Newletter Live In Marseille 9 Octobre 2017
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Bref du coup, là, après être resté toute l'après midi à faire le VRP de la Méson, de l'asso Phocea Rocks et de la richesse de la scène rock marseillaise, j'aurais aimé avoir la force de vous alerter sur le fait qu'il semblerait que le sort du site grec du boulevard de la Corderie soit définitivement scellé (et pas dans le bon sens) - Un rendez vous d'information (compte-rendu de la réunion et actions à mener) sur la récente visite de la ministre est organisé de soir lundi 9 octobre à 18h sur la place Joseph Etienne - ou encore attirer votre attention sur l'appel au secours (au sens propre) du Lollipop Music Store (cf en fin de newsletter)...
Mais j'ai préféré utiliser le peu de temps qu'il me rester pour valider les dates qui nous ont été envoyées via https://www.concertandco.com/annonce.php, histoire de garnir l'agenda sur Concertandco pour que vous ne ratiez le moins de bons concerts possibles !
Bonne semaine à tou(te)s !
Pirlouiiiit
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Cette semaine à Marseille
https://www.concertandco.com/ville/marseille-aix/billet-concert-3.htm
Si votre date manque n'hésitez pas à la rajouter via ce lien ici : https://www.concertandco.com/annonce.php
Cadeaux
* la chronique de
extrait :
" LA (BONNE) NOSTALGIE CAMARADE. Tout a commencé avec le livre de Robert "Rock" Rossi (sorti en mai, tout frais donc). Le co-fondateur et co-leader de Quartiers Nord a eu l'idée originale (personne n'y ayant pensé en tout cas) d'écrire un livre narrant la genèse et les grandes heures du Rock Marseillais entre 1960 et 1980... Nombre de ces groupes seraient tombés dans un oubli immérité mais Rock Rossi avec la conviction, la ténacité et le travail d'un moine trappiste leur a donné une seconde vie. Parfois une vie musicale même puisqu'un CD inclus enrichi le livre de quelques titres... Les ressuscitant à jamais pour la postérité... A la lecture de cet ouvrage, chacun se surprendra à penser "Merde, c'est vrai, je les avais oubliés ceux-là...". Ou "c'est vrai, putainggg, on les avait vu en première partie de... Ou dans telle MJC".
[...] "
* la chronique de
extrait :
"[...] Le temps d'une courte pause et on entend le saxophone en guise d'introduction de K.O.G & The Zongo Brigade, groupe composé de huit hommes qui se produit pour la première fois en France. Le rythme s'accélère et en moins d'une minute le public swingue, ça va bouger !! Après 3 titres, le chanteur demande au public de s'approcher et il dit qu'il va y avoir de la " sexuality and fire ". L'ambiance est installée, les morceaux sont supers énergiques, on ne résiste pas aux rythmes africains et K.O.G nous demande si on est " on sweat ". Dans la fosse, le premier rang rassemble les danseurs envoutés par les vibes africaines et on a aussi le droit à un cours de déhanché !
K.O.G nous rappelle que son groupe est international et il insiste sur le fait qu'ils viennent du monde et qu'ils ne font qu'un : " Music makes one people, Music brings to love ". [...]"
* la chronique de
extrait :
"Le groupe allemand No More qui s'était fait connaître au tout début des 80's dans le registre " Cold Wave " synthétique (aujourd'hui, les amateurs parlent plutôt de " Dark Synth" ou " Minimal Wave ", allez savoir) est programmé ce soir à La Machine à Coudre. Ces teutons s'étaient surtout illustrés avec un morceau particulièrement culte, l'entêtant Suicide Commando, encore joué aujourd'hui par les DJs spécialistes du genre, à ranger parmi les classiques comme le Eisbar de Grauzone. Le groupe s'est donc reformé depuis quelques années à la faveur de cet engouement. Ils ont été conviés à l'initiative des membres de Catalogue, le trio post punk marseillais dont nous avons déjà dit de nombreuses fois ici le plus grand bien, et qui déclenche ce soir les hostilités soniques. [...] "
* et en attendant les chroniques à venir quelques videos de :
-
- de
- de
- et de de
Le disque de la semaine
Le livre de la semaine
Ci dessous (avec sa permission) le (un peu spécial) #241 :
Les arpenteurs de scènes ne manquent pas. Chacun va de sa petite phrase, sa petite impression, sa petite critique. Rares sont ceux qui vont plus loin que le simple résumé comparatif.
Mais il y a des hommes et des femmes qui montent plus haut sur l'échelle des lettres: eux, ils racontent. Pendant le spectacle, ils prennent des notes, mentales ou écrites, pour faire vivre à d'autres un moment passé, bon ou mauvais, mis en dépôt dans leurs banques à souvenirs. Une télépathie differée, en quelque sorte.
Cela ne servirait à rien, s'il n'était pas vital que des éclaireurs de la vie puisse faire le rapport d'une excitation qui mérite d'être transmise. Nous tendons tous vers de nouvelles expériences sensorielles, et nous ne pouvons pas, par notre seule personne physique, partir à la recherche de toute l'infinité des événements humains, handicapé qui plus est par une porte spirituelle plus ou moins coincée. De surcroît, une telle démarche de leur part démontre la pulsion d'écriture qui grignote le bout de leur doigt. Qu'importe le thème, le sujet, ce qui compte le plus dans la rédaction, c'est l'acte de rédiger lui-même. Rédiger, pour être lu. Philippe Boeglin est de ceux-là
Gonzo-journaliste entré en musique comme en mission secrète : dans l'obscure clarté des boui-bouis, le géant discret absorbe les informations, pèse, contre-pèse, estime, compare, ressent. Mauvais goût éprouvé, génie insoupçonné, bon moment spontané, fiasco achevé, happening calculé. Entre deux punks bourrés, deux bobos blasés, deux rockers lookés, deux jeunettes éméchées, costaud comme un troll, mais rusé comme un gobelin, Philippe observe le Mordor marseillais : mémorialiste du royaune, il répertorie les actes des baladins, les gestes et les chansons, à l'intention des seigneurs de salons, qui daigneront parfois, au milieu de leur oisiveté, constater la brillance de sa plume, et s'offusquer de ses paroles.
Oui, car en dépit du consensus mou généralisé, Philippe n'hésite pas à piquer là où ça gratte, à faire tomber les statues pompeuses de leurs piédestal. Un autre signe de son authentique honnêteté littéraire. Ses éditoriaux hebdomadaires, dans le bulletin d'information Liveinmarseille, le prouvent, et renvoient à l'affirmation plus haut griffonnée : ils sont fait pour être lu. Et ils le méritent.
Toute phrase adressée à un lecteur est un message dans une bouteille, encore plus maintenant qu'elles se noient dans l'océan du Réseau. Hier, les reflux de la mer en ont laissé une sur ma plage informatique : elle venait de Philippe. La missive me demandait une faveur, celle de publier un de ses fragments sous forme de texte à l'arrache, en omettant de dire qu'il en était l'auteur. Pas besoin d'être expert pour comprendre qu'il voulait voir si celui-ci passerait inaperçu ou non. En lisant la petite oeuvre, il m'est apparu clairement que ce serait un crime de ne pas rendre à Philippe ce qui appartient à Philippe. Même si nous révélions la blague quelques jours plus tard, la surprise aurait émoussé la valeur intrinsèque de l'objet.
Les textes à l'arrache dérivent dans l'oubli moderne, et sont un bien pâle écrin pour le travail de Fixie Phil. Je remarque que notre époque n'est pas faite pour les littérateurs du jour, terme pédant mais juste. Si les plus veinards d'entre nous parviennent, à force d'efforts, à être accueilli dans une structure " académique ", la grande majorité vit comme des manchots empereurs dans la tempête : pour survivre, on doit se serrer les coudes. Voila pourquoi je préfère agir comme H.P Lovecraft que comme Maxime Ducamp. Les amis doués n'ont pas à souffrir l'indifférence dont souvent je ressens la semelle, et j'oriente avec plaisir les projos vers leurs feuillets. Par ici, on ne met pas une lampe allumée sous le lit. Philou, tu n'as pas à rougir, ton implication active dans la stimulation culturelle de l'Humanité est une preuve supplémentaire de ton âme artistique. Ne crains pas de publier publiquement autre chose que des articles. Quand tu écris, tu as du style, et comme dirait Mallarmé " là où il y a style, il y a versification " . Tu es donc un poète qui s'ignore, un poète qui devrait se connaître, se reconnaître. Mon introduction n'est qu'une débile tentative d'épandage, plus toxique qu'utile, indigne, ringarde, ridicule et insignifiante, dont le seul mérite est de faire plus de deux cents mots. Il est temps maintenant d'ouvrir les guillemets, et d'y laisser paisser ta prose. Fi des aléas du destin. Les mots sont invincibles. Le support change, mais l'Art est éternel. Amis, lisez sans crainte. Regardez cet écho dans la montagne :
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