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Et le déjà vieux règne de l'électricité…
Enterré, voire achevé à coup de sampler, le rock va encore nous remuer les tripes dans les prochains 10 jours avec 3 évènements liés à la scène locale. Cela mérite bien une newsletter spéciale, d'autant que mon histoire musicale est sans contexte liée à cette musique viscérale et aux nombreux concerts organisés par les Ratakans, le Dépanneur & Co, souvent à l'incontoournable Machine à Coudre (spéciale dédicace et gros bisoux à Philippe et Claire), MJC Mirabeau et au Poste à galène. Mystic Punk Pinguin Note aux adhérentEs de Live In
Marseille : entrée gratuite pour les 20 premièrEs à se présenter
avec la carte de l'asso au guichet du Moulin pour le concert de samedi.
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* Layne (Post grunge violent et
poétique. Des retours de scène : là.
Leurs démos sont plus que convaincantes : ici)
+ Lo (Rock énergique avec un double chant
féminin / masculin plus mélodique et pop, tandis qu'un trio sans
concessions triture dans leur dos un son proprement garage. Des retours de
scènes enthousiastes : ici et
d’albums : là.
Leur site : http://www.loonline.fr.st) + National
Dust (Rock. Une explosion de puissance au-dessus de laquelle plane
une poésie désabusée. Entre My Bloody Valentine et Sebadoh. Des chroniques
de concerts : là. Site :
www.national-dust.net) - Le Rock est mort (Soirée découverte de 3
groupes des plus prometteurs de la scène marseillaise. Live in
Marseille Partenaire) - Le Moulin - 20h - 5 euros (Gratuit pour les 20
premierEs adherentEs de Live In Marseille présentant leur carte de l’asso
au guichet)
* Kill The Thrill (Rock indus, noise
ambiant viscéral, mélancolique et obsessionnel. 16 ans de loyaux services
à la cause d’une musique sans concession. Des retours de scène : ici. Une
écoute de disque : là. Cf.
Interview plus bas. Leur site : http://killthethrill.free.fr/) + Binaire (Punk vs machine. À la croisée des chemins du
hardcore, de l'electro, du punk et de la noise froide et implacable… Leur
site et du son : www.binaire.info) – Soirée pour al sortie de
»Tellurique » (nouvel album de Kill The Thrill qui vient de
paraître sur Season Of Mist Rec.) - Poste à Galène - 21h30 – 10 Euros (=
1entrée + 1 album offert)
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Kill The Thrill - Tellurique (2005, Season of Mist)
écouté par Pirlouiiiit
Hourra ! les Kill The Thrill sont de retour. Près de 4
ans après la sortie de 203 barriers revoici Nico,
Marylin et Fred avec 12 nouveaux titres de leur « metal
indus post rock new wave » si caractéristique. Au programme murs de
guitares, basse et programmations pour 70 minutes de musique torturée
toute en puissance. Les titres des chansons qui composent ce
Tellurique à la pochette dans laquelle on aimerait voir un peu
d’optimisme ne respirent pas la joie de vivre Permanent imbalance,
An indefinite direction, Non existence, Mistaken
solutions et pourtant … il se dégage aussi de cette avalanche sonore à
l’ambiance plombée quelque chose de reposant et quasi religieux (peut être
est ce à cause des sons de cloches qui semblent venir d’une cathédrale au
loin). Le chant de Nicolas plus écorché que jamais fais penser à un
mélange de Arno, Betrand Cantat (en train de hurler It
spurts) ou encore Clint Lha Zar (des Dirteez).
Essentiellement en anglais ce disque compte (et c’est une nouveauté) deux
titres en français : Diaphragme dans lequel Fred cette fois,
* Neurotic Swingers, ARTRATS
(2003, Lollipop Records / Myrmecoleo Records / UMC) écouté par Pierre Andrieu
Le premier effort des Neurotic Swingers sur un format
long fait l’effet d’une décharge presque fatale de punk rock en intra
veineuse… Tout y est : motherfuckin’ attitude, hurlements, morceaux
courts, textes évoquant le triptyque sex, drugs and rock’n roll, guitares
en furie, basse monstrueuse, batterie nerveuse… Sites Internet : www.chez.com/lollipoprecords, www.chez.com/neuroticswingers/ et www.myrmecoleo.com.
* Lo, Black kites (2005,
Autoproduit) écouté par Pierre
Andrieu
Black kites, le premier album du groupe LO botte le cul
comme il faut dès qu’on l’insére dans la platine… Rien de nouveau certes –
nous sommes là en territoire rock ‘n roll avec une pincée de psycho blues
et de punk ‘n surf, voire de power pop – mais du bon boulot exécuté avec
foi et conviction par les cinq Marseillais… Une guitare teigneuse délivre
une série de riffs entêtants, une rythmique basse/batterie cogne avec
aplomb et un duo mixte se charge pour sa part du chant (qui oscille entre
hurlements, voix – parfois un peu trop – travaillées, jolis chœurs et
harmonies à deux voix). Les titres les plus violents et distordus sont à
notre avis les plus réussis (50 matches, Black kites,
Cheap hotel, Got the blues, Merry go round,
Again) ; ça tombe bien, ils sont majoritaires sur le disque. Quand
la guitare se déchaîne, que le chant se lâche et que la rythmique
s’emballe, on peut dire que c’est bon, et même très bon ! Sur scène, le
public doit prendre ces morceaux secs et nerveux sur le coin de la gueule…
et doit en redemander. En parlant de Black kites de LO, on
peut donc parler de prometteur premier album.
* Hatepinks - Sehr Gut Rock und
Roll (2004, Lollipop – Chronowax) CD et vinyl bien sur … ) écouté par
Pirlouiiiit
Un carreau cassé ou une ampoule et c’est parti … « we are the hatepinks
baby we hate the word yeah baby » … cette chanson qui fait un peu écho
au « I hate you yeah yeah yeah » hymne des feu Gasolheads
donne une nouvelle fois le ton dès les premières secondes de ce premier
album de ce nouveau groupe marseillais. Enregistré 4 mois après la
formation du groupe … à toute vitesse comme il se doit. Résultat : 13
morceaux dont deux reprises (une des Pagans, une de Brainless
Kids (ancien groupe du bassiste), qui rivalisent de férocité et d’un
humour caractéristique de ce groupe qui ne semble rien prendre au sérieux
… du genre My friends are Assholes ou I’m phoning aphone.
D’ailleurs pour ceux qui douteraient de la pertinence / importance des
textes dans le punk rock vous pourrez en juger par vous même puisque
les Haines Roses ont eu la bonne idée de nou s traduire les paroles
dans le livret ! Un disque a écouter avant de le voire prendre toute sa
dimension sur scène.
* Layne - Demo 2 (2005, Layne)
écouté par Pirlouiiiit
Il y a quelques années je tombais tout à fait par hasard sur
la démo d’un jeune groupe marseillais du nom de
Layne et j’étais impressionné par la qualité de celle ci. Même si
les influences étaient assez évidentes le résultat dépassait largement la
production locale dans ce créneau. L’autre jour j’ai enfin eu l’occasion
de les voir sur scène (en after de The Servant au Café Julien) et quelle claque ! Cette nouvelle démo ne
fait que prolonger ce plaisir encore tout frais : 5 titres tous aussi bon
les uns que les autres. Tout d’abord ce Go qui séduit dès la
première écoute avec son côté (presque) disco syncopé sans jamais sombrer
dans la facilité racoleuse. La voix sûre, ra peuse et mûre de Hervé
Boyer qui n’a pas l’air bien âgé, parfaitement accompagné par des
chœurs plus doux. Le deuxième, Bohemian like me plus calme, mais
toujours aussi groove commence avec un riff à la Rolling Stones
avant de partir sur quelque chose de plus épique ; puis c’est au tour de
Gold Digger to the west de nous séduire par son côté dépouillé (la
ballade !) avant que Happy Trouble deuxième tube (sur 5 titres
c’est plutôt pas mal !) ne nous donne le coup de grâce avec ses hurlements
Kobainesques. Il nous faudra bien tout le très chouette
Prize pour nous en remettre. En conclusion cette démo au son très
bon nous présente un groupe à l’anglais nickel, aux morceaux originaux et
très riches musicalement … bref un trio qui compte aussi Stéphane
Trezigny à la basse et David Hazet à la batterie dont on
attendra le premier album avec impatience. * Electrolux - EP #2 (2004,
autoproduit) écouté par Pirlouiiiit
Deuxième EP pour ce trio marseillais, qui en concert se revendique comme le dernier groupe de
musique soviet* encore en activité. Emballé une nouvelle fois dans une
magnifique pochette Dernier Cri, 5 titres d’un rock « viscéral »
servi par la belle voix et la guitare de Cédric, la basse ronde de
Eric, la batterie acérée de Manu. Sur scène ils invitent
régulièrement des amis a la guitare, au clavier ou a la flûte … ici ce
sera la double basse de Véronique et l’oud de Haykal qui
viendront apporter un petit plus a Laundormat et Sore eyes
respectivement. Dans un anglais impeccable qui évoque à la fois Tom
Waits et Nick Cave, et parfois même en russe, Electrolux
n’a pas son pareil pour mettre en musique les petites choses de la vie en
musique. Dans leur premier 4 titres Cédric nous parlais des
nouvelles chaussures qu’il venait d’acheter, cette fois ce sera (entre
autre) sa fascination pour les lavomatics … Avec un vrai son et une
énergie qui balaye tout sur son passage et des morceaux bien identifiables
(ce qui m’est pas toujours le cas dans ce créneau rock (blues) garage)
Electrolux est en train de nous préparer une petite merveille (je
parle du futur album en préparation). En l’attendant jetez vous sur ce
deuxième EP (et sur le premier) a la fin de leurs concerts …
* petite précision utile du Red Pinguin : Electrolux se
présente non pas comme un "groupe soviétique" mais comme un "groupe du
soviet". C'est à dire non pas comme un groupe soutenant le stalinisme mais
un groupe ouvrier, "soviet" en russe désignant les conseils ouvriers qui
dès la Révolution furent rapidement pris en main, voire massacrés, par les
militaires et les futurs bureaucrates de l'Union soviétique. La différence
est de taille !
* Take Shit Back - Too late for
apologies … (2004, Rudeboi ! Records) écouté par Zhou
On peut dire que je l'ai attendu ce disque du combo HxC
marseillais Take Shit Back. Annoncé pour le début de l'année, c'est
finalement en fin d'année que le disque est sortie sur le label parisien
Rudeboi !. * Cowboys From Outerspace -
SPACE-O-PHONICS ALIENS (2002, Nova Express - UMC) écouté par Pirlouiiiit
Après un deuxième album qui m'avait déjà tapé dans l'oreille
(Chock
full of …) revoici les Cowboys From Mars avec 13 nouveaux
titres d'un rock n' roll toujours aussi intègre et poussiéreux avec
toujours des titres plus calmes qui m'évoquent le côté torturé de 16
Horsepower. Pas mal de morceaux qui sortent du lot comme un Rock n'
roll star (rien à voir avec celui de Oasis) fatigué et décadent
… Humility (wild 1) et Humility (Fever 2) qui se répondent
d'un bout à l'autre du disque … un Bossa nova baby d'anthologie, le
sautillant Big Woman Blues … le tout toujours aussi groovy qui
donne envie de se déhancher comme Michel Balsy (guitare - chant) ou
de taper comme un furieux (sur une batterie imaginaire) à la Monsieur
Henri, plutôt que de rester impassible comm e Basile (basse -
cigarette). Ce disque est un bon pendant à leurs concerts parfois un peu
trop bruyant à mon goût. N'attendez pas trop pour découvrir ces
Cowboys venus de nulle part qui font pourtant de plus en plus
parler d'eux un peu partout … (disque du mois dans Rock N' Folk !)
Ok je sais que j'avais dit que j'arrêtais tout mais là je n'ai
pas pu résister à l'envie de parler de ce disque (surtout quand j'ai vu
que le dernier Nouvelle Vague ne lui avait consacré que deux lignes
!). Après deux premiers albums punk n'roll a souhait revoici les
Gasolheads avec le disque de la maturité. Les pistes lancées dans
leur deuxième se concrétisent et on se retrouve cette fois avec un disque
qui même s'il contient 13 morceaux pour une vingtaine de minutes est d'une
finesse extrême. Que ce soit au niveau de la musique, plus variée que dans
les précédents, ou du chant d'olivier tour à tour gueulard, geignard,
gémissant, … Des morceaux comme nanana cutter girl ou action no
reaction qui n'ont pas besoin de 2 minutes pour vous trotter dans la
tête. On se régalera de morceaux comme Cheat Cheat où Olivier fait
le pitre avec sa voix sur Top of the tree ou Jacket chrome
ou sur les très clash let's negative, please kill my ego ou
Hate is better than RNR sur lequel on trouve même du piano. Les
Gasolheads ont trouvé un son et je peux sans retenue conseiller ce
disque à tout amateur de rock n' roll. En effet même si vous n'avez jamais
osé vous aventurer jusqu'à la Machine à Coudre à Marseille, pour
goûter à une de leur prestations scéniques explosives, vous aurez avec cet
album de quoi vous faire un bonne idée de tout leur talent et leur
potentiel dévastateur. Comme dirait le Pinguin "Have fun and stay wild !"
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Si la
scène rock marseillaise s’est depuis quelques années réveillée et commence
même à rayonner au niveau (inter)national, il ne faut pas oublier que
depuis longtemps (16 années pour être exacte) un groupe s’est imposé comme
une vraie référence (vous en connaissez beaucoup de groupes français qui
peuvent se vanter d’avoir jouer avec Killing Joke, Einstürzende
Neubauten, Young gods, Neurosis ou encore de partir en
tournée en Angleterre comme ça ?) … je veux parler bien sûr des Kill
the Thrill, à savoir Nicolas Dick, Marylin Tognoli (qui
répond ici à nos questions) et Frédéric de Benedetti …
Nicolas et moi-même nous sommes rencontrés en 1989 mais Kill
the Thrill a pris sa véritable entité vers 1992. Depuis notre 1er
album en 1993 nous avons changé de line-up plusieurs fois jusqu’à ce que
Fred nous rejoigne en 1998 pour l’album « 203 barriers », depuis le
groupe est stable musicalement et humainement.
- Presque 4 ans se sont écoulés depuis 203 barriers, qu’avez
vous fait pendant tout ce temps ?
Nous avons composé « Tellurique » qui sort ce mois de mai
prochain, assuré la promo de l’album, aménagé notre nouveau studio
d’enregistrement, composé aussi de la musique pour des spectacles.
- Vivez-vous de votre musique ? (si non que faites vous à côté
?)
Pas vraiment au sens professionnel, mais sur le plan spirituel très
certainement ! ! Nous sommes tous les 3 intermittents du spectacle mais
grâce à des postes techniques.
Et bien nous avons entièrement produit l’album, Nicolas s’est
énormément investi sur ce travail, de la prise de son au mixage. Comme
nous pouvons travailler chez nous sans le stress du facteur temps nous
avons eu toute latitude pour faire ce qui nous plaisait et prendre le
temps de choisir les directions qui nous convenaient.
- Votre disque sort chez qui ? quand ? comment ?
L’album sort le 09 mai en licence nationale et internationale chez Season Of Mist ; en
vente partout…
- Parlez-nous du concert du 27 mai au Poste à Galène.
Ce concert sera plus ou moins le lancement de l’album à Marseille, nous
avons invité Binaire (duo bruitiste), cela va être une soirée
machine et assez noisy.
- Au niveau du chant, celui de Nicolas me fait penser à un mélange
de Clint Lha Zhar des Dirteez, Arno et Bertrand Cantat (période it spurts). D’où
vient cette rage dans le chant ? et puis d’abord de quoi parle t il ?
Merci pour la référence à Arno ! ! Les textes sont généralement
très introspectifs, intimes, Kill n’est pas un groupe engagé, la «
rage » de nos débuts s’est orientée avec ce nouvel album vers quelque
chose de plus mélodique et canalisé, même s’il est vrai que le grain de sa
voix reste très écorché.
- Il me semble que c’est la première fois qu’il y a des textes en
français (Diaphragme et Soave) et la première fois que tu
chantes ? Envisagez-vous de continuer dans cette voie comme avait pu le
faire Ulan Bator sur Vegetale ?
En fait, je chantais déjà un morceau sur notre 1er album « Dig
», et c’est la première fois que nous mettons des textes en français
sur un album. Pour Soave, je ne voulais pas le traduire en anglais,
quant à Diaphragme que chante Fred, le texte est très court
et assez « rentre-dedans ». Nous avons tous les deux posé les voix lors de
l’enregistrement de façon quasi improvisée, le résultat nous a
immédiatement séduit et on est resté sur cette option. Je ne sais pas pour
la suite ce qu’il en sera, une des composantes essentielles de Kill
reste malgré tout le chant de Nico.
- Ces éoliennes sur la pochette, doit on y voir un message
écologique ?
Nicolas avait une idée assez aérienne et de profondeur quant à
la pochette, qui devait contraster avec la compacité du disque. Mais je ne
pense pas qu’il ait eu en tête ce type de message.
- Il y a 7 ans alors que vous n’étiez que 2 (guitare et basse),
Frédéric (ex Tarif Réduit et alors toujours Enema) est venu vous rejoindre à la guitare. Le fait que
Kill the Thrill n’ait pas de batteur sur scène (mais des programmations)
vous laisse t il un peu de place pour improviser ?
C’est vrai qu’il y a peu d’improvisation dans le groupe, du moins en
concert, mais cela est de fait dû à la constance des structures. La
machine une fois programmée laisse peu de place à ce genre de pratique,
mais je n’ai pas l’impression que nous en soyons complètement dépendant,
le set varie énormément en intensité selon les concerts ou les
répétitions, et ne sonne jamais à l’identique. L’improvisation passe
plutôt par la façon de s’approprier l’espace sonore, parce que cela peut
être très doux comme très violent, c’est cela qui interagit entre nous,
cela se traduit par l’interprétation. Jouer avec 2 guitares élargit aussi
le champs d’investigation.
- Comment décririez vous votre style ?
Pour faire très très simple on va dire qu’on fait du rock, non ? ? ? ?
- Comment s’est passée le retour à la scène à travers la tournée
avec Dillinger Escape Plan en France ?
Avec Dillinger cela s’est extrêmement bien passé, on a
sensiblement la même culture musicale et le même âge, mais certains
concerts ont été difficiles au niveau du public dont la moyenne d’âge
était très jeune, ces derniers ne s’attendaient pas forcément à ce type
d’affiche, les plus jeunes sont très friands de dextérité et technicité
musicale, ce qui n’est absolument pas notre propos, ils ne comprenaient
pas ce qu’on jouait, et ça n’allait pas assez vite pour eux ! ! Ceci dit
on s’est vraiment amusé sur ces dates.
- Parle nous d’Isis et Jesu et de cette prochaine tournée en
Angleterre
Nous partons jouer avec Isis et Jesu en Angleterre,
Irlande et Belgique, je pense que la combinaison sera plus heureuse sur
scène qu’avec Dillinger. Nos musiques sont plus proches.
- On parle souvent de My bloody valentine pour décrire votre musique
(du moins certains titres).
Nous sommes grand fan de My Bloody Valentine, l’alchimie des
guitares qu’ils ont su créer est énorme. Beaucoup de groupe se sont
inspirés de ces nappes brumeuses.
- Avec qui pourriez -vous imaginer / aimeriez vous faire un duo ?
Personnellement Anita Lane, ou Barry Adamson, Ted
Parson, ou bien Trent Reznor. Je pense que pour Fred ce
serait Ian Mc Kay ou Jacques Brel. Nicolas je ne sais
pas.
- Votre meilleur souvenir de concert (sur scène ou dans le public)
Personnellement ma dernière grosse claque en tant que spectatrice :
Dälek en suisse. Pour Fred : No Means No à Lyon,
Dub Syndicate à Mirabeau. Sinon Oxbow au poste à Galène, dommage qu’il y ait eu si peu de monde.
- Votre pire souvenir de concert (sur scène ou dans le public)
Pour ce qui est de nos propres concerts, je ne pourrais pas dire car
c’est difficile à évaluer, il y a toujours quelque chose après-coup qui te
fait dire bon ça n’était pas si mal …
- Comment avez vous vécu le concert avec les Tambours du Bronx à
Clermont (voir la chronique de Pierre)
Exactement telle qu’elle est décrite dans la chronique, sauf que nous
n’étions pas vraiment écœuré, on a essayé de donner le meilleur de
nous-même, simplement le changement de plateau était très rapide et de
plus nous ne ne sommes pas vraiment communicatif avec le public en
général, ce qui a peut être laissé penser que nous étions déçus. Ce qui
m’a le plus fait enrager c’est que l’on a dû écourter notre set de presque
30mn car dixit le directeur de la Coopé, « tout de même, les
gens sont venu voir le spectacle des Tambours, ce n’est pas forcément
votre genre de public » !
Ce n’est pas un mythe et je ne pourrais pas te donner une explication,
le dynamisme ce sont les gens qui le crée, le construise. Si les tourneurs
nous boudent c’est que les salles n’assurent plus le relais, depuis la fin
de Mirabeau je suis toujours en contact avec des tourneurs européens qui
se demandent bien s’il y a encore du rock à Marseille, mais il faut dire
aussi que les prix demandés sont très souvent exorbitants pour des
associations qui n’ont pas les budgets nécessaires. Cela devient vite un
cercle vicieux. Et si on ne te propose rien comment peux-tu élargir ta
curiosité musicale ?
- Pour finir peux tu me citer 10 groupes marseillais (en précisant
leur style)
Tripod (néo-metal ?) Contact : http://killthethrill.free.fr/
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