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Samedi 24 Décembre * Scène ouverte - Dan Racing - 21h - Entrée libre
Dimanche 25 Décembre * DJ Inspecta & Grego & R*a*f (Dj set, un panorama des musiques blacks 60’s et 70’s à la drum n’ bass.) - Intermédiaire – Marseille – 20h - Gratuit
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* Maniacx - 1er album (Mosaic Music) écouté par Pirlouiiiit
Remarqués au cours des sélections pour le Printemps de Bourges auquel ils sont finalement allés l’année dernière avec Anaïs et Vibrion le plus américain des groupes de hip hop du sud de la France sort enfin son premier album. Attention ici il n’est pas question du hip hop a la IAM ou a la FF mais bel et bien de celui du ICP (Insane Clown Possie) ou de Cypress Hill, bref du hip hop qu’aiment les rockeurs. Plein d’humour les deux gars semblent l’être (cf ce kiss my anus), sur scène (même si ce n’est pas si déjanté que ce qu’ils annoncent) c’est tout de me rudement efficace et péchu. Impossible de rester impassible face a c
es beats aussi entraînants qu’entêtant notamment sur Maniacx, Dumbster et Funny guys véritables bombes musicales. Si vous ajouter a cela des samples et autres petits sons souvent originaux qui font aussi penser aux Beastie Boys. En fait ce qui impressionne le plus c’est que le disque évite presque de se répéter (je parle en néophyte) avec même des passage plus métal comme sur la finalement très Rage Wak connection, et un morceau en français Trackstar (qui rappelle un peu les Svinkels en beaucoup plus fin) vraiment réussi qui devrait les encourager dans cette voie.
* Lazy Bones - Deadly Game écouté par Zhou (Chronique initialement postée sur Massilia's Burning : http://massilia.burning.free.fr/)
On peut dire que je l'ai attendu ce disque, après de nombreux mois de report il est enfin là. Au programme 8 titres à mi chemin entre punk rock énergique et rock'n roll dansant pour le trio marseillais. Puissance, énergie et rock'n roll sont sans aucun doute les trois mots qui se dégage à l'écoute de cet EP pour le moins varié. Du punk énergique, fougueux comme sur Deadly game, Fake hate ou Bad Scales avec un chant excellent et des choeurs impeccables qui apportent un côté épique qui fait tout le charme des Lazy Bones. Un punk qui parfois gagne en puissance comme sur la ravageuse et énorme Saturday night drunkers avec son "hey hey" terriblement efficace. Mais ce qui fait aussi leur charme c'est la touche rock'n roll, certes moins présente qu'en live mais bel et bien la au travers de titres comme On the road ou Why ? avec leurs refrains entraînant repris en c
hoeurs. Il y a même des morceaux plus mélodiques comme Till the end qui fait un peu office de chanson d'amour. Le disque se clôturant sur la punchy Gloria, un morceau enjoué comme tout le reste du disque d'ailleurs, Lazy Bones ça a la patate communicative ! Bref voila un disque vraiment excellent avec un punk'n roll énergique et varié qui fait vraiment plaisir. Les choeurs et les refrains percutant ajoutent vraiment la touche en plus qui fait des Lazy Bones un groupe tripant. Dommage que le côté rock'n roll soit moins prononcé qu'en live mais ça reste du bonheur tout en puissance. Et puis l'artwork déchire tout donc foncez !
* Fictions Intimes - Live aux Argonautes (Fictions Intimes) écouté par Pirlouiiiit
* Le Coq - Tête De Gondole (2005, Saravah / Socadisc) écouté par Pierre Andrieu
Après La Fenêtre (1999) et Interludes (2002), Thierry le Coq revient avec un nouvel album aussi déroutant que marquant intitulé Tête de gondole. La chanson française corrosive, mélancolique et contemplative pratiquée par Le Coq est en effet aussi influencée par le minimalisme pop de l’Ecole Nantaise (on pense à Dominique A et à Philippe Katerine, avant qu’il coupe le son… et remette le son au Louxor) que par le rock expérimental bruitiste ou le jazz aventureux. Le résultat final a donc peu de chance de se retrouver en Tête de gondole dans la grande distribution, ce qui est une qualité assez estimable en ces périodes de surconsommation av
eugle de produits culturels avariés. Le ton tantôt calme, lancinant, doux amer ou ironique adopté par Le Coq a quelque chose de désuet et décalé qui donne toute son originalité aux neufs titres produits en compagnie de Charles-Eric Charrier du groupe Man, un musicien s’attachant également à créer quelque chose de nouveau plutôt que de chercher à reproduire ce qui marche. Le nouvel album de Thierry Le Coq est donc à conseiller à ceux qui laissent le temps à une œuvre de se révéler après plusieurs écoutes… et qui n’attendent pas que les disques soient mis en avant dans les hypermarchés pour les acheter.
A l'écoute du fantastique double-riff de Riot Radio, on pourrait bien croire que Londres brûle à nouveau : The Dead 60's reprennent le ska-punk où les Clash l'avaient laissé… sauf qu'ici l'émeute ne se passe plus qu'à la radio (cette vieille garce de Thatcher étant retraitée), et dans notre cerveau instantanément enfiévré. Le rock anglais des années 80 ayant déjà été copieusement pillé depuis 2 ou 3 ans, restait à cambrioler le créneau des Specials et de Madness et ces 4 petits malins (ils sont de Liverpool, évidemment) y sont arrivés les premiers.
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* King Kong, un film de Peter Jackson avec Naomi Watts Jack Black, Adrian Brody vu par Philippe
S'attaquer au mythe de Cooper et Shoedsack (1933) nécessitait un solide aplomb dont n'a certes jamais manqué Peter Jackson. Par respect pour ce réalisateur néozélandais (auteur en 2002 d'un assez formidable Seigneur des Anneaux) et n'écoutant que mon courage, je m'en fus donc tester pour vous le dernier blockbuster de l'année, installé au milieu d'une horde de téléphoneurs/papoteurs/bouffeurs de pop corn, histoire d'en prendre plein la gueule en stéréo.
Le tout permet au réalisateur de Bad Taste de se livrer à sa marotte : quelques belles saillies presque gore, qui ont même réussi à fermer la gueule de mes bruyants voisins - soudain très effrayés. Le style du film hésite par contre entre la franche épouvante dans laquelle il est plutôt bon, et une dose d'humour souvent mal distillée qui gâche un peu l'affaire - personnellement je suis incapable de rire et d'avoir peur en même temps.
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Ecouter de la musique "libre" va vous coûter très cher….!!!!
Graver ses propres compilations à partir d'un CD, extraire son morceau favori pour l'écouter sur son ordinateur, le transférer vers un baladeur MP3, prêter un CD à un ami, lire un DVD avec un logiciel libre ou bien le dupliquer pour en disposer à la fois chez soi et dans sa maison de campagne : autant de pratiques très répandues, et parfaitement légales, que le gouvernement propose de proscrire de fait. Le projet de loi sur le Droit d'Auteur et les Droits Voisins dans la Société de l'Information (DADVSI) que le gouvernement va tenter de passer en force dans les prochaines semaines via une procédure d'urgence, légitime en effet les dispositifs techniques de contrôle d'usage installés par les éditeurs et les producteurs sur les CD et les DVD. Et surtout, il prévoit des sanctions pénales pour qui s'aviserait de les faire sauter.
En signant cette pétition vous soutenez la culture, les artistes que nous sommes, mais également votre droit individuel à accéder librement (pas gratuitement, soyons clairs!) et par les moyens que vous aurez choisis aux oeuvres artistiques qui vous intéressent. Bonne lecture.
Non au projet de loi DADVSI !
La culture sous clé ?
C’est un débat essentiel qu’escamote la procédure d’urgence (une seule lecture) décidée pour le vote, par les députés français, du projet de loi sur le droit d’auteur et les droits voisins dans la société de l’information (DADVSI, transposition dans le droit français d’une directive européenne (1)). Ce texte éminemment polémique, qui sera examiné à l’Assemblée nationale le 20 décembre, semble avoir été conçu sur mesure pour les grandes industries du disque et du film, appuyées par les principales firmes du logiciel propriétaire.
Motivé par la « lutte contre le piratage », ce projet de loi permettrait aux industriels de soumettre chaque consultation d’une œuvre numérique à un contrôle préalable grâce à des « mesures techniques de protection » (MTP). En imposant l’utilisation des MTP, les grands éditeurs s’octroient le droit de bloquer ou de limiter à distance les accès non autorisés a priori par une licence d’utilisation marchande. Demain, il pourrait être proscrit de copier un CD pour son usage privé, de le prêter à un ami ou de regarder un DVD sur son ordinateur avec un logiciel libre.
Des dispositifs de contrôle intrusifs obligeront les utilisateurs à acheter des logiciels et matériels compatibles avec les MTP, et donc liés aux intérêts des grands éditeurs. En effet, le projet DADVSI prévoit la pénalisation de l’utilisation de technologies alternatives permettant de contourner directement ou indirectement les mesures techniques de protection. Les logiciels libres, dont le code source, par définition, est public, et qui permettent de lire et de diffuser des œuvres numériques sans MTP, sont ainsi mis en danger d’illégalité : l’un des effets « collatéraux » de cette loi, fort bienvenu pour les lobbies qui l’ont inspirée, serait donc d’exclure les logiciels libres de ce champ d’activité.
Ce monopole des grandes firmes sur les technologies permettant l’accès à la culture et à l’information remettrait en cause les usages actuels (notamment le droit à la copie privée et les échanges pair-à-pair) pour instituer la présomption d’utilisation déloyale. Il légaliserait le contrôle généralisé des usages, avec toutes les dérives relatives à la protection de la vie privée que cela peut impliquer : de nombreux incidents survenus par le passé donnent de bonnes raisons de penser que les mouchards installés en toute légalité sur les ordinateurs ne résisteront guère à la tentation de glaner tous les renseignements possibles sur les goûts et habitudes des utilisateurs…
Mais cette limitation organisée des modes de diffusion de la culture menace aussi l’égalité des citoyens devant l’accès aux œuvres et à l’information, désormais réservé aux seuls acheteurs équipés du matériel agréé. En appauvrissant la diversité des flux numériques, en mettant en difficulté la création alternative et artisanale, en réduisant les usagers au rôle de consommateurs passifs, elle pourrait se révéler lourde de conséquences pour la vitalité de la culture elle-même. Une étude a révélé récemment que l’échange de fichiers musicaux sur Internet nuisait au quart supérieur des artistes vendant le plus de disques, mais permettait à tous les autres de bénéficier d’une plus grande notoriété. Selon son auteur, David Blackburn, il aurait pour effet de diminuer la demande de disques dans un premier temps, mais de l’augmenter dans un deuxième, grâce à un « effet de réseau » qui accroît l’audience des artistes.
Sont également concernés par ce projet de loi l’enseignement, les services d’archives, les bibliothèques et centres de documentation, dont les activités d’archivage ou pédagogiques seront bridées et inféodées aux stratégies commerciales des grands éditeurs. Des pétitions spécifiques ont d’ailleurs été lancées par des bibliothécaires et par des enseignants-chercheurs. La mobilisation des usagers leur avait déjà permis, en juillet 2005, de remporter la bataille contre le brevetage des logiciels en Europe, qui aurait été fatal au modèle des logiciels libres.
Source : Le Monde Diplomatique 9.12.05 –
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