Théâtre antique - Vienne : les prochains concerts
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Théâtre antique : les dernières chroniques concerts 50 avis
Neil Young & Crazy Horse
Il y a quelques jours un pote me proposait une place pour aller voir Neil Young and Crazy Horse. Je me tâte car je ne connais que très peu la bête... Je fais un rapide sondage autour de moi et les deux avis divergent. D'un côté les uns me disent "ouah trop de la balle c'est une légende vivante du rock". De l'autre : " t'es sûr ? suis pas certain que ça soit ton style". Bon, je suis en vacances et c'est dans un théâtre antique, je dis banco. Nous voilà partis à quatre à Vienne, dans l'Isère hein pas en Autriche. Nous arrivons dans ce lieu magnifique qu'est le théâtre antique de Vienne. Des hauts gradins en pierres en hémicycle devant une scène énorme. Nous nous juchons tout en haut car nous sommes arrivés pile pour vingt heures. Là une première partie attaque et propose un rock à la française qui imite les Américains. Ils tentent une reprise des Blacks Keys, c'est un peu casse gueule mais ils s'en sortent. Ils auraient quand même dû éviter la chanson en français, on aurait dit du J.J Goldman. Blague à part, on patiente jusqu'au coucher de soleil pour voir arriver Neil Young et sa bande. Dans ce décor de rêve, le soleil vient de se coucher aux confins de la vallée pîle derrière la ville où des romains ont dû s'en donner à coeur... Lire la suite
Les Escales du Cargo : Rodrigo y Gabriela & C.U.B.A. + Steve Smyth
Dans le cadre de la 8ème édition du festival des Escales du Cargo à Arles, nous nous rendons dans le cadre magnifique du théâtre antique pour assister au concert de Rodrigo et Gabriela accompagné de l'orchestre cubain C.U.B.A. (du moins, une partie). Passons rapidement sur la première partie, assurée par Steve Smyth. Ce chanteur/guitariste australien propose, avec sa voix belle voix rauque et rock (il se permet d'ailleurs un petit a capella assez prenant), un univers à mi-chemin entre le rock, le blues et la country. Si c'était très loin d'être désagréable, ce n'était pas le but premier de notre visite ce soir dans la cité romaine. Après ce qui a semblé (à beaucoup de monde d'ailleurs, et ce malgré l'accompagnement musical ...) être le plus long changement de plateau de l'histoire des festivals, le public commence à s'impatienter. Aux alentours de 22h30, les petites fiches sont prêtes à côté de chacun des instruments. Les musiciens s'approchent. Et la tension monte. La première... Lire la suite
Tindersticks + Arno + The Eighties Matchbox B-Line Disaster (Côtes du Rock 2003)
Il est vraiment désespérant de constater que le Théâtre Antique de Vienne est presque vide pour une affiche aussi alléchante que celle proposée pour ce troisième soir des Côtes du rock 2003. Le fait que le groupe Indochine attire plus de monde que les stars américaines R.E.M. était déjà un indice : un artiste doit passer à la radio ou à la télé sinon il n'existe pas... The Eighties Matchbox B-Line Disaster C'est donc dans une atmosphère feutrée que les terribles The Eighties Matchbox B-Line Disaster investissent la scène. Un petit club enfumé et survolté serait plus propice mais le groupe, avec un nouveau bassiste, décide de tout donner, comme à chaque fois ! Leur concert à la Coopérative de Mai en juin avait été mémorable, leur prestation à Vienne prouve définitivement que ces mauvais garçons s'adaptent à toutes les situations. Devant la faible influence et l'apathie du public, le chanteur, Gary McNight décide de descendre pour réveiller le rocker qui sommeille en chacun de nous. Il vient donc doucement hurler aux oreilles des amoureux tranquillement accoudés à une rambarde ses textes ultra violents. Et ça marche : un début de pogo se dessine même peu après... Il faut dire que le psycho punk rock usiné par nos cinq forgerons du... Lire la suite
Indochine + Mickey 3d (X Festival)
Sans doute nostalgique de l'année 1985 où l'achat de l'album 3 avait provoqué quelques émois adolescents, on décide d'assister au concert d'Indochine audacieusement intercalé entre ceux de REM, le samedi, et Tindersticks, le lundi, cherchez l'intrus... Il fallait aussi vérifier si le grand retour de Nicola Sirkis méritait autant de récompenses du métier, de couvertures en compagnie de (vraies) stars, d'interviews complaisantes et d'articles dithyrambiques dans Rock Sound ou Rolling Stone. On constate immédiatement le concept incroyablement racoleur du X Festival : entre deux énormes logos "X" rouges, l'écran géant est bombardé de scènes pornographiques floutées... On ne voit pas bien quel est l'intérêt de diffuser cela à un public composé en majorité de gamins de quinze ans si ce n'est par pur opportunisme. Visiblement le petit Nicola n'a pas évolué d'un iota depuis ses débuts ; à 44 ans, il continue d'écrire des textes qui parlent de sexe aux adolescents - voire aux préadolescents -, c'est son fonds de commerce. Relookée en groupe gothique (c'est très tendance), la troupe arrive sous un tonnerre d'applaudissements. C'est un peu attristant mais on constate qu'il y a plus de monde que pour REM, la veille. Galvanisé par cet accueil... Lire la suite
R.E.M. (Côtes du Rock 2003)
Critique écrite le 27 juillet 2003, par Pierre Andrieu
Théâtre Antique de Vienne (38) 26 juillet 2003
Alors que l'on s'apprête à savourer le passage sur scène de R.E.M. à Vienne en juillet 2003, on se rend compte que les superbes souvenirs du concert donné à Bercy le 5 juillet 1999 commencent à s'estomper légèrement... On garde néanmoins en mémoire quelques instantanés de ce show exceptionnel dans son intégralité : le duo magique avec Patti Smith sur E-bow the letter, Losing my religion repris en chur par 14000 personnes les larmes aux yeux, Michael Stipe essayant courageusement de jouer de la guitare en chantant un morceau de Sinead O'Connor... Après un set impeccable du groupe Nada Surf (très proche de sa prestation aux Eurockéennes de Belfort), l'arrivée de R.E.M. sur scène dans le cadre magique du Théâtre Antique de Vienne surprend. Dans la fosse de ce théâtre, légèrement surélevé sur une marche, on a la délicieuse impression d'être sur scène avec le groupe, tellement il est proche ! C'est le survolté What's the frequency, Kenneth, qui est chargé de placer la soirée sur de bons rails. Peter Buck usine le puissant riff sur sa guitare aidé par Scott McCaughey dont la ressemblance avec Frank "Poncho" Sampedro du Crazy Horse est troublante... Le lunaire et polyvalent Mike Mills à la basse (et au piano plus tard), Bill... Lire la suite
Benabar
quelle énergie dans ce concert ! Benabar fort sympathique dans un cadre magnifique. quelques bémols quand même un concert 1h45 avec 2 rappels (cela donne moins 1h30 de concert ça fait un peu court ! ) deuxième petit bémol, il manque de temps de pause, qu'une ou deux chansons... Lire la suite