ma part.Une artiste locale pour commencer avec Liquid Jane sur la scène Mer, programmée très tôt l'assistance est clairsemée mais attentive et curieuse.Pour les amateurs de soul on passe un bon moment, avec un coté rock affirmé et des textes directs (un titre parle de dick pic) et souvent sensuels, que ce soit en français qu'en anglais.La chanteuse est accompagné d'un complice au clavier et un autre à la batterie, sobres et efficaces.Elle fait quelques première parties cet automne dans la région et reviendra au Makeda (la salle qui la soutient) en décembre, à suivre donc.On bascule sur la scène Etoile avec sensiblement plus de monde avec le groupe Kolinga qui sera également une belle révélation.Autour de la franco-congolaise Rebecca M'Boungou une demi douzaine de musiciens qui délivrent un groove élégant aux influences très variées (de l'afro beat au reggae), qui font un peu penser à Quantic.Des percussions, de la flute, des cuivres, le combo est... Lire la suite

Beaucoup de monde devant la scène Mer (la plus grande) avec la Brésilienne Flavia Coelho qui vient régulièrement à Marseille depuis ses débuts mais que je n'avais encore jamais croisé.Elle est en mode soundsystem, sans musiciens donc, mais avec pas mal d'invités (comme Gari Greu) et un dj pour une grosse ambiance dès les premières minutes.Très dansant sur scène comme dans la fosse, elle chante, rappe et se trémousse généreusement, avec un coté prof de zumba pas désagréable, mais un peu redondant au fil des morceaux.Pour autant le public se régale et la soirée part sur de bonnes bases.Sur la scène Major, le jeune James The Prophet est beaucoup plus effacé, du bon rap old school avec un flow à la Mac Miller, avec un guitariste et un clavier.Franco Britannique il rappe en anglais devant un public restreint assez peu concerné, peut être davantage à apprécier sur disque ou dans une petite salle que dans ce... Lire la suite

Cette deuxième soirée à la Fiesta des Suds proposait des artistes encore plus différents que la veille avec des stars confirmées, des découvertes et des artistes qu'on a déjà vus à Marseille mais qu'on est content de revoir. Star Feminine Band Et ce dès le début, avec les Beninoises Star Feminine Band dont le deuxième album "In Paris" sortait le même jour que ce concert étonnant. C'est un télescopage explosif de musique africaine avec du rock garage (le projet est signé chez Born Bad Records), il faut donc être dans un certain état esprit pour écouter longtemps leur musique à la maison, mais sur scène on passe un excellent moment. Elles sont une demi douzaine avec 3 chanteuses mises en avant qui sont également musiciennes (aux percussions surtout) et danseuses, avec des chorégraphies et mouvement assez spectaculaires, comme sur ce titre où la bassiste joue avec son instrument au dessus de la tête. Ou d'autres où on n'est pas loin du plus grand chapiteau du monde avec des pyramides humaines ou quand que les musiciens en retrait chantent en chœur, visuellement et au niveau son c'est brut, limite punk mais également touchant. Une des chanteuses présente des titres enjoués mais aux paroles beaucoup moins... Lire la suite