Cette année le festival Gravitations couplé avec la presque fin de celui de Avec le Temps tombe en même temps que le Ccarnaval de la Plaine. Il a plu, ce matin mais ça n'a pas l'air d'avoir calmé les ardeurs des carnavalistes si j'en juge par la foule déguisé et déjà enfarinée que j'aperçois en haut de la rue d'Aubagne. La rue Vacon m'éloigne de cette fête là et m'approche donc d'une autre, plus sage mais tout aussi excitante. Pour cette (presque) clôture du festival (il y a encore une date avec Danyel Waro prévue un peu plus tard) Avec le Temps donc, Charlie O., La Maison Tellier, et Petit Fantôme, un joli plateau éclectique assez à l'image de ce qu'est devenu le festival depuis l'année dernière. La date affiche complet depuis belle lurette, il faut dire que les concerts ont lieu dans la salle du bas en configuration assise ! Après une courte intro de Fred Nevchehirlian (qui ne parlera pas de Gravitation) ce sera à Charlie O. d'attaquer sous le regard un peu surpris des gens qui voient débarqué pour la première fois ce bonhomme dans un costume délicieusement retro qui commence son set en enlevant une chaussure. J'avoue que j'ai été un peu surpris de voir programmer dans un festival de chanson française un artiste qui joue de... Lire la suite

Dans le cadre des mercredis de Montevideo, le GRIM a fait venir ce soir Laydown, trio mené par l'hyper actif (et décidément très doué) Pedro Lopez, guitariste chanteur que l'on a pu voir jouer entre autres dans Eastern Committee, Mondawn, Oh!Tiger Mountain ou Ohmodron (rien que ça). Il est justement accompagné de son comparse d'Ohmodron, Nicolas qui tient ici la basse et d'un jeune batteur qui a joué avec Quetzal Snakes. Ces gens ont donc monté Laydown et vont revoir la formation en " power trio " à la sauce " space krautnoise " (c'est ainsi qu'ils se qualifient). D'après certains échos, ils ont fait une forte impression lors de la dernière Rue du Rock, (événement désormais incontournable de la vie rock marseillaise) et après un peu plus d'un an d'existence commence à se produire régulièrement. Le premier titre, très rentre dedans, annonce d'emblée la couleur et je me dis que ça commence bien : un instrumental noise au rythme krautrock tendance " Motorik " (cette rythmique répétitive et lancinante caractéristique de... Lire la suite

L'avant dernière soirée de la 8ème édition du Festival B-side se déroule au GRIM qui accueille une formation très attendue, les californiens de Moon Duo, lancés sur une tournée européenne pour promouvoir leur dernier album Shadows of the Sun. La première partie est assurée par les grecs de Acid Baby Jesus, quintet qui pratique un garage punk matiné de touches psyché. Le groupe a la particularité d'avoir un percussionniste équipé de tout un kit, il cogne suivant les titres sur ses congas, tambourins et autres clochettes. Les deux guitaristes chantent souvent à l'unisson ce qui donne une bonne dynamique aux chansons. Si le début du set a plutôt bien commencé avec des titres garage un rien dissonants à la concision et à l'énergie punk, le groupe se perd un peu par la suite dans de longs titres mid-tempo qui relèvent plus de la jam session ; les musiciens s'en donnent en effet à coeur joie à coup de riffs indianisants, de clochettes ou de parties de guitares acides. Tout ça n'aurait peut être pas été déplaisant mais l'ensemble manque quand même un peu de consistance. On va être propulsé dans une toute autre dimension avec Moon Duo, qui est désormais un trio, puisque le guitariste Ripley... Lire la suite

Question : comment un tuer un dimanche après-midi pluvieux ? En allant assister aux Siestes Acoustiques au GRIM dans le cadre du Festival Gravitations organisé par le chanteur Nevché. Ces Siestes Acoustiques sont proposées par l'auteur compositeur Bastien Lallemant qui s'entoure à chaque fois de quelques électrons libres d'une chanson française de qualité, aujourd'hui Orso Jesenska, David Lafore, Martin Mey et la chanteuse L entre autres. Le principe est de se laisser bercer, à l'heure de la sieste, par des chansons acoustiques allongé pendant une heure sur une chaise longue. Le but est donc d'appréhender autrement des chansons jouées live à un volume sonore relativement faible de façon à se laisser aller d'avantage à l'écoute. On demande poliment de ne pas applaudir entre les morceaux afin de ne pas casser l'unité du concert. Les instruments sont effectivement presque exclusivement acoustiques : guitares, violoncelle, autoharp, valise en carton en guise de percussion sur laquelle joue David Lafore, à l'exception d'une basse électrique discrète. La scène est éclairée par une seule lampe, l'ambiance est cosy et feutrée. Tout est fait pour plonger le spectateur dans une atmosphère propice à une écoute attentive et à la rêverie.... Lire la suite

Ce soir je me faisais une joie de finir le week-end en allant au concert de Trash Kit en semi touriste puisque je ne connaissais pas du tout et que j'accompagnais Phil2Guy qui comptait se charger de la chronique. Pas de bol ce dernier m'apprend en milieu d'après midi (alors que je viens de terminer une longue balade en famille à Pastré et m'apprête à rentrer en vélo - précisions géographiques qui intéresseront encore moins les non-marseillais) qu'il a un empêchement ... C'est donc sans même savoir si ily a une groupe ou deux que j'arrive un peu avant 19h à l'espace Montevideo après avoir traversé le champ de bataille qu'est la rue de Rome ... Dans la cour du GRIM le public attend patiemment en buvant un coup voire en mangeant une assiette. Il y a pas mal de monde pour une dimanche soir. Il faut dire les concerts ici ne sont pas très fréquent, et en plus ce soir c'est In the Garage qui organise (en général on peut y aller les yeux fermés). A 19h30 (comme annoncé dans la semaine) ça commence. Lorsque je rentre dans la salle (parmi les premiers) le premier groupe Alligatorest déjà sur scène et les 3 personnes déà dans la salle sont les membres de Trash Kit. Le temps que le reste du public finisse sa boisson, éteigne sa cigarette... Lire la suite

En ouverture de l'excellent festival B-Side, septième du nom, deux groupes revendiquant l'héritage sixties se sont produits dans une salle du Grim pleine à craquer: les frenchies de Forever Pavot et les so british The Oscillations. Ces derniers qui seront les invités des Blacks Angels, organisateurs du Psyché Fest d'Austin jouaient pour la première fois à Marseille. Pas les Forever Pavot dont la récente et sauvage prestation à la Machine à coudre avait été très remarquée. En ouverture de The Oscillation, les jeunes Parisiens ont offert cette fois-ci un set un peu plus assagi. Plus pop. Et privilégiant des instrumentaux qui citent les Floyd période Barret, le Morricone non philharmonique, le... Lire la suite