Deux ans après son dernier passage parisien, Vladimir Cosma venait fêter au Palais des congrès de Paris le cinquantième anniversaire de sa prestigieuse carrière. Connu pour être le chantre de la bande originale des " Comédies à la française ", alors qu'il est souvent sorti de ce cadre, Cosma a inondé le cinéma français des années 70/80 de bandes originales toutes plus réussies les unes que les autres, et dont certaines sont aujourd'hui bien plus connues que les films pour lesquels elles ont été écrites. C'est avec un programme extrêmement proche du concert donné au Grand Rex il y a 2 ans, que Vladimir Cosma est venu en mettre plein les oreilles pendant près de 3 heures à un public conquis dès la premier Morceau : Le fameux Thème de "l'as des As". Ce qui ressort du concert, c'est que Cosma, au-delà de ses compositions est un arrangeur de génie. C'est d'ailleurs en tant qu'arrangeur de Michel Legrand que le Roumain avait commencé sa carrière en France, avant de voler de ses propres ailes lorsqu'Yves Robert lui confia la Musique d' "Alexandre le bienheureux". Cette qualité d'arrangeur ressort sur tous les morceaux joués lors de ce concert. Ils ont tous été retravaillés, réarrangés, réécrits pour parfois regrouper plusieurs thèmes en... Lire la suite

Evidemment, il fallait être au Palais des Congrès pour cette étape Parisienne de la tournée célébrant les 60 ans de carrière du Maestro Ennio Morricone. Il faut quand même avoir en tête que l'aura et le génie du Maestro dépassent largement le cadre de la bande originale de film. Morricone, de son vivant, figure déjà dans le panthéon des grands compositeurs classiques du XXème siècle en compagnie de Debussy, Malher, Strauss, Ravel ou Bartok. Sa musique sera sans nul doute jouée et étudiée dans 200 ans par les plus grands orchestres symphoniques de la planète. Le Maestro a aussi largement dépassé le cadre de la musique classique. Ses productions, ses innovations sonores, mélodiques et orchestrales, la diversité des styles sur lesquels il s'est penché conjuguées à l'ampleur du public qui l'a su touché à travers le monde et au respect absolu que lui vouent les plus grands musiciens de la planète l'impose définitivement comme l'un des grands génies musicaux de ses 100 dernières années. Ces concerts parisiens étaient, compte tenu de son âge avancé, l'une des dernières occasions de voir le Maestro diriger lui-même un orchestre symphonique interprétant ses compositions. Il faut se rendre compte, même si la comparaison peut sembler... Lire la suite

Pour débuter la soirée, c'est le duo germano-helvète BOY, ici accompagné d'un guitariste, qui a la charge de mettre le public en condition. Très à la mode depuis quelques mois, les deux jeunes femmes offrent trente minutes acoustiques d'une pop-folk bluesy de belle facture, qui met à l'honneur l'harmonie des voix et surtout celle de Valeska Steiner, qui se marie si bien avec les instruments. Enrobés de jolis arrangements tout en simplicité et en sobriété, les titres de BOY sont agréables, mais manquent hélas d'originalité et se révèlent même parfois quelque peu lénifiants. On ne s'ennuie pourtant pas trop et l'on est même surpris d'entendre déjà retentir le premier succès du groupe, Little Numbers, qui vient clore ce set et offrir à la bande une belle salve d'applaudissements. On salue en tout cas un choix de programmation des plus judicieux ! A 28 ans, Katie Melua est une jeune femme épanouie. Tout récemment mariée, la belle chanteuse britannique, née en Géorgie, est une artiste reconnue sur la planète entière et s'est fait une très solide réputation en l'espace de cinq albums, qui ont tous connu un succès certain. Pas étonnant donc que le Palais des Congrès ait rapidement affiché complet, malgré des prix plutôt élevés (de 62 à... Lire la suite

Serge Lama en concert, c'est tout simplement génial. Cet homme a un réel talent pour retourner toutes les situations en sa faveur. La salle immense n'en a pas fini avec ses ovations et elles étaient méritées. Les applaudissements n'ont pas cessé de crépiter toute la soirée. Sur cette scène de plus de 30 m de long, Serge a marché sans cesse tout le long de son concert, de gauche à droite de façon à ce que tout son public le voit, au prix des incroyables efforts qu'il a du fournir avec les douleurs qu'il supporte depuis son très grave accident en 1965. Ses chansons, cette voix magnifique, cette prestance, la chaleur... Lire la suite

Super méga génial notre beau Tom Jones ! Quelle classe ! Quel spectacle il nous a donné, un véritable show man ! Sa voix est toujours incomparable : elle vous prend au cœur... Il nous a fait découvrir des chansons de son nouvel album, qui sont vraiment au top ; tout explose, il met... Lire la suite

Voyons, voyons, les critiques que vous avez portées à l'égard du never ending tour de Bob Dylan. -Pas de formules de politesse. Bonjour, au revoir, passez une bonne soirée, Etc. -Pas de communion avec le public, il s'en fout de son public . -Il est prétentieux, arrogant. Il s'en fout de gens -Il est la pour l'argent et c'est tout. -Les chansons s'enchainent trop vite. -On reconnait pas ses grands tubes, voix éraillée on ne comprend rien, etc..... Je m 'attendais à entendre toutes ces critiques parce que je sais qu'il y aurait deux types de public dans ce concert: Un public qui connait le vrai Bob Dylan. C'est a dire ses musiques, sa personnalité, son caractères, ses forces, ses faiblesses, ses engagements, ses textes... etc. Et un public qui ne connait pas Bob Dylan, ou bien un 100 ème de son œuvre. C'est a dire, like a rolling stone, blowin in the wind et hurricane, bien sur je caricature mais je suis pas loin de la réalité. Et ce public est venu voir Bob Dylan sa guitare à la main nous chantant avec la même voix que jadis ces tubes des années 60. Hors nous sommes en 2009, 49 ans et 5000 paquets de clope et 280 musiques plus tard. Donc désole, si Dylan et sa voix ont miraculeusement changé. Et... Lire la suite