Théâtre Silvain - Marseille : les concerts
Théâtre Silvain - Marseille : l'historique des concerts
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2023
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2023
Théâtre Silvain : les dernières chroniques concerts 23 avis
Alfa Mist + Marcus Miller (Marseille Jazz des Cinq Continents)
Il y a un Rhodes sur la scène. Un piano électrique dont la tige de pédale se visse dans un tout petit trou, inatteignable pour les phalanges d'un backliner trop gras, ou si, comme moi, vous etes aussi maladroit des dix doigts que du cerveau. Alfa Mist et ses partenaires dans le crime arrivent. Jazz brigade verte. Une salve toute jeunesse éternelle de sylvains dehors. Casquette, cheveux afro, aspect urbain.Ils sont calmes, humbles, là pour faire leurs preuves. Rapide discours de bienvenue d'Alfa, et en avant vavavoum. Les visages longs et les mines fermés, il ne faudra que quelques secondes pour que la formation ne laisse aucun doute sur ses capacités. C'est du jazz de haut niveau. Vient un morceau où le chef de clan joue sur son clavier un air mélancolique. La voix de Kaya Thomas-Dyke, la bassiste guerrière, monte sous la voute de la cathédrale sans toit, aux murs d'écorces, du théâtre. La musique se tend, s'amplifie, puis la batterie de Jas Kayser, belle comme une lionne, s'immisce. De ses bras et de ses jambes, déliés sur la terre, elle délie les notes dans les cieux. Enfin, trompette et guitare enfoncent la digue que la fragile complainte bâtissait.Intro de guitare solitaire par Jamie Leeming. Une partie rythmique faussement bancale,... Lire la suite
Chilly Gonzales + Ana Carla Maza (Marseille Jazz des Cinq Continents)
D'habitude quand je viens en vélo je passe par le pharo et je prends tout le haut de la Corniche jusqu'au théâtre Silvain. Cette fois j'ai essayé de voir si ça allait plus vite en "coupant" par la rue d'Endoume. Erreur, ça ne raccourcit pas tant que ça et ça fatigue beaucoup plus. Échappé un peu tard du showcase de Louis l'Insolence (voir chronique par ici) j'arrive alors que le concert de Ana Carla Maza a déjà commencé. Je ne perds pas de temps à chercher une place sur les barrières du parking à velo désormais sous dimensionné (ce qui est plutôt bon signe) et m'accroche au même arbre que lorsque je suis venu voir Bertrand Belin (voir chronique par ici).Je récupère mon accrédite, rencontre Pascal mon interlocuteur presse et file devant la scène où finalement Ana Carla Maza dont Sami nous avait dit le plus grand bien de son passage au Babel Med (voir chronique par ici) semble attaquer à peine. Je suis un peu surpris de la voir seule (ce qui était pourtant bien indiqué sur le programme). Je suis aussi surpris de voir qu'il y a des chaises dans une bonne partie de la "fosse". Du coup je me cale sur le côté pour prendre quelques photos sans gêner avant de trouver une petite place dans les gradins en pierre (par un heureux hasard je me retrouve... Lire la suite
Festival Jazz des Cinq Continents. Benjamin Lackner Quartet + Dianne Reeves
A l'heure où les chiens marchent sur leurs langues (il fait une telle chaleur qu'elles pendent jusqu'au sol), et où l'ennui de vivre chez les grands romantiques atteint son paroxysme (au-delà de 32 degrés Celsius, leurs cerveaux se noient dans la sueur), le théâtre Silvain ouvre ses flancs résineux au public venu voir, pour cette nouvelle édition du Jazz des Cinq Continents, le Benjamin Lackner Quartet et Dianne Reeves. En faction sur les hauteurs, dominant ce trou de verdure, les hôtels particuliers, villas et petits immeubles s'attendent à écouter, placides, le concert à venir. Le ciel est encore bleu, et sur sa toile, les avions dévalent à intervalles réguliers vers Marignane. Ça sent la sudation sèche, le frais, les sable, la résine et le miel du parfum de Gina. Le public est bien différent de celui que l'on croise au Molotov. Par contre, c'est bien l'équipe de cette salle qui tient la buvette. Avec Gina, on tique sur les cordons qui retiennent nos accréditations, car il y a marqué dessus. , toujours dix wagons de retards, on se marre. Jingle Jazz. Le directeur artistique du festival vient saluer l'audience, présente le programme. Tandis que les oranges du crépuscule commencent à s'installer, les musiciens du Benjamin Lackner Quartet... Lire la suite
Bertrand Belin, Uzi Freyja (Festival Au Large)
Pfff ... ce soir encore il n'y avait que l'embarras du choix ... Catalogue et No Jazz Quartet au Leda Atomica Musique (pour la clôture de la saison - voir la chronique de VV par ici), Clovis Nicolas Quartet au Club 27 (un concert JAM hors les murs), et cette affiche du festival Au Large panachée avec De la Crau (dont je suis fan), Bertrand Belin (que j'aime bien) et Uzi Freija (que je ne connaissais pas), sur laquelle je lorgnais depuis un moment avec Svet . Ayant à la base prévu de venir avec Svet histoire de nous baigner après le concert comme nous l'avions fait après Magma l'année dernière (voir par ici), c'est donc sur ce 3ème que c'était porté mon choix. Entre temps Svet s'est cassé le pied et les choses ont singulièrement commencé à se gâter après l'évènement tragique de mardi à Nanterre. Évènement que j'ai suivi comme à mon habitude de très loin, d'autant que j'étais parti à Montpellier 3 jours pour un congrès. Aussi en prenant mon train suffisamment tôt pour ne pas rater De la Crau qui ouvrait au théâtre Silvain, j'ai été assez surpris d'apprendre que les transports en commun s'arrêteraient ce soir à 18h à Marseille (où j'ai appris que la façade de l'Alcazar a été endommagée - difficile de comprendre le message politique dans un... Lire la suite
Magma
Dans l'écrin plein ciel du Théâtre Silvain, assister au concert de Christian Vander et sa troupe, c'est être passager d'un bolide qui dévale une route sinueuse dans la nuit, et éteint soudain les phares. Pour ceux qui l'acceptent, une expérience du lâcher-prise, un saut de la foi. C'est aussi une expérience du contraste, de la tension au relâchement, de la dissonance à la résolution, de l'inertie au virevoltant. Une élévation du terrestre au céleste, de la lourdeur obscure de la section rythmique tellurique, basse graveleuse en tête, à l'éther des hauteurs prodigué par un sextuor vocal qui navigue entre mélodies angéliques et ostinati pénétrants. Un organisme qui... Lire la suite
Magma + Arnaud Dolmen (Festival Jazz des Cinq Continents)
Déjà en retard pour (la bonne) cause de showcase de Jules Henriel au Lollipop c'est après avoir parcouru un bout de la Corniche dont nous avons vu pas mal de jeunes (ou moins jeunes) se jeter à l'eau depuis les digues (y a pire comme environnement) que nous arrivons au garage à vélo du théâtre Silvain. C'est marrant je croyais que le premier groupe était un batteur et ce n'est pas vraiment ce qui semble mis en valeur dans ce chouette morceau que j'entends. Après avoir discuté de l'augmentation des exigences préfectorales en terme de sécurisation des évènements sur la voie publique (et des conséquences que cela risque d'avoir sur le maintien et/ou la transformation de la Rue du Rock 2022) avec Robex ; Svet repère Anna dans les gradins et la rejoint pendant que je vais me coller au pied de la scène. Celle ci est suffisamment haute pour que l'on puisse s'y coller sans gêner la vue du carré VIP où se trouve sans surprise une autre Anna. Je parle des quelques rangées de chaises qui se trouve entre les gradins et le scène, et de l'Anna que je croise a peu près à tous les concerts de jazz auxquels j'assiste et que je n'ai toujours pas convaincu d'écrire sur ces derniers. Sur scène ils sont 4 : Francesco Geminiani au saxophone est le... Lire la suite