Bon ceux qui me connaissent un peu doivent se douter que je me suis rendu au théâtre des Bernardines avec un peu d'appréhension. D'une part parce que je ne suis pas trop fan des spectacles ou groupes de reprises ; d'autre part parce que je me méfie toujours des trucs ultra promotionnés et/ou un peu montés de toutes pièces. Et/mais ayant reçu ces 2 places comme cadeau d'anniversaire je me suis rendu nous y sommes allés en cette fin de week end surtout marqué par la célébration des 40 ans de la Maison Hantée et la réformation ponctuelle des Nitwits.Cela faisait longtemps que je n'avais pas mis les pieds au théâtre des Bernardines. L'accueil est soigné par l'équipe de Candlelight ; pour ceux qui ne connaissent pas le principe est de proposé dans des lieux plus ou moins inhabituels des concerts à la - fausse - bougie de classique connu (genre 4 saisons de Vivaldi) ou des trucs pop genre Coldplay, ABBA, ou comme ce soir Queen.Quand on arrive on est forcément saisi par l'installation. Des centaines (ça doit même se compter en milliers) couvrent la scène ne laissant qu'un petit passage au pianiste pour atteindre un beau piano à queue. Ça a beau être des lampes, elles miment bien les vraies et l'effet est bluffant. Et d'un point de vue sécurité... Lire la suite

Option Passionnément... (On se cherche tous une maman, une aventure, un oubli, un futur, une... Ramona ?) Comment décrire, rendre et exprimer au mieux (à la fois) cette heure et demi de spectacle (putain de) vivant, mettant en scène une troupe d'ados (avant tout) passionnés, qui, depuis leur entrée en seconde, ont jeté leur dévolu sur une épineuse "option théâtre" destinée à les mener jusqu'au fameux examen du Baccalauréat ; mais pas que, puisqu'ils auront été, l'espace d'une douce soirée de Mai, placés sous les fameux projos du Théâtre des Bernardines et livrés ainsi en "pâture" à une salle comble, pas entièrement "complice" ou "connue", non, pas conquise d'avance, donc, d'où la gageure et la très belle... récompense sonore finale ! Trois années durant, ces élèves auront répété, appris, peaufiné leur gestuelle et voix, testé leur complémentarité et complicité, pour finalement enfiler leur seconde peau d'acteur au moment le plus opportun du passage vers un ailleurs, le plus souvent nommé FAC, mais pas uniquement : "il y a aussi la satisfaction d'en placer quelques uns dans des écoles de théâtres et de les voir faire carrière. Les voir évoluer est pour moi une source de grand bonheur ; les accompagner vers cet épanouissement qui... Lire la suite