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Commençons cette année par une saine colère. Vous pourrez lire dans notre espace interview ci-dessous le ras-le-bol de l’équipe de Marsatac face à leur situation en particulier et, plus largement, face aux politiques publiques concernant les musiques actuelles à Marseille.
On ne peut qu’approuver. Avant même de se pencher sur le financement du secteur, on peut regretter que la part allouée à la culture soit si faible, par exemple comparée à Lyon. Pour une ville qui se voit Capitale culturelle, c’est ridicule. Et au sein même de l’« enveloppe culture », les musiques actuelles sont négligées au profit de l’opéra, du théâtre, de la danse, des arts plastiques… Non pas qu’une forme de culture soit supérieure à une autre, mais le soutien public aux musiques actuelles à Marseille n’est pas représentatif de leurs échos au sein de la population. On peut raisonnablement penser que « ce truc pour jeunes qui font du bruit » n’est pas la priorité pour séduire un électorat conservateur. Quand on se penche sur les financements publics des musiques actuelles dans cette ville et dans la région (Cf. subvention du Conseil Général et de la Mairie via ces liens), on ne peut qu’être impressionné par la concentration de sommes importantes entre un nombre restreint d’acteurs. Ces sommes sont révélatrices d’une inflation des cachets des artistes face à la demande et à la multiplication des festivals et des « gros » concerts. Le souci principal c’est ça : préférer faire de gros chèques à une structure pour qu’elle livre un évènement « clef en main » qui buzze, plutôt que du travail de fond. Car les politiques ont bien compris que le retour sur investissement en termes d’image et de notoriété est bien plus important dans ce cas. Je te fais un chèque, tu gères le truc, je me fais mousser : l’action cul turelle en Paca se réduit souvent à ouvrir le porte-monnaie et attendre les retombées médiatiques. Dans le même ordre d’idée, il est dommage que notre principale salle municipale ait si peu de programmation propre, accueillant essentiellement des locations et des coproductions, alors qu’elle pourrait montrer l’exemple d’une programmation pertinente à des tarifs abordables, comme le Théâtre Lino Ventura à Nice. Que l’on ne s’y trompe pas, la critique ne porte pas sur l’organisation de « gros » événements grand public contre une scène indépendante forcément petite et pure. Simplement les gros événements coûtent cher et le budget musiques actuelles n’est pas à la hauteur. Si Marseille ne s’en donne pas les moyens, alors oui je préfère le travail de fond et le soutien à tous les lieux de diffusion. Mais surtout que les collectivités fassent des choix de politique culturelle fermes, lisibles et assumés. Il faut dire que cela obligerait une équipe à s’inscrire dans un projet, à réf léchir à une politique culturelle, à travailler avec les autres collectivités, etc. La plus grande partie des subventions étant réservées à des actions clinquantes, et au clientélisme endémique (on finance plus volontiers des festivals portés par des élus ou des salles qui se rapprochent du bord politique du financeur), ne restent alors que des miettes pour mener des politiques assurant à peine la survie d’activistes locaux. Et cela ne va pas s’arranger avec la suppression de la taxe professionnelle qui finance ces politiques publiques. Les sacrifices risquent de se concentrer sur les marges plutôt que sur les gros budgets. Vu les sommes dégagées, on ne peut que pleurer alors que des salles qui s’activent depuis des années touchent moins de 10.000 euros, soit même pas un Smic à mi-temps à l’année, voire pour certaines rien du tout. Pourtant, ces lieux programment plusieurs concerts chaque semaine, soutenant la scène locale, permettant de s’abreuver de musique toute l’année et non pas pendant des périodes et sur un périmètre bien délimités. Car l’autre problème, c’est le flicage et la répression qui s’abattent sur les lieux de vie nocturne. La mairie préfère prêter l’oreille aux CIQ (Comités d’intérêt de quartier) qui militent pour une ville endormie, quitte à multiplier les contrôles dans les salles de concerts (cf. l’acharnement de ces dernières années sur la Plaine) alors que les contrôles de l’Urssaf et de l’Inspection du travail sont malheureusement rares dans les entreprises et la restauration touristiques. On sait bien que Marseille ne sera jamais Barcelone ou Berlin, mais celle qui sera Capitale culturelle en 2013 devrait quand même réaliser que la vie culturelle ne peut être calme, silencieuse, discrète. Clamer son ambition culturelle et s’acharner sur les petites salles, exiler Marsatac en dehors de la ville, ne pas soutenir les lieux de diffusion, c’est une hypocrisie totale. L’objectif ce n’est pas la culture mais la tranquillité. C’est d’autant plus ridicule que les pouvoirs publics qui rê
vent de
virer les pauvres du centre-ville pour les remplacer par des bobos est totalement incompétente pour attirer cette population avide de culture, d’espaces verts et de rue piétonnes. Cette incohérence est flagrante dans le cas Marsatac. Ce festival n’est pas un haut lieu de la contre-culture, il attire un public propre sur lui, les retombées journalistiques sont plus qu’élogieuses pour la ville. Ben non, on préfère le flinguer pour satisfaire l’électorat conservateur et les CIQ, remparts idéologiques de la mairie.
Et malheureusement, les acteurs locaux ont du mal à se fédérer pour défendre collectivement leurs intérêts, pour promouvoir une vision différente de ce qu’on nous prépare. Entre ceux qui tirent leur épingle du jeu et ceux qui ont peur de perdre les quelques miettes qui leur sont allouées s’ils ouvrent leur gueule, l’inertie est généralisée. Alors ouais, ça énerve, vu les potentiels de cette ville, vu les énergies qui s’épuisent sans aide, et parfois à l’encontre des pouvoirs publics. Tant de gâchis écœurent. Chaque année, des activistes montent de nouveau lieux, de nouveaux projets, d’autres continuent années après années à porter à bout de bras des aventures enthousiasmantes. Et on ne sait jamais si on les retrouvera l’année suivante, victimes de l’acharnement policier, des CIQ, de l’insuffisance d’aides publiques… Ou, simplement, l’épuisement et l’écœurement auront eu raison d’eux. "La résignation est un suicide quotidien." Honoré de Balzac Rageusement,
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Lundi 25 janvier
Mardi 26 janvier
* Houdini - Enthropy - 20h30 - 3 euros
Mercredi 27 janvier
Jeudi 28 janvier
>> Dans la région : >> Dans le 13 : * Symblêma Percussions - Salle du Casino - Trets (13) - 20h30 - Entrée libre Ensemble de percussions entre musiques du monde et instruments improvisés. Des rythmes latins, africains jusqu'à John Cage. www.symblema.com/ * Anything Maria + Quadricolor + Technicolor Hobo - L'Escale - Aubagne (13) - 21h - 6 euros Technicolor Hobo : Musique expérimentale d'ambiance psychédélique et jazzy aux influences multiples et teintée de folk et de lounge. On aime sur scène et sur disque. www.myspace.com/technicolorhobo & www.technicolorhobo.com ; Quadricolor : Une musique qui flirte doucement vers une pop psychédélique plus électronique, située quelque part entre Vampire Week-End, Metronomy et Grizzly bear www.myspace.com/4quadricolor4 ; Anything Maria : Un songwriting noisy rock / psychédélique à tendance électronique. Toujours au bord de la rupture, Anything Maria manie les contradictions comme d’autres jouent avec la dynamite. Une claque sur scène et sur disque. www.myspace.com/anythingmaria * Eric Bibb Duo - Forum de Berre L'Etang (13) - 21h - 13 euros Il incarne la nouvelle génération du Blues acoustique. Son écriture laisse transparaître les diverses influences rencontrées lors de ses nombreux voyages, de l'Afrique au Delta du Mississipi en passant par l'Europe A découvrir sur scène. www.ericbibb.com * Rockett Queens + Andromakers + Timek + Fantasticus - Maison du Peuple - Gardanne (13) - 20h Tremplin "Courte Echelle" avec Rockett Queens : Rock glamour. Mené par la voix puissante et rocailleuse de Marine, le groupe passe par toutes les variantes du rock old school des quarante dernières années, et l’énergie explosive de son set en reste le fil conducteur. Efficace sur scène. www.myspace.com/rockettqueens ; Andromakers : Le duo compose et joue sur des instruments electrocheap des 80's et autres glockenspiels. Elles délivrent à travers leur musique un univers intime, bricolant lo-fi et pop naïve… Envoûtant sur scène. www.myspace.com/andromakers ; Timek : P’tit personnage de scène, qui puise ses inspirations dans le reggae, le ragga tout en créant son propre univers. Un Monde tout à lui, où l’on retrouve l’univers du cirque : ses origines, son coté festif, humoristique, sans oublier le clown et sa poésie. www.myspace.com/timekaix * Les Gros + Dj T - Cargo de Nuit - Arles (13) - 21h30 - Un filet garni de produits alimentaires Une soirée festive et solidaire au profit du Secours Populaire arlésien. Avec Les Gros : Chanson rock humoristique. * Oh! Tiger Mountain + Dj Iron Madone - Seconde Nature - Aix-en-Provence (13) - 19h30 - Entrée libre A l'occasion du vernissage de l'exposition "le spectacteur est un autre". Oh! Tiger Mountain : Des folk songs mélancolique, proche de M.Ward, magnifiées par un timbre de voix particulier. Le projet solo du chanteur de Nation All Dust. La grande classe sur scène et sur disque. www.myspace.com/ohtigermountain * Peter Krauss - Peniche le Boatel - Arles (13) - 20h - Entrée libre Piano bar * La La La, Opéra en chansons - Grand théâtre de Provence - Aix en Provence (13) - 20h30 - 8/40 euros Des artistes classiques s'attaquent à un répertoire variété. >> Dans le 84 : * Roots Art + The Postites + The Real Mac Coy + Behind The Illusion - Passagers du Zinc - Avignon (84) - 21h – 0/2 euros Roots Art : Chanson Acoustique. The Postites : Garage Rock. The Real Mac Coy : Rock Régressif www.myspace.com/therealmaccoyband ; Behind the Illusions : Metal hardcore. * Pura Fe + Jean Charton - Grenier à Sons - Cavaillon (84) - 21h - 12/15 euros Pura Fe’ : Artiste engagée et spirituelle, Pura Fe’ appartient à la tribu Tuscarora de la Nation Indienne en Caroline du Nord. Une voix à la fois cristalline et écorchée, une guitare acoustique mélodieuse dont elle joue posée à plat sur les genoux, des percussions amérindiennes, des danses, des psalmodies tribales… Envoûtante sur scène et sur disque. www.purafe.com/ & www.myspace.com/purafe ; Jean Charton : Guitariste de blues français. De sa voix rocailleuse et sa guitare acoustique, Jean Chartron nous plonge dans son vaste univers, entre compositions et reprises remarquables de vieux Bluesmen oubliés. www.myspace.com/jeanchartron >> Dans le 83 : * Dj Sébastien Roméo - Bar à Thym - Toulon (83) - 21h Eclectik groove * Inigo’s Quartet - Petit Galli - Sanary S/Mer (83) - 21h - 17 euros Jazz. Des standards de Chet Baker, Gershwin, Cole Porter, Jérôme Kem, Duke Ellington, … * Christophe - Casino des Palmiers - Hyères (83) - 20h30 Entre chanson étrange, variétés françaises classieuses et pop stratosphérique, Christophe plane à des années-lumière au dessus de ses confrères aux idées bassement terrestres… Ses disques récents sont aussi surprenants que captivants et ses concerts, quant à eux, sont habités ! Classieux sur scène et sur disque. www.christophe-lesite.com/ * Jean Dionisi invite Pierre Calligaris - Café Théâtre de la Porte d\'Italie - Toulon (83) - 21h - 22 euros Jazz New-Orleans. >> Dans le 04 : * Vintage + Hookipa - Le K'fe Quoi - Villeneuve (04) - 21h - 5 euros Vintage : Groupe de scène dans la plus pure tradition des shows d'Earth, Wind & Fire ou Kool and the Gang,.. Hookipa : Rock / folk / reggae / java pour un univers où règne humour et dérision. >> Dans le 05 : * Dizzylez - Espace Babylone - Briançon (05) - 21h Un hip-hop savamment teinté de funk et de jazz. dizzylez.free.fr & www.myspace.com/dzzlz >> Dans le 06 : * Bubble Cactus - Staccato - Nice (06) - 21h - 5 euros Pop rock qui pique. www.myspace.fr/bubblecactus * Agora 5tet - Le Café du Moulin - Vallauris (06) - 21h Jazz * La Phalene + Mare Marinelli + Trybass + Miss Kalista - Le Volume - Nice (06) - 21h - 3 euros La Phalene : Fidget house www.myspace.com/laphalene ; Mare Marinelli : Techno www.myspace.com/maremarinelli ; Trybass : Breakbeat www.myspace.com/trybass ; Miss Kalista : Mix progressifs, essentiellement influencés par la drum anglaise. www.myspace.com/misskalista * Mambo Cuba - Sezamo - Nice (06) - 21h - 6 euros Salsa * Les Enfoirés - Nikaia Zenith - Nice (06) - 20h – 39/62 euros Regroupement de chanteurs de variétés françaises dans un but caritatif… Emmenés par Jean-Jacques Goldman, Les Enfoirés donnent des concerts événements chaque année puis sortent un dvd et des disques. Les fonds récoltés permettent de financer les repas servis par les Restos du Cœur fondés par Coluche. www.enfoires.fr * Chez Lucien - Espace Magnan Salle J.Vigo - Nice (06) - 20h - 16 euros Comédie musicale.
>> Dans la région : >> Dans le 13 : * Tokamak + Elora + Ex’Odd - L'Imprévu - Miramas (13) - 20h30 - Entrée libre Prog'Fest Tokamak : Rock Progressif teinté de métal. La musique alterne des passages puissants et planants pour nuancer des textes écrits en français. www.tokamak.fr & www.myspace.com/tokamakmusic ; Elora : Rock progressif A découvrir sur scène. www.myspace.com/elorafrance ; Ex’Odd : Jazz Rock progressif A découvrir sur scène. * Poum Tchack + Pense-Bête - Cité du Livre - Aix en Provence (13) - 20h30 - 10/12 euros Pour fêter dignement son dixième anniversaire, Poum Tchack nous présente, en avant première, son dernier opus: “Billie”. Nouvel univers, nouveau son, sous l’œil bienveillant de Melle Billie Holiday. Poum Tchack : Swing tzigane. Ils ont su conserver toutes ces mélancolies typiques de l'âme manouche et tzigane, des airs des grands standards jazz, des notes de tango et des rythmes inspirés d'Orient. Leur nouveau spectacle rend hommage à Billie Holiday. Toujours excellent sur scène et sur disque. www.poumtchack.com & www.myspace.com/lespoumtchack ; Pense-Bête : Entre chanson française et jazz manouche, Pense-Bête est la rencontre entre la poésie de Brel et l’acoustique de Django Reinhardt avec des textes en français engagés, humoristiques et sensibles. Les musiciens distillent swing manouche, valse, reggae, musique de l’est, du Maghreb. On aime sur scène et sur disque. pensebetelegroupe.free.fr & www.myspace.com/pensebete * Franck Amsallem trio invite Rick Margitza - Moulin à Jazz - Vitrolles (13) - 21h - 10 euros Rick Margitza : Ce saxophoniste jazz a été remarqué lors de son passage chez Miles Davis. Franck Amsallem : Pianiste jazz. Il a joué avec Gary Peacock, Ron Carter, Charles Lloyd, Gerry Mulligan, Kenny Wheeler, Harry Belafonte… www.amsallem.com/ * Aero + Pryde + The Reverend Hector Boom! + Bye Bye Blondie - Maison du Peuple - Gardanne (13) - 20h - Entrée libre Tremplin Courte Echelle avec Hector Boom : Rock www.myspace.com/hectorboom ; Bye Bye Blondie : De la pop anglaise au rock californien. www.myspace.com/byebyeblondiemusic ; Pryde : Métal mélodique dans la lignée d'Angra. A découvrir sur disque. www.myspace.com/prydeheavy * Zoopsie Comedi - Théâtre de l'Olivier - Istres (13) - 20h30 - 3/10 euros Festival Les Elancées avec Zoopsie Comedi : Revue chorégraphique et musicale. Un voyage extravagant de Cabourg à Lisbonne, et d’Espagne en Egypte… dans des décors fabuleux d’où surgissent des animaux grotesques, des fées filiformes… * Under Kontrol + Tambour Battant - Salle des Fêtes - Venelles (13) - 20h30 - 5/7 euros Under Kontrol : Human beatbox. Un mix soul / hip-hop / ragga / drum'n'bass, composé entièrement, et exclusivement, à partir de 4 bouches. Le groupe travaille à la manière des dj's-turntablists : l'un amène une rythmique, les autres basse, mélodies et effets. Ensuite, scratchs et autres beat-jugglings viennent s'ajouter à cette structure, mais tojours 0 machines, 0 platines. www.myspace.com/underkontrol ; Tambour Battant : Glitch Hop, breakbeats, basses telluriques, Tambour Battant propose une synthèse explosive des musiques électroniques de ce début de siècle. Découvertes du Printemps de Bourges 2009. Ef ficace sur scène et sur disque. www.tambourbattant.net & www.myspace.com/tambourbattant * Black Candy Store + Yeeaaah! + Atomic Garden - Le Korigan - Luynes (13) - 21h Black Candy Store : Heavy rock www.myspace.com/blackcandystore ; Atomic Garden : Emo, hardcore, punk. Les Clermontois d'Atomic Garden pratiquent un rock à guitares nerveux, sensible et mélodique… A découvrir sur scène. myspace.com/atomicgarden & www.atomicgarden.fr.st * Kobalt + Jagged Joy - Portail Coucou - Salon de Provence (13) - 21h - 6 euros Kobalt : Electro rock www.myspace.com/kobaltlegroupe * La La La, Opéra en chansons - Grand théâtre de Provence - Aix en provence (13) - 20h30 - 8/40 euros Des artistes classiques s'attaquent à un répertoire variété. * Anthony Collins - Le Spartacus - Cabriès (13) - 23h - 15 euros House www.myspace.com/collinsvibe * Tribute To Michael Jackson - ARTEA - Carnoux (13) - 20h30 - 15 euros Beat it ! >> Dans le 84 : * Electrik Sofa + The Afrorockerz - La Gare - Maubec (84) - 21h - 7/10 euros Electrik Sofa : Le groupe explore les grooves du progressif à l'afrobeat. Mais ils ne délaissent pas leurs anciennes passions que sont le funk et l'improvisation… A mi chemin entre Pink Floyd, Rita Mitsouko, et Meters. electriksofa.com/ & www.myspace.com/electriksofa ; The Afrorockerz : Pulsations nerveuses de l’afrobeat, sons psychédéliques, énergie rock’n roll et efficacité électro. www.myspace.com/theafrorockerz * Iones Trio - Théâtre La Tache d'Encre - Avignon (84) - 20h30 - 8 euros Ces trois énergumènes occupent une scène pour la remplir de sons et de sentiments, de mots, de cris, et de poésie. Rencontre entre trois métèques ayant parcouru pas mal de chemins de traverse. www.myspace.com/ioanestrio * Doham + Ça peut plaire à ta Mère + Keskonf 'esta Noche - Akwaba - Chateauneuf de Gadagne (84) - 20h30 - Entrée libre Ça peut plaire à ta mère : Chansons tantôt engagées, tantôt enfantines. www.myspace.com/capeutplaireatamere * Big Daddy & Ange King - Le Sonographe - Le Thor (84) - 21h - 11 euros Blues >> Dans le 83 : * New Model Army + Trisomie 21 + Pressa Gang Metropol - Espace Robert Manuel - Les Issambres (83) - 20h30 - 21 euros Les Nuits Alternatives avec Press Gang Metropol : PGM puise son inspiration dans la cold wave, la new wave des années 80 (New Order, Wire, Neon Judgement, les 1er Simple Minds) mais aussi plus récemment chez Nine Inch Nails, The Rakes, Interpol ainsi que dans la musique électro en général. www.myspace.com/pressgangmetropol ; Trisomie 21 : Groupe gothic, électro pop, cold wave, des années 80. New Model Army : Groupe culte dans les années 80, New Model Army propage un post rock tour à tour rageur, sombre et lyrique aux textes toujours aussi engagés depuis plus de vingt ans. Toujours la même énergie sur scène et sur disque. www.newmodelarmy.org & www.myspace.com/newmodelarmymyspace * Ethnic Heritage Ensemble & Neneh Cherry - Théâtre Couvert - Chateauvallon (83) - 20h30 - 25 euros Un idiome musical personnel entre soul et hip-hop. www.myspace.com/cirkus * Christophe - Théâtre Galli - Sanary S/Mer (83) - 20h30 - 40 euros Entre chanson étrange, variétés françaises classieuses et pop stratosphérique, Christophe plane à des années-lumière au dessus de ses confrères aux idées bassement terrestres… Ses disques récents sont aussi surprenants que captivants et ses concerts, quant à eux, sont habités ! Classieux sur scène et sur disque. www.christophe-lesite.com/ * Dj Sébastien Roméo - Bar à Thym - Toulon (83) - 21h Eclectik groove >> Dans le 04 : * Guma Guma + Marko Balland - Le K\fe Quoi - Villeneuve (04) - 21h - 5/7 euros Guma Guma : Swamp Rock très 70's, inspiré par Janis Joplin. www.myspace.com/gumaguma ; Marko Balland : Harmoniciste et chanteur blues. www.myspace.com/markoharp >> Dans le 05 : * La Mecanica Loca - Le Dôme - Monetier les Bains (05) - 20h30 – 9/15 euros La Mecanica Loca allie avec finesse et émotion l’impétuosité de la musique cubaine à la folie de la musique afro-cubaine. >> Dans le 06 : * Yuna Project + Haute Couture + I Treni All'Alba - Le Volume - Nice (06) - 21h - 5 euros Yuna Project : Un concept entre trip-hop, electro et hip-hop teinté d'autres influences telles que reggae, funk, world music… Les compositions à la base électroniques prennent toute leur ampleur avec l’apport d’instruments acoustiques (basse, guitare). Le scratch y est utilisé comme un instrument à part entière, grâce à l’utilisation de samples mélodiques ou rythmiques. www.myspace.com/yunaproject ; Haute Couture : Le duo compose entre l’acoustique et l’électronique. Chaque confection est tissée de samples live, qu’ils soient au saxophone, à la guitare ou à la voix. www.hautecouturerecords.com & www.myspace.com/hautecouturerecords ; I Treni All'Alba : Un rock progressif acoustique, mélant à fois la douceur des cordes en nylon et des accords de piano à la torpeur des breaks déstructurés et des enchainements alambiqués. itreniallalba.com www.myspace.com/itreniallalba * Quadricolor + Eon Megahertz + Chinaski + My Diet Pill + Melchior Liboa - MJC Picaud - Cannes (06) - 20h30 - 5 euros Concert pour la 500ème émission de l’Oreille qui Gratte. avec Quadricolor : Une musique qui flirte doucement vers une pop psychédélique plus électronique, située quelque part entre Vampire Week-End, Metronomy et Grizzly bear www.myspace.com/4quadricolor4 ; Eon Megahertz : Influencé en grande partie par le rock’n’roll anglo-saxon tous styles confondus (Stooges, Cramps, Elvis…) mais aussi par l’électro (Suicide, LTNo…), la musique latine, les crooners des 50’s… Explosif sur scène et sur disque. www.myspace.com/eonmegahertz & www.eonmegahertz.com ; Chinaski : Rock bukowskien, sombre et nerveux partousé avec des samples trip-hop et des élans de chansons française. Ils veillent sur l’héritage fielleux du plus génial des ivrognes de la littérature américaine. Classieux sur scène et sur disque. www.chinaski-web.com/ & www.myspace.com/chinaskiweb ; My Diet pill : Le rock à guitares rejoint les ballades folk et les brûlots punk au milieu de sons plus électroniques. A découvrir sur scène et sur disque. www.myspace.com/mydietpill & www.mydietpill.net ; Melchior Liboa : Sa musique est un compromis entre rock et chanson française marquée d'une poésie brutale. Un artiste seul sur scène , des textes passionnés et des chansons entre rock indé et folk évolutif. A découvrir sur scène e t sur disque. www.melchiorliboa.com/ & www.myspace.com/melchiorliboamusic * Saiti & co - Sezamo - Nice (06) - 21h - 10 euros Funk * Jean-Louis Ruf - Le Café du Moulin - Vallauris (06) - 21h Mandoloncelle * Chez Lucien - Espace Magnan Salle J.Vigo - Nice (06) - 20h - 16 euros Comédie musicale. * Je m'voyais déjà - Acropolis - Nice (06) - 20h30 - 39 euros Comédie musicale sur Charles Aznavour. * Les Enfoirés - Nikaia Zenith - Nice (06) - 20h – 39/62 euros Regroupement de chanteurs de variétés françaises dans un but caritatif… Emmenés par Jean-Jacques Goldman, Les Enfoirés donnent des concerts événements chaque année puis sortent un dvd et des disques. Les fonds récoltés permettent de financer les repas servis par les Restos du Cœur fondés par Coluche. www.enfoires.fr
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Autour du Piano Marseille du 21 au 30 Janvier 2010
Festival Les Elancées Bouches-du-Rhône du 27/01 au 07/02 Festival Avec Le Temps 12-20 Mars 2010 - Marseille Festival Garorock 2-4 avril - Marmande (47) Festival Des Artefacts Avril 2010 - Strasbourg Festival Couleurs Urbaines La Seyne & Toulon du 7 au 22 Mai 2010 Les Nuits Sonores du 12 au 16 mai - Lyon Festival Primavera Sound du 27 au 29 mai - Barcelone (SP) Les Eurockéennes De Belfort Les 2-3-4 juillet 2010 - Belfort > Tous les festivals à Marseille et en PACA |
* Tambour Battant - Chip Jockey (2009 / Expressillon - Discograph) écouté par Pierre Andrieu Actuellement en tournée partout en France, les trublions électroniques de Tambour Battant ont fait atterrir dans les bacs un Chip Jockey comportant suffisamment de bombes pour transformer un dance floor en jungle urbaine traversée par des danseurs hyper excités… Les deux membres de Tambour Battant, Découverte du Printemps de Bourges en avril 2009, ont en effet une recette imparable pour retourner un club ou une salle de concert : ils mélangent dans un grand mix virevoltant l’électro, le hip hop, la techno, le rock, les musiques africaines et la samba. L’auditeur, le clubbeur et le fan de musique qui apprécie l'électro qui tape tape tape (positivement) sur le système se retrouvent donc esclaves de Tambour Battant et de ses amis invités à participer à l’orgie de beats, basses, sons trafiqués et voix : Gérard Baste (plutôt en forme sur Rois du rock… ),
Wizzl MC, Wapi et Missill. Grâce au travail conjoint de la troupe bigarrée, on obtient un disque idéal pour se réveiller du bon pied (énervé) le matin, parfait pour se booster – sévèrement – à l’heure de la sieste et réellement composé pour être joué à plein volume dans les enceintes d’un club bondé ou d’une salle de concert blindée de petits agités voulant se jeter les uns sur les autres. Le Chip Jockey de Tambour Battant est également vivement conseillé à ceux qui veulent se faire virer manu militari de leur appartement pour tapage nocturne ou… diurne ; il contient en effet assez de « boum boum » pour rendre dingue en deux temps trois mouvements une personne allergique aux musiques électroniques. Avis aux amateurs…
* Adam Green - Minor Love (2009 - Rough Trade - Beggars) écouté par Chlorophil Après deux albums qui paraissaient réussis (le très "jonathanrichmanien" Sixes & Sevens et le trop produit "Jacket Full of Danger") et qui contenaient de belles chansons mais s'étaient avérés bien ennuyeux à la longue, Adam Green revient avec un album plus lo-fi, plus sale, plus drôle, plus sensible. Comme si l'ex lutin des Moldy Peaches avait décidé de revenir aux bases : des mélodies à l'apparence simplistes, une voix douce ou crado faisant penser à un Elvis qui aurait mangé trop de confiture de fraise (You Blacken My Stay, Breaking Locks), un Lou Reed jeune et souriant (What Makes Him Act So Bad), un Iggy Pop au miel (Oh Shucks) ou un king of the pop des 70's (Lockout, Cigarette Burns Forever), des textes amusants et touchants, un tube pour danser dans sa cuisine (Buddy Bradley). Adam Green e
st de
retour avec un album qui loin d'être surprenant réussi à nous réconcilier avec lui. Plus d'âme, plus de sensibilité, plus de bricolage, plus de chansonnettes new-yorkaises entêtantes… un album que, contrairement au deux précédents, on écoutera en boucle avec plaisir… parce qu'on ne peut se lasser de la classe et de la qualité de l'écriture quand le tout est bien emballé.
* Tambour Battant - Chip Jockey (2010 / Pyromane Records - Discograph) écouté par Pierre Andrieu Nouvel album fiévreux et vintage pour les rois du punk rock & soul espagnols, les fameux Tokyo Sex Destruction, déjà responsables de quelques méfaits discographiques bienvenus et de concerts particulièrement enflammés… Justement, à propos de feu, le disque The Neighbourhood sort sur un tout nouveau label basé à Clermont-Ferrand, Pyromane Records, un label qui devrait réjouir les amateurs de rock ‘n roll authentique et couillu, mais pas que. La première parution de Pyromane donne le ton : toujours gonflés à bloc par le désir de donner leur version d’un accouplement musical entre Marvin Gaye, MC5, Stax Records, James Brown, Sly Stone et The
Stooges, les Tokyo Sex Destruction offrent généreusement des tubes pour danser, faire l’amour et la révolution sur leur flambant neuf opus. Pour mettre l’eau à la bouche des petits coquins qui veulent de la musique pour sauter en l’air et à l’horizontale, on citera le cuivré et imparable Stories From The Neighbourhood , le très catchy et radio friendly The sound of Your Soul, le langoureux Let Me Down, les enlevés Dope & Love et It Was ‘69, la très stonienne ballade I Think You Lie ou encore le diaboliquement rock ‘n roll It’s Gonna Be Alright… Nos quatre amis ayant leur QG non loin de Barcelone apparaissent boostés par un roboratif cocktail incorporant allègrement une bonne dose de testostérone, une foi inextinguible en la punk soul music et une belle envie de faire trembler sur ses bases l’ordre (de droite) établi. Si l’on ajoute à cela une production réalisée de main de maître, avec moults cuivres sexy, orgue
s
humides, guitares brûlantes et voix noires, on obtient une excellente collection de chansons. Et ce qui devait arriver arriva, ce disque transpirant d’énergie positive et d’espoirs bien placés galvanise l’auditeur à chaque écoute, le requinquant fissa pour les 24 heures suivantes. Idéal pour commencer une journée du bon pied… ou la finir en beauté en prenant son…
* Nick Cave / Warren Ellis - The Proposition (Bande Originale) écouté par Philippe Il y a plusieurs façons de bâcler la musique d'un film, même pour certains grands maîtres. Les plus courantes sont au pire, de faire appel à l'un des 3 ou 4 tâcherons qui en pondent 50 par an (tels Scorsese, Eastwood, Coppola après le Parrain…), au mieux de réaliser de simples compils érudites mais fainéantes (tels Tarantino, Jarmusch, Aronofski…). Et puis de temps en temps quelqu'un prend la chose au sérieux et fait illustrer son film d'une musique inédite, composée par des artistes - et non par des musiciens. Créant ainsi un nouvel opus dont les thèmes les plus marquants peuvent alors vous obséder pendant des jours, avec les images associées par le cerveau : l'illustration musicale peut même dans certains cas faire un chef d'oeuvre d'un film qui aurait pu n'être qu'une réussite (chacun sait qui a illustré Il était une fois dans l'Ouest, The Virgin Suicides ou La Marche de
l'Empereur…).
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* Nicolas Dick - Une Belle Journée (2009 / autoproduit) écouté par Zeu Western Manooch
De ses aventures très variées - membre depuis plus de quinze ans du combo indus/noisy marseillais Kill The Thrill, ingé son au mythique G.R.M., travailleur de l'ombre auprès de Philippe "Bip-Hop" Petit et ses Strings Of Consciousness, de Picore, Bex, Cave Canem …- Nicolas Dick a su tiré la substantifique moelle d'un langage aussi autonome que singulier. En atteste le triptyque ambient/noise que constitue Une Belle Journée, son unique sortie en solitaire à ce jour, si je ne m'abuse.
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Intervention de Dro Kilndjian, directeur artistique de Marsatac (17 Décembre 2009)
. Marsatac est aujourd’hui empêché dans son évolution mais nous souhaitions élargir le débat et parler également d’autres difficultés rencontrées par d’autres opérateurs. Je vois Appoline Quintrand du Festival de Marseille, je vois Sébastien Manya pour Aires Libres, je vois Raphaël Sage pour Seconde Nature à Aix…, vous savez tous comment les choses se sont passées pour les uns et les autres… Nous y reviendrons. En ce qui concerne le Festival Marsatac je voudrais commencer par évoquer quelques points importants qui me tiennent à coeur. Je ne vais y aller par quatre chemins, je vais vous parler avec mes mots, simplement. Depuis 12 ans maintenant, ans nous nous accrochons aux branches pour installer et maintenir à Marseille une manifestation considérée aujourd’hui comme l’une des quelques références françaises du genre. Nous essayons de prouver depuis des années que les formes populaires de la culture et la démocratisation culturelle peuvent aller de pair avec une grande exigence de qualité. Nous n’avons pas compté nos jours, nos nuits, nous avons sacrifié beaucoup de nos vies personnelles, nous avons demandé énormément aux équipes qui nous entourent et aux prestataires qui nous accompagnent. A force de travail et malgré les embuches nous avons su mobiliser autour de nous des centaines de personnes, des dizaines de structures. A force d’acharnement nous sommes parvenus à transformer l’évènement qui a débuté en 1999 à l’Espace Julien avec 2 000 spectateurs en une manifestation majeure de niveau national qui a accueilli plus de 27 000 spectateurs lors de sa dixième édition… Ces 10 dernières années, dans notre ville, aucune autre structure culturelle n’a connu cette progression, ce n’est pas mentir que de le dire. Nous nous sommes acharnés, nous nous sommes adaptés, nous avons avalé des couleuvres et parfois même des boas. Nous avons accepté des conditions de rémunération lamentables, des conditions d’organisation déplorables, nous avons porté notre croix comme tous les acteurs culturels et en particulier ceux qui travaillent dans le secteur des musiques actuelles. Nous avons été de toutes les réunions, de toutes les directives, de toutes les commissions, de toutes les études, de tous les projets qui pouvaient nous concerner, de toutes les collaborations possibles… Rien n’y a fait. Nous serons à jamais catalogués comme des “jeunes” qui font du bruit. Malgré tout cela, nous avons survécu, nous avons surmonté toutes les difficultés et elles ont été nombreuses et nous sommes parvenus à ce résultat parce que nous avons énormément travaillé et que les artistes nous ont fait confiance. Nous n’avons jamais cédé à la facilité en ce qui concerne la programmation de notre festival, nous avons toujours gardé le cap du populaire et du qualitatif, nous avons été les premiers en France à inviter Buck 65, Ebony Bones, Bat for Lashes, le Poly Rythmo ou d’autres, nous avons été les seuls à inviter Pierre Henry à l’Abbaye St Victor, les premiers à avoir convaincu les Public Enemy de revenir en France … J’en passe et des meilleures. Mais de tout cela, tout le monde se fout, nos interlocuteurs ne connaissent rien à ce que nous faisons… Ils parlent de “tente”, pour dire “chapiteau”, d’ “orchestres” pour dire “groupes”, de “sono” pour dire “sound system”, de “jeunes” quand il parlent de notre public, de “techno” ou de “rap” sur un ton narquois pour résumer notre programmation. Personne ne connaît rien à ce que nous faisons, surtout pas les politiques, personne ne sait combien coûtent les choses, personne ne connaît un seul artiste de nos programmations, en réalité nous n’avons pas d’interlocuteurs, nous n’avons que des “tutelles”, le mot veut bien dire ce qu’il veut dire. Nous sommes sous tutelle. Aucune autre activité n’est aussi dépendante que les nôtres du bon-vouloir des institutions et des politiques de manière générale. Aujourd’hui, nous le constatons de nouveau, mener une activité comme la nôtre est se soumettre au fait du Prince. Si, malgré tes résultats et ton travail, le Prince ne veut pas que tu continues, tu auras beau courbé l’échine, tu ne continueras pas. Nous pensions, sans doute naïvement, que nous triompherions des scepticismes et des réticences de nos interlocuteurs en faisant la preuve, par notre travail, du bien-fondé de notre projet et de notre vision d’une urbanité moderne, d’une culture Marseillaise rafraîchie, dynamisée. Nous nous trompions, dans cet univers de médiocrité, de clientélisme, de féodalité et de passe-droits, ces valeurs-là n’ont pas voie au chapitre. Evidemment la volonté politique, l’action politique est l’un des facteurs essentiels au rayonnement culturel d’une grande ville. Malheureusement, nous constatons qu’il n’y a aucune volonté politique réelle dans cette ville en ce qui concerne la culture en tout cas… Pas de réel engagement, pas de réel goût pour le sujet, pas grandes lignes directrices, pas de politique volontariste et moderne…. Dans ce contexte, il est très difficile pour des acteurs culturels comme nous de maintenir la flamme qui les anime et de renouveler l’ambition de leurs projets. Bien entendu, l’action d’une municipalité, aussi ambitieuse soit-elle, ne suffit pas à la réussite de projets de ce type. Il faut la compétence des équipes, le talent des artistes, beaucoup de travail et bien d’autre choses encore et un peu de chance aussi. Mais sans un puissant signal institutionnel les choses se font plus difficilement, elles prennent beaucoup plus de temps et parfois même elles n’aboutissent pas. Voilà donc où nous en sommes. Un festival qui après avoir mis 11 ans à s’installer et à trouver le bon format va devoir, si ce n’est tirer le rideau, au moins réduire la voilure, dans l’espoir qu’un jour la situation s’améliore et que des ambitions soient de nouveaux envisageables. J’ai dit “ambition”, excusez-moi, en principe, c’est un gros mot à Marseille. Ambitionner d’être plus beau, plus grand, plus fort à l’horizon 2013, quelle folie ! Ambitionner de mettre sur pied des projets d’ampleur internationale, vous n’y pensez même pas ! Nous pensions, là encore très sincèrement, et Bertrand Colette ici présent peut en témoigner, que la perspective de Marseille-Provence 2013 nous aiderait à convaincre, faciliterait les choses. Nous avons participé aux réunions préparatoires, inventé des projets spécifiques, mis en place des programmes d’action dans le pourtour méditerranéen pour jouer les bons élèves et aller dans le sens de… Rien de ce côté-là non plus. Comme nous le disait récemment un membre de l’équipe de Marseille-Provence 2013 au cours d’un de nos derniers rendez : “à l’impossible nul n’est tenu”. Visiblement nous y allons sur ce mode. Personne pour se scandaliser, personne pour monter au créneau, personne pour taper du poing sur la table. Où est Marseille 2013? Qu’attend-t-on pour dire que ces choses-là ne se font pas surtout quand on a mis des jolies bâches et des logos partout pour dire notre fierté d’être Capitale Européenne de la Culture. Non, ces choses-là ne se font pas mais personne n’est capable de le dire haut et fort. “2013 : des ambitions mesurées dans un contexte local particulier”, j’ai lu ça un jour. Ce sont les mots politiquement corrects pour dire que rien n’avancera comme prévu et qu’il faudra faire avec les “copains et les coquins”. Aujourd’hui le festival Marsatac n’a pas de lieu d’implantation pour son édition 2010. Nous avons donc décidé d’arrêter de nous battre et d’attendre. Nous allons vous dire que nous passerons une année de transition et que nous nous appuierons sur le réseau des salles marseillaises pour proposer une programmation brillante et ambitieuse. En clair ça veut dire, qu’on n’a pas le choix, que le format de la dixième édition sur lequel nous aurions dû capitaliser est perdu et que les 3 salles qui se courent après accueilleront quelques concerts estampillés Marsatac en attendant… En attendant qu’il se passe quelque chose. Réaction de Dro Kilndjian, directeur artistique de Marsatac à la dernière proposition/provocation de la Mairie (20 janvier 2010) Nous n’avons jamais eu de proposition officielle de la part de la Ville en ce qui concerne ce terrain de Félix Pyat. Sur proposition des services de M. Gondard (Secrétaire Général de la Mairie), nous avons visité ces terrains avec les forains, Marseille 2013 et certains services de la Ville, pour estimer la faisabilité éventuelle d’un tel projet d’installation. Il s’agissait d’une visite préliminaire, de la même façon que nous avons visité quantité d’autres lieux sur la commune. A la sortie de cette visite, tout le monde était d’accord pour dire que ce n’était pas une solution viable, ni pour Marsatac, ni pour les fêtes foraines, ni à terme pour les activités de Marseille 2013. M. Daniel Hermann (Délégué à la Culture) lui-même, que nous avons rencontré, de nouveau, jeudi dernier (14/01/10), convenait que cet espace ne pouvait pas être destiné à l’accueil de manifestations populaires. Je ne comprends donc pas les propos de M. Jean Claude Gaudin qui revient sur le sujet. San
s doute
est-ce un problème de communication entre les différents services municipaux. Peut-être que M. le Maire n’a pas été tenu informé des derniers épisodes de cette longue saga. De toute façon, ce site ne serait absolument pas praticable en 2010, JC Gaudin lui-même parle de travaux qui “débuteraient au quatrième trimestre 2010”… Pour information, le festival doit se tenir en septembre, au troisième trimestre…
Nous sommes aujourd’hui en très grande difficulté. Nous sommes convaincus que personne ne prend sérieusement les choses en main sur ce dossier à la Mairie. Nous sommes également persuadés que ce festival et la jeunesse qui le fréquente sont indésirables dans notre ville. Marseille souffre structurellement, du fait de son urbanisation dense et de la pression foncière subséquente, d'un manque critique de lieux d'expression culturelle, notamment du point de vue des musiques actuelles qui n'ont pas toujours été soutenues à la hauteur de leur popularité par les pouvoir publics. Malgré cet état de fait, au cours des dix dernières années, Marsatac a grandi et s’est développé dans ce contexte peu porteur. Cependant, les musiques actuelles n’ont pas fini de payer un lourd tribut à l'aspiration grandissante des Marseillais à toujours plus de tranquillité. La loi du silence généralisée qui s'abat sur notre événement et plus généralement sur l’ensemble de nos lieux de vie est en passe de reléguer notre Ville au rang de capitale européenne du sommeil. Menaçant, ce faisant, non seulement nos associations, nos entreprises et nos emplois mais aussi le rayonnement de Marseille sur la scène culturelle internationale et l'attractivité touristique de notre ville. Il est dorénavant bien établi que Marseille ne sera jamais Barcelone, Pragues ou Berlin et que nous devons abandonner toute velléité de positionnement européen dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres.
Nous demandons instamment que soit prise en compte la voix du public de nos évènements comme est prise en compte la voix des riverains; que soit envisagé un zonage des quartiers festifs pour qu’un statut particulier leur soit accordé; que soit réfléchie la mise à disposition de lieux ou de friches pour l'organisation d'événements ponctuels ou l'installation d'infrastructures pérennes; que soit réaffirmée en actes, et non seulement en paroles, l'importance pour la culture de manifestations comme la nôtre; que l'ensemble des acteurs institutionnels prennent conscience de l'importance de nos activités (culturellement, socialement et économiquement) dans l'essence-même d'une future Capitale Europénne de la Culture.
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* Bliss de Drew Barrymore vu par Céline
Où l'on retrouve la petite brune de Juno, Ellen page, toujours dans le rôle d'une adolescente qui découvre la vie d'adulte et les joies de l'amour.
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