Accueil Paris Philharmonie de Paris - Paris 19e
Samedi 21 décembre 2024 : 6880 concerts, 27251 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.

Philharmonie de Paris - Paris 19e

221 Avenue Jean Jaurès
75019 Paris

Plus d'info :

Philharmonie de Paris - Paris 19e : l'historique des concerts

Ma.

07

Juin

2022

Festival Days Off en concert
Festival Days Off 2022 : The Smile (thom Yorke et Jonny Greenwood De Radiohead + Tom Skinner de Sons Of Kemet) Festival Days Off / The Smile

Lu.

06

Juin

2022

Festival Days Off en concert
Festival Days Off 2022 : The Smile (thom Yorke et Jonny Greenwood De Radiohead + Tom Skinner de Sons Of Kemet) Festival Days Off / The Smile

Ve.

10

Déc.

2021

Stelios Petrakis Cretan Quartet

Ve.

03

Sept.

2021

Jazz à la Villette en concert
Cécile McLorin Salvant & Dan Tepfer / Ambrose Akinmusire Jazz à la Villette / Cécile McLorin Salvant

Je.

02

Sept.

2021

Jazz à la Villette en concert
Hommage à Manu Dibango Le Collectif MDO invite Angélique Kidjo, Ray Lema, Etienne Mbappé, Cheick Tidiane Seck, Blick Bassy, Manou Gallo et Flavia Coelho Jazz à la Villette / Ray Lema / Angélique Kidjo / Flavia Coelho / Etienne M'Bappé / Cheick Tidiane Seck / Blick Bassy

Ma.

13

Juillet

2021

¡MIÉRCOLES! Stéphanie Janaina & Nicolás Jaar

Ma.

13

Juillet

2021

¡MIÉRCOLES! Stéphanie Janaina & Nicolás Jaar

Ma.

13

Juillet

2021

¡miÉrcoles! Stéphanie Janaina & Nicolás Jaar

Je.

08

Juillet

2021

Me.

07

Juillet

2021

Festival Days Off en concert
H-Burns reprend Leonard Cohen avec The Stranger Quartet Festival Days Off / Syd Matters / Moriarty / Bertrand Belin / H-Burns / Pomme

Ma.

06

Juillet

2021

Orchestre De Paris - Katia & Marielle LabÈque Rachmaninoff - John Adams - Nico Mulhy

Ve.

09

Oct.

2020

PONGO en concert
PONGO PONGO

Philharmonie de Paris : les dernières chroniques concerts 9 avis

Catherine Ringer chante les Rita Mitsouko

Critique écrite le 04 octobre 2019, par lol

Philharmonie de Paris 28 septembre 2019

Catherine Ringer chante les Rita Mitsouko en concert

Il y a 40 ans, au début des années 80, le monde musical et l'expression artistique hexagonale allaient connaitre une déflagration comparable à un Big Bang. L'arrivée de la gauche au pouvoir allait entrainer la libération des ondes de la bande FM. Ainsi, tout un paysage musical, jusque-là confidentiel, allait d'un coup avoir le droit de sortir du silence et de la confidentialité et donner un grand coup de pied dans la fourmilière d'une variété française cacique et consanguine qui s'imposait au public en trustant la visibilité des émissions de variétés de Michel Drucker et des époux Carpentier. Du coup, le Funk, la salsa, le rock underground, l'afro beat et tout le spectre de ce que l'on appela alors les musiques du Monde allaient sortir l'expression musicale de ses ornières et entrainer un métissage et une liberté jusque-là inédites. Sorti de nulle part, un duo improbable au nom étrange allait incarner mieux que quiconque cette tendance à grand renfort de modernité, de liberté et de métissage musical et d'un bon grain de folie. A la fois rock, Pop, funk, new wave et post punk, assaisonné d'un brin de saslsa, de rap, la musique des Rita Mitsouko allait propulser des chansons comme "Marcia Baila", "Andy", "C'est comme ça" ou "Les histoires... Lire la suite

Kraftwerk 3D (Festival Days Off 2019)

Critique écrite le 12 juillet 2019, par lol

Philharmonie de Paris 11 juillet 2019

Kraftwerk 3D (Festival Days Off 2019) en concert

Kraftwerk est à la musique electro ce que les Rolling Stones sont au rock : ce sont les pionniers, l'avant-garde, la matrice, la source, l'inspiration inévitable pour le moindre péquin qui a eu un jour l'ambition de tripoter un synthétiseur. Au sommet de leur créativité dans la seconde moitié des années 70, les Allemands originaires de Dusseldorf avaient 30, voire même 40 ans d'avance, sur les sons, les mélodies, les rythmes de la musique electro. Comme chez beaucoup d'artistes avant-gardistes, leur démarche est totalement pensée et conceptuelle. Elle ne s'arrête pas aux boucles électroniques qui sont le véhicule d'un imaginaire, d'obsessions qui se traduisent aussi par une approche visuelle extrêmement travaillée et finalement indissociable de la musique. L'Univers de Kraftwerk est avant tout guidé par la transformation de l'Allemagne dans les années 60/ 70 et la modernité que représentaient alors les grands travaux d'aménagements du territoires et l'explosion technologique de l'industrie dans la Rhur, l'architecture bétonnée et néanmoins stylisée du centre de villes comme Francfort et Düsseldorf. La musique de Kraftwerk est en quelque sorte la bande originale de cette modernité urbaine purement germanique. Les grands titres du répertoire... Lire la suite

Mulatu Astatke (Jazz à La Villette 2017)

Critique écrite le 18 septembre 2017, par lol

Philarmonie de Paris 13 septembre 2017

Mulatu Astatke (Jazz à La Villette 2017) en concert

Pour le dernier soir de son édition 2017 le festival Jazz à La Villette accueillait la légende de l'Ethio Jazz Mulatu Astatke. L'Ethio Jazz c'est ce courant oublié qui faisait fureur dans les années 60 et 70 dans les grands hôtels d'Addis-Abeba, et qui connut à la fin des années 90 une improbable résurrection en France grâce aux compilations "Les Ethiopiques" qui furent alors abondamment diffusées sur Radio NOVA et sur FIP. Le plus gros succès de ces compilations fut incontestablement le numéro 4, consacré à Mulatu Astakte, qui est incontestablement le pape et la figure tutélaire de ce courant musical. En effet, son Groove roots, lancinant, hypnotique, porté par des cuivres langoureux et ponctué de solos acides de guitares Fuzz et de xylophone lui donnèrent rapidement une aura incontestable en Ethiopie dès les 70's , puis en Europe lors de la parution de L'Ethiopique 4. Dans les années 2000, sa notoriété se renforça aux Etats unis lorsque ses grands tubes du début des 70's (des albums Ethiopiques 4 et de Mulatu OF Ethiopie) furent repris dans la bande Originale du film "Broken flowers" de Jim Jarmusch. C'est donc un public conquis d'avance qui prenait place dans les travées de la salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, qui... Lire la suite

Savages (Festival Days Off 2017)

Critique écrite le 17 juillet 2017, par lol

Cité de la Musique, Paris 4 juillet 2017

Savages (Festival Days Off 2017) en concert

En ce 4 juillet, le Festival Days Off - organisé par la Philarmonie de Paris et la Cité de la musique - ne faisait pas dans la dentelle en programmant un concert de Savages, qui est l'un des rares groupe de rock exclusivement féminin, avec L7, les Runaways, les slits et les Plastiscines... Apparues il y a maintenant 5 ans avec un excellent premier album porté par l'Hymne "Fuckers", les Savages se sont fait remarquées par d'intenses prestations scéniques. C'est pour défendre leur nouvel opus qu'elles tournent actuellement en propageant avec fougue une grosse décharge de Post-Punk salvatrice à un public de plus en plus nombreux. Sur scène, c'est la chanteuse Jehnny Beth, qui capte toutes les attentions. Ultra énergique et charismatique, elle donne une théâtralité certaine au groupe et rappelle qu'un concert de rock se doit d'être aussi un spectacle. Et clairement il est plus facile d'occuper la scène et de captiver une audience avec un frontman ou une frontwoman que quand on joue de la basse ou de la guitare et qu'on ne peut pas s'éloigner de son pied de micro. La musique des Savages est... Lire la suite

Paris Velvet (Par Rodolphe Burger avec Bertrand Belin, Theo Hakola, Emily Loizeau, Mathilde Monnier, Poni Hoax, Swann, Mark Tompkins...

Critique écrite le 23 mai 2016, par lol

Philharmonie de Paris 22 mai 2016

Paris Velvet (Par Rodolphe Burger avec Bertrand Belin, Theo Hakola, Emily Loizeau, Mathilde Monnier, Poni Hoax, Swann, Mark Tompkins... en concert

Le 3 avril dernier, j'étais sorti meurtri du concert effroyable donné par John Cale à la Philharmonie de Paris en ouverture de l'exposition NEW YORK EXTRAVAGANZA sur le VELVET UNDERGROUND. La réinterprétation nécrophile et pathétique qu'avait donné Cale de l'album à la banane m'avait fait froid dans le dos et était à des années lumières de ma perception de ce groupe majeur. C''est avec infiniment plus de talent, de respect et d'âme que Rodolphe Burger a rendu hommage au groupe new-yorkais avec son concert dédié au VELVET UNDERGROUND appelé PARIS VELVET. Cela n'a rien d'étonnant quand on sait que l'ancien Leader de KAT ONOMA est un fan ultime et revendiqué du Velvet depuis toujours. EN 1990, KAT ONOMA reprenait déjà "PALE BLUE EYES" sur scène. EN 2012, Burger sortait en solo un album de reprises dédié au Velvet Underground qu'il soutenait déjà sur scène avec beaucoup de talent. C'est donc en grande pompes, dans la grande salle de la Philharmonie de Paris, que le géant strasbourgeois s'attaquait une fois de plus au répertoire du groupe de John Cale, Lou Reed, Nico, Moe Tucker et Sterling Morrison. Pour donner plus de corps à ce concert, il avait décidé en plus de son groupe classique de s'entourer d'invités, tous fans du Velvet... Lire la suite

Television plays Marquee Moon

Critique écrite le 20 avril 2016, par Xavier Averlant

Philharmonie de Paris 2 avril 2016

Television plays Marquee Moon en concert

A l'occasion de l'exposition consacrée au Velvet Underground à la Philarmonie de Paris, a eu lieu samedi 2 avril le concert de Television dans la salle 2 de la Philharmonie (anciennement Cité de la musique). L'occasion de revoir le groupe new-yorkais qui n'avait pas joué à Paris depuis 2004 lors d un concert au Bataclan. Entre temps, Richard LLoyd a quitté le groupe en 2007 et a été remplacé par Jimmy Ripp à la guitare. A part ça, le line up est toujours celui d'origine : Tom Verlaine au chant et à la guitare, Fred Smith à la basse et Billy Fica à la batterie. Le concept de la soirée est de jouer l'album Marquee Moon en intégralité. Bon, a priori, je ne suis pas spécialement fan des "concerts-récitations", et ça m'agace plutôt mais bon Television n'a que trois albums au compteur et force est d'avouer que c'est Marquee Moon qui revient souvent sur la platine (même si j'ai beaucoup d'affection pour l'album de 1992). Le groupe arrive sur scène dans une ambiance tamisée, les lumières indirectes participant à l'atmosphère cosy de l'ensemble. Tom Verlaine, toujours discret et élégant, arrive sur scène entouré de ses acolytes et c'est parti pour 1 heure 20 de pur plaisir. Le... Lire la suite

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