Grand Rex - Paris 2ème : les prochains concerts
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Grand Rex : les dernières chroniques concerts 53 avis
Nick Mason's Saucerful of Secrets (The Echoes Tour)
Quatre ans après un concert assez époustouflant à l'Olympia, Nick Mason revenait à Paris pour faire revivre le Pink Floyd des premières années, celles d'avant "Dark side of the moon"... C'est avec la même formation que le batteur historique du Floyd se présentait devant le public du Grand Rex, à Paris. On retrouve au sein de son groupe Guy Pratt l'ancien bassiste des tournées de Pink Floyd post Roger Waters et Gary Kemp et le guitariste de Spandau Ballet, entre autres. Très loin de la grandiloquence des tournées de Waters et de Gilmour, Mason donne une version assez brute de Pink Floyd. Cela ne l'empêche pas d'attaquer le concert avec une version incroyable de "One of these days" qui met le public, composé majoritairement de fans ultimes, d'accord. Il s'ensuit des allers et retours entre les ballades et ritournelles psychédéliques de l'ère Syd Barrett comme "Vegetable man", "Bike", "Arnold layne", "Lucifer sam", "See emily play" et des pièces plus instrumentales comme "Set the control for the heart of the sun", "Atom heart mother" ou encore "Saucerful of secrets"... Ce qui ressort de cette prestation, légèrement inférieure à celle d'il y a quatre ans, c'est que l'on ne remplace pas Gilmour et Waters facilement. Dans les morceaux... Lire la suite
Tindersticks (Past Imperfect Tour 2022)
Quand tout invitait à l'amour dans les rues de Paris, le vent d'ouest, les vacanciers en nombre, les terrasses ensoleillées, les affiches dans le métro, manquaient pourtant l'insouciance et la sensualité. Peut-être à cause des bombes aux frontières de l'Europe, du rendez-vous manqué des dernières élections, des flirts virtuels dorénavant préférés... City sickness ("Oh I'm hurting babe, In the city there's no place for love") Alors oui, ce concert des Tindersticks était exceptionnel, pas seulement parce qu'il célébrait les 30 ans d'une discographie irréprochable, parce que les treize violons sur scène sublimèrent les arrangements somptueux des sieurs Dickon H. et David B., du xylophone, de la batterie, des claviers ou des guitares impeccables mais parce qu'elle nous menait finalement ici l'invitation à l'amour ! Nous étions prêts, en public attentif et exigeant "Show me... Lire la suite
Patti Smith and her band
Patti Smith fait partie de cette poignée d'artistes (Iggy Pop, Nick Cave, Manu Chao, Noir Désir... ) dont on devient instantanément fan quand on a eu la chance de les voir sur scène. En ce qui me concerne, ma première fois avec elle en live remonte au milieu des années 90 à l'Olympia lors de son retour à la scène après une absence de près de 15 ans. Fatalement, j'avais été marqué par sa voix exceptionnelle, sa présence, l'intensité habitée et la puissance de ses interprétations, des choses qu'on ne retrouve que chez les très très grands artistes. En 2021, cela fait désormais plus d'un quart de siècle que je ne manque pas une escale parisienne de Patti Smith avec son groupe, dont la colonne vertébrale s'articule invariablement depuis près de 50 ans sur la guitare de Lenny Kaye et la batterie de Jay Dee Daugherty. Alors, oui, ses concerts ne réservent que peu de surprises puisque c'est toujours le même son sur un répertoire qui s'articule en grande partie sur les albums "Horses" et "Easter". Avec des chansons marquantes comme "People have the power", quelques lectures de poèmes a capella, et des reprises de grand noms de l'histoire du rock. Des covers qui sont interprétées avec maestria dans des relectures habitées qui transfigurent des... Lire la suite
Patti Smith and her band
La PME Smith posait ses valises pour deux soirs au Grand Rex, à l'occasion d'une courte tournée européenne de cinq dates. Patti Smith est naturellement aux manettes, sa fille Jesse Paris, aux choeurs puis aux claviers et son fils Jackson, à la 6 cordes et planqué sous sa casquette en tweed. Son fidèle ami de 50 ans, Lenny Kaye, agite sa tignasse et gratte toujours aussi bien. Ses deux autres camarades poivre et sel Tony Shanahan et Jay Dee Daugherty complètent le groupe, respectivement à la basse et à la batterie. Le cahier des charges de la soirée est imaginé comme suit : le billet du concert indique 20h, Patti Smith and her hand feront leur apparition à 20h30 pétantes, proposeront un rappel et concluront avec un "au revoir Paris, je t'aime" à 22h. Mais la désorganisation de l'accueil du public est telle qu'il s'écoulera une demi-heure entre le moment où on aperçoit la file d'attente et celui où on rejoint son fauteuil rouge dédié, alors que retentit la sonnerie comme au théâtre. Le show débute même si des spectateurs ne sont pas encore installés, Patti Smith indique d'ailleurs qu'elle a attendu quelques minutes avant de rejoindre les planches car la durée des contrôles était plus longue qu'attendue. Le Grand Rex est imposant :... Lire la suite
Tom Jones
Il ne reste pas ou presque plus de crooner de l'envergure de Tom Jones, qui a incarné dans les années 60/70 le prototype du mâle velu dont la pilosité foisonnante débordait de sa chemise pelle à tarte mauve, mêlée à une grosse chaine en or, et faisait de lui la cible de jets de petites culottes lancées par des hordes de fans émoustillées par tant de virilité clinquante. Et si aujourd'hui, il ressemble au Père castor, il n'a rien perdu de sa formidable voix de crooner, à la fois puissante et tellement groovy. Attention, on parle bien d'une voix d'exception, comme il y en a peu ! A ranger non loin de Sinatra, d'Isaac Hayes ou Shirley Bassey. Une voix qui est susceptible d'émouvoir un bloc de granit finistérien ou de vous faire vibrer alors qu'il recite juste le contenu du mode d'emploi d'un congélateur fabriqué en Chine C'est ce si bel organe qui lui vaut sa formidable carrière. Entamée à l'orée des années 60 en plein swinging london, jalonnée de tubes inoxydables, de BO de James Bond, de shows télé dont il était la vedette et de longues résidences dans les salles de spectacles des grands hôtels de Las Vegas dans les années 70 (celui du Casino de Martin Scorsese), elle lui a permis de vendre près de 100 millions de disques, de... Lire la suite
Midnight Oil
De retour il y a 2 ans, après 15 ans d'absence, pour 2 formidables concerts à l'Olympia de Paris, Midnight Oil avait rappelé à tout le monde qu'il était indéniablement l'un des tous meilleurs groupes de scène des années 80. Cette nouvelle escale parisienne était donc vécue par les fans comme une nouvelle bénédiction, puisqu'ils pensaient tous et moi le premier, que la tournée inespérée de 2017, était, compte tenu de l'âge des troupes, une tournée d'adieu. C'est l'écrin du Grand Rex qui accueillait le groupe Australien en ce 27 juin 2019. On peut d'ailleurs s'étonner d'un tel choix, puisque c'est une salle 100% assises qui cadre mal avec la musique et l'énergie des vétérans australiens. Forcément, dès les premières secondes du show, le public était intégralement debout et pour la plupart collé à la scène, malgré les confortables fauteuils en cuir de cette célèbre salle parisienne. C'est sur la musique de "Blade Runner", composée par Vangelis, que le groupe fit son entrée avant d'attaquer d'emblée par une formidable version de "The dead heart". Le public reprenait le gimmick du refrain avec un plaisir évident. Midnight Oil est en forme olympique, rodé, ultra efficace et joue vraiment ensemble. On retrouve tous les ingrédients de leur... Lire la suite