Palais des Sports de Paris / Dôme - Paris 15e : les prochains concerts
Ve.
14
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2025
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2025
Palais des Sports de Paris / Dôme : les dernières chroniques concerts 29 avis
Bryan Adams
À en juger la longueur de la file des gens qui patientent dans le froid mordant qui s'est abattu sur la capitale en ce mois de décembre, Bryan Adams n'a rien perdu de sa popularité auprès de la gent féminine, qui constitue la majeure partie de l'auditoire de ce soir. Curieusement, bien que la salle soit bien remplie, le concert n'est pas sold-out... Sans doute les effets de la pandémie qui continuent à se faire sentir. Ouvrant le show par une chanson bien rock, la bien nommée "Kick Ass", tirée de son nouvel album "So Happy It Hurts", la superstar... Lire la suite
Bob Dylan
Nouvelles étapes parisienne pour le "Never ending tour" de Bob Dylan, les 18 et 19 octobre dernier au Palais des Sports cette fois-ci. Nous avons eu la chance d'avoir deux séries de concert cette année, avec les deux concerts estivaux à Poupet et à Albi. Ambiance ouatée dans un Palais des sports en mode assis. Autant vous le dire tout de suite, votre chroniqueur n'était pas au meilleur de sa forme le 18 octobre dernier. Une extrême fatigue combinée à un état grippal ont fait que je suis passé un peu à côté de ce concert qui avait l'air pourtant d'être un grand moment. En comparaison à cet été, le concert a été beaucoup plus axé sur le Dylan "crooner". Beaucoup plus dans l'esprit de son magnifique dernier album "Shadows in the night". Comme toujours Dylan n'est jamais là où on l'attend, les nostalgiques n'auront pas eu beaucoup de chance : 90 % des titres joués ce soir là sont issus des quatre derniers albums (SITN 2015, tempest 2012, together through Life 2009 et Modern Times 2006). Et c'est tant mieux, finalement. C'est pour ça qu'on l'aime le Zim, ce refus de faire du sur place, de systématiquement prendre à rebrousse poil son public. Début donc à 20h pétantes, Dylan est ponctuel (trop) et... Lire la suite
Hubert-Félix Thiéfaine
Après le concert de Bruxelles au mois de mars, nous retrouvons Hubert-Félix Thiéfaine pour la suite de la tournée, le " VIXI TOUR XVII ", à l'occasion de la sortie de l'album "Stratégie de l'inespoir" paru en 2014. La veille du concert, une version coffret collector de l'album est sorti avec des titres live enregistrés lors du concert à La Maison de la Poésie à Paris en juin. Quelques mois après sa sortie, "Stratégie de l'inespoir" a dû mal à me convaincre pleinement. Il n'est pas mauvais loin de là, juste un peu l'impression d'un "album de plus", une copie de l'album d'avant mais en moins bien. Il faut dire qu'avec ses disques précédents, on a eu droit à une série de disques franchement excellents qui ne se ressemblaient pas les uns aux autres: le mur du son des guitares mêlé aux sons des machines de "Défloration 13", la poésie renouvelée de "Scandale mélancolique", l'album blues avec Paul Personne qui a mis du temps à me convaincre mais qui étonne, surprend, on est très loin d'un album "classique" d'Hubert et enfin l'avant dernier album "Suppléments de mensonge" que j'adore, un des plus variés, ses titres les plus forts depuis longtemps. La nouveauté sur cet album et sur la tournée donc est la présence de Lucas... Lire la suite
Alain Souchon et Laurent Voulzy
Alors qu'ils collaborent ensemble depuis près de 40 ans, Souchon et Voulzy n'avaient jamais tourné ensemble. C'est donc à 71 ans pour l'un et 66 ans pour l'autre, que ces deux teenagers romantiques attardés ont enfin décidé de passer le cap pour le plus grand bonheur de leurs fans. Ce cap a été franchi dans un premier temps avec la parution d'un album commun, dans lequel on retrouve tout ce que l'on aime chez eux : des mélodies, des harmonies et des paroles simples, pleine de sensibilité. Mais l'album n'était qu'un prétexte pour aller défendre leur répertoire sur scène. C'est d'ailleurs sur scène qu'on prend réellement conscience de l'importance et de la portée de leur association. Ces deux mecs sont une telle usine à tubes, que les deux heures trente d'un concert en mode Best of n'auront pas suffi à contenter les fans. En effet nombre de titres pourtant iconiques de leur collaboration n'auront pas été joué (quand je serai KO, un baiser, je veux du cuir, l'amour à la machine, sous les jupes des filles, rive gauche, la vie ne vaut rien, c'était menti ... Pourtant on ne peut pas dire qu'ils aient donné un concert à l'économie. Il était tout le contraire ... N'étant pas un adepte, loin s'en faut, des concerts de variétés, j'étais... Lire la suite
Lynyrd Skynyrd + Jared James Nichols
Lynyrd Skynyrd en live à Paris en 2015 donc. Mon premier contact avec ce groupe date de 1994 où, grâce à la presse spécialisée de l'époque (feu Hard Rock Magazine ou Hard Force) je fis l'acquisition d'un album remarquable et totalement acoustique "Endangered Species". Je pus ensuite me familiariser avec leur histoire tragique (cf. notamment un très bel article datant de 1982 dans un n° hors série pour les 30 ans de Rock & Folk par leur chef de sécurité en tournée Gene Odom). Ailleurs que sur une platine CD, Lynyrd Skynyrd allait faire sa réapparition assez régulièrement (dans ma vie) : _ T-Shirt porté par Axl Rose de Guns & Roses dans la vidéo du mythique Live At The Ritz 1988, un des groupes cultes de feu Cliff Burton de Metallica (il aurait voulu que le groupe reprenne "Freebird"). _ au cinéma : "Sweet Home Alabama" et "Freebird" (lors d'une soirée agitée de Jenny jouée par Robin Wright) dans "Forrest Gump" en 1995 ; la scène de l'avion dans "Almost Famous" en 2000 ; le groupe de jeunes qui écoutent dans leur van "Sweet Home Alabama" tout en se rendant à un concert du groupe à Austin (époque 1973) dans le reboot de "The Texas Chainsaw Massacre" de 2003 (film qui au passage a relancé, pour le meilleur mais aussi pour le... Lire la suite
Bénabar
En 20 ans de carrière, Bénabar s'est imposé comme une valeur sure de la chanson française grâce à son écriture vive, simple et pleine d'humour. Il fait assurément partie des artistes dont on se plait toujours à découvrir les albums. On est toujours certain d'y retrouver de jolies chansons, tantôt drôles et nostalgiques, mais aussi parfois un peu plus tristes et désabusées. Si le début de carrière se focalisait sur le passage douloureux de la trentaine, il se situe désormais d'avantage sur le terrain de la quarantaine. Mais on y retrouve toujours avec le même plaisir des histoires d'amitié, de femmes, des petits tracas de la vie quotidienne, des enfants et des personnages dépeints avec beaucoup de finesse d'humour et de bienveillance, grâce, il faut bien le dire, à une plume qui est indubitablement l'un des meilleures du paysage artistique français actuel. Si l'étape de la scène est un passage presqu'obligé pour les musiciens, je n'étais pas forcément convaincu de la valeur ajoutée qu'elle pourrait avoir pour la musique de Bénabar. Ses mélodies sont assez simples pour ne pas dire simplistes, et on ne peut franchement dire non plus que sa voix puisse captiver une salle comme peuvent le faire un Johnny Hallyday, un Bertrand... Lire la suite