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Chronique de concert The Big Sleep + Kinski
Samedi 23 novembre 2024 : 6572 concerts, 27231 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
The Big Sleep + Kinski
desole pour l'absence d'accents et les fautes de frappes / orthograhe, tout ceci sera corrige prochainement j'espere ... photos a suivre aussi
Il y a des jours ou le temps passe vraiment trop vite ... ce soir j'avais decide d'aller voir the Big Sleep and co au Mercury Lounge ... a vrai dire je ne sais plus trop pourquoi a l'origine, mais en ecoutant quelques uns de leurs titres sur leur site j'avais ete seduit par leur musique instrumentale bien nerveuse qui m'evoquait celle de Salaryman ... Lorsque je sors du metro a Astor Place il est deja 9h45pm ... j'ai donc a peine le temps de retrouver Svet et Sasha a Veselka (a l'angle de 2nd av et 9th st), d'engloutir les restes de leurs golubsy et me revoila parti en courant le long de 2nd ...
Au moment ou j'arrive au Mercury Lounge ... les deux premiers groupes (The Most Serene Republic et Myriad) ont bien evidemment fini depuis longtemps et the Big Sleep est deja sur scene. La salle est bien pleine ... je me fraie un passage jusque devant (tout en enfilant mes bouchons car le son est fort) et me retrouve face a un tres joli tableau.
Trois musiciens - un guitariste Danny, une bassiste Sonya et un batteur Gabe - eclaires par une sobre lumiere blanche venue de dessous ... Danny, entre deux riffs, leve son bras qu'il pointe un peu au hasard ... avec ses cheveux longs et cette lumiere il me fait vraiment penser a dAve de Qatsi (vous ne pensiez tout de meme pas que j'allais faire une chronique au Mercury Lounge sans faire un petit lien vers l'un de mes groupes preferes, non ?).
La musique est tres prenante (trippante dirait mon ami le Pinguin) ... ca joue vite et assez fort ... Sonya est relativement statique derriere son clavier - car chose curieuse mais qui sonne finalement assez bien, sur beaucoup des morceaux la basse est jouee au clavier (comme a ce concert de Bill Deraime) - ou sa basse ... a peine cambree ...
Gabe frappe sur ses futs comme un forcene (sur les parties ou la guitare devient trop bruyante, il est la pour battre la mesure) ... quant a Danny il a cette facon de remuer, les jambes bien ecartees, pivotant sur ses hanches, le tout tout en restant bien droit, la tete legerement penchee en arriere (histoire de ne pas avoir les cheveux completement dans le visage).
La plupart des morceaux sont donc purement instrumentaux et tres entrainants; sur certains neanmoins, Sonya ou Danny posent un peu de chant. Lorsque c'est ce dernier qui s'en charge il chante loin du micro et avec de la distortion. Sur un tres bon morceau, entamme en tapant des mains, il laissera d'ailleurs sa guitare pour un clavier et des machines pour un effet saisissant.
Un peu trop tot a mon gout ils annonceront le dernier morceau pendant lequel je gesticulerai encore un peu, vraiment pris par la puissance de leur musique.
Suivra ensuite un (trop) long changement de set, puisque tout sera enleve (batterie, amplis etc ...) pour laisser place a Kinski.
Je regarderai donc cela (im)patiemment intrigue les voyant sortir un flute traversiere ou un archer pour la basse (pourtant electrique) ... mm interessant.
Pourtant des les premiers accords je dechanterai un peu quant au cote calme et melodique de la chose. Je fus assailli par un tel tonnerre de decibels que je serai oblige de verifer deux fois que mes bouchons sont bien enfonces dans mes oreilles.
Nettement plus ages que dans le groupe precedent les 4 musiciens Lucy Atkinson, Chris Martin, Matthew Reid-Schwartz et Barrett Wilke, soit dans le desordre 2 guitaristes, un batteur et une bassiste, n'en sont pas pour autant plus sages.
Veritablement possedes par leurs musiques, ils gesticulent pas mal et maltraitent leurs instruements si bien qu'ils sont obliges de se reaccorder entre chaque morceau. D'ailleurs parfois il est difficile de dire si ils sont en train de s'accorder ou si c'est le morceau qui a commence.
Je ne resterai pas jusqu'au bout (ayant rendez vous avec S et S non loin de la) mais suffisament pour les voir utiliser la flute (euh .. honnetement je ne pensais pas qu'on pouvait en sortir de telles sons - electroniques) et l'archer, pour une intro de morceau relativement calme / experimentale avant l'inevitable deluge sonore qui a suivi ..
Apres Big Sleep que j'ai vraiment bien aime, Kinski ne m'a pas deplu, mais etait un poil trop violent pour moi ce soir (ce qui ne m'avait pas du tout frappe a l'ecoute des morceaux sur le site ...).
Site du Mercury Lounge : https://www.mercuryloungenyc.com/
Site de The Big Sleep : https://www.thebigsleep.net/
Site du Kinski : https://www.kinski.net/
Il y a des jours ou le temps passe vraiment trop vite ... ce soir j'avais decide d'aller voir the Big Sleep and co au Mercury Lounge ... a vrai dire je ne sais plus trop pourquoi a l'origine, mais en ecoutant quelques uns de leurs titres sur leur site j'avais ete seduit par leur musique instrumentale bien nerveuse qui m'evoquait celle de Salaryman ... Lorsque je sors du metro a Astor Place il est deja 9h45pm ... j'ai donc a peine le temps de retrouver Svet et Sasha a Veselka (a l'angle de 2nd av et 9th st), d'engloutir les restes de leurs golubsy et me revoila parti en courant le long de 2nd ...
Au moment ou j'arrive au Mercury Lounge ... les deux premiers groupes (The Most Serene Republic et Myriad) ont bien evidemment fini depuis longtemps et the Big Sleep est deja sur scene. La salle est bien pleine ... je me fraie un passage jusque devant (tout en enfilant mes bouchons car le son est fort) et me retrouve face a un tres joli tableau.
Trois musiciens - un guitariste Danny, une bassiste Sonya et un batteur Gabe - eclaires par une sobre lumiere blanche venue de dessous ... Danny, entre deux riffs, leve son bras qu'il pointe un peu au hasard ... avec ses cheveux longs et cette lumiere il me fait vraiment penser a dAve de Qatsi (vous ne pensiez tout de meme pas que j'allais faire une chronique au Mercury Lounge sans faire un petit lien vers l'un de mes groupes preferes, non ?).
La musique est tres prenante (trippante dirait mon ami le Pinguin) ... ca joue vite et assez fort ... Sonya est relativement statique derriere son clavier - car chose curieuse mais qui sonne finalement assez bien, sur beaucoup des morceaux la basse est jouee au clavier (comme a ce concert de Bill Deraime) - ou sa basse ... a peine cambree ...
Gabe frappe sur ses futs comme un forcene (sur les parties ou la guitare devient trop bruyante, il est la pour battre la mesure) ... quant a Danny il a cette facon de remuer, les jambes bien ecartees, pivotant sur ses hanches, le tout tout en restant bien droit, la tete legerement penchee en arriere (histoire de ne pas avoir les cheveux completement dans le visage).
La plupart des morceaux sont donc purement instrumentaux et tres entrainants; sur certains neanmoins, Sonya ou Danny posent un peu de chant. Lorsque c'est ce dernier qui s'en charge il chante loin du micro et avec de la distortion. Sur un tres bon morceau, entamme en tapant des mains, il laissera d'ailleurs sa guitare pour un clavier et des machines pour un effet saisissant.
Un peu trop tot a mon gout ils annonceront le dernier morceau pendant lequel je gesticulerai encore un peu, vraiment pris par la puissance de leur musique.
Suivra ensuite un (trop) long changement de set, puisque tout sera enleve (batterie, amplis etc ...) pour laisser place a Kinski.
Je regarderai donc cela (im)patiemment intrigue les voyant sortir un flute traversiere ou un archer pour la basse (pourtant electrique) ... mm interessant.
Pourtant des les premiers accords je dechanterai un peu quant au cote calme et melodique de la chose. Je fus assailli par un tel tonnerre de decibels que je serai oblige de verifer deux fois que mes bouchons sont bien enfonces dans mes oreilles.
Nettement plus ages que dans le groupe precedent les 4 musiciens Lucy Atkinson, Chris Martin, Matthew Reid-Schwartz et Barrett Wilke, soit dans le desordre 2 guitaristes, un batteur et une bassiste, n'en sont pas pour autant plus sages.
Veritablement possedes par leurs musiques, ils gesticulent pas mal et maltraitent leurs instruements si bien qu'ils sont obliges de se reaccorder entre chaque morceau. D'ailleurs parfois il est difficile de dire si ils sont en train de s'accorder ou si c'est le morceau qui a commence.
Je ne resterai pas jusqu'au bout (ayant rendez vous avec S et S non loin de la) mais suffisament pour les voir utiliser la flute (euh .. honnetement je ne pensais pas qu'on pouvait en sortir de telles sons - electroniques) et l'archer, pour une intro de morceau relativement calme / experimentale avant l'inevitable deluge sonore qui a suivi ..
Apres Big Sleep que j'ai vraiment bien aime, Kinski ne m'a pas deplu, mais etait un poil trop violent pour moi ce soir (ce qui ne m'avait pas du tout frappe a l'ecoute des morceaux sur le site ...).
Site du Mercury Lounge : https://www.mercuryloungenyc.com/
Site de The Big Sleep : https://www.thebigsleep.net/
Site du Kinski : https://www.kinski.net/
Critique écrite le 25 août 2005 par Pirlouiiiit
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